Marraine de la célébration de la Journée internationale des Droits de la femme tenue le dimanche dernier à Bassam, Mme Léopoldine Coffie a rendu un vibrant hommage au président Bédié. En effet après Lynda Diplo initiatrice de cette cérémonie, l’ex ministre de la Femme a indiqué que les présidents Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié ont toujours placé la femme au cœur de leurs programmes de développement. « Félix Houphouët Boigny ne faisait jamais sa politique sans associer les femmes.
Tout reposait sur les femmes (…) Son digne successeur Henri Konan Bédié, lui, disait aux femmes de Côte d’Ivoire : « Soyez audacieuses, ayez de l’audace rien que de l’audace parce que le développement ne peut se faire sans la contribution de la femme », a-t-elle soutenu. Mme Léopoldine Coffie a même cité plusieurs actions du président Bédié qui ont renforcé le pouvoir de la femme. Et aussi, contribué à corriger une injustice. « Les femmes doivent exceller dans tout ce qu’elles font. Et le tout premier combat en Côte d’Ivoire a été mené par Mme Marie Thérèse Houphouët-Boigny en créant l’Association des femmes ivoiriennes (Afi) pour permettre aux femmes d’émerger partout : Entrepreneuriat, politique etc. Et le président Bédié a compris cela. C’est sous mon mandat (Ndlr ministre de la Femme dans le gouvernement Bédié) que les femmes ont été nommées au poste de: ambassadeur, sous-préfet, préfet, commissaire de police, colonel etc.
Bédié ne voulait pas que la femme soit en marge de la professionnalisation des métiers », a expliqué la marraine. La ministre Léopoldine Coffie, devant toutes ces avancées, a exhorté les femmes à prendre les places qui sont les leurs. En somme, à se battre pour changer leurs conditions de vie et de travail. « Moi j’ai installé 22 coopératives. Toutes les coopératives que vous voyez, je les ai installées quand j’étais ministre (…) Il faut que les femmes prennent des initiatives.
Oui, pour frapper à la porte du travail, si on n’ouvre pas la porte, créez vos propres portes », a-t-elle conseillé et orienté ses sœurs vers l’entrepreneuriat. Mais aussi en politique un secteur où les femmes sont également attendues. « Dans l’audace qu’il vous est demandée, n’ayez pas peur d’aller affronter l’électorat dans le cadre des élections (…) La fête de la femme est celle qui doit montrer notre capacité d’émerger en tout, surtout en politique », a poursuivi Léopoldine Coffie. Mais elle a précisé que tous ces changements ne peuvent se faire que dans un climat de paix, car sans la paix, a-t-elle rappelé, aucun développement n’est possible.
DJE KM