Abidjan-La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère ( CNLVC), Dr Ranie-Didice Bah-Koné a initié une rencontre, au marché Gouro d'Adjamé lundi 22 février 2022 avec le bureau de la nouvelle coopérative de commercialisation de produits vivriers (COCOPROVI), afin de sensibiliser les commerçants à ne pas pratiquer une hausse abusive des prix des marchandises, surtout pour les produits de grande consommation.
« Certes la conjoncture internationale n'est pas favorable, mais il ne faut pas en rajouter. Toute pratique spéculative est punie par la loi. Le ministère du Commerce et de l’Industrie veille. Les commerçants qui s’adonnent à des hausses abusives risquent des sanctions», a rappelé Dr Bah-Koné.
Elle a invité les commerçants à adopter des comportements responsables malgré cette conjoncture mondiale qui pèse partout dans le monde sur les produits de première nécessité.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays, n’échappe malheureusement pas à ce problème.
La secrétaire exécutive du CNLCV fait observer que des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, la hausse des cours mondiaux, les chocs climatiques, l'augmentation du coût du fret ou encore la fermeture des frontières avec les pays voisins, sont autant d’éléments explicatifs qui menacent le panier de la ménagère et qui exaspèrent les populations.
Toutefois, cette flambée des prix qui touche les produits tels que l'huile, la viande, les cubes d'assainissement, certaines produits notamment le sucre, l’oignon, ou encore le gombo, connaissent une stabilité.
Le CNLVC a pour mission principale d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des stratégies de lutte contre la vie chère définies par le Gouvernement ivoirien, rappelle-t-on.
tad/ask