Un projet de loi relatif aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques sera bientôt sur la table des députés. En prélude à cette proposition de loi, un atelier d’échange s’est tenu vendredi 1er octobre 2021 à Seen Hôtel au Plateau. Cette rencontre de réflexion sur les mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles a réuni toutes les organisations de luttes pour les droits de l’homme et contre les VBG, avec l’appui d’Onu femmes Côte d’Ivoire. Dressant l’état des lieux, des violences domestiques, de viols et de violences sexuelles, le directeur du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, au ministère de la Femme et de l’Enfant, a souligné que de 2010 en 2021, ces violences se sont accrûes. « De 711 cas de VBG en 2010, nous sommes aujourd’hui (de janvier à septembre) en 2021 à 3019 cas avec 454 cas de viols et 152 cas d’agressions sexuelles », a relevé Mme Bessi. Pour sa part, le député Yasmina Ouegnin a noté que la Côte d’Ivoire n’est pas exempte des violences faites aux femmes. C’est pourquoi elle a sollicité l’implication de tous les citoyens dans la lutte contre ces violences. « Nous devons agir, chacun à notre humble niveau, jusqu’à la tenue de la séance plénière afin que nos propositions et contributions puissent être prises en compte », dira Yasmina.
JEROME N’DRI