La Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL) a organisé un atelier de renforcement de capacités du comité exécutif national sur les instruments nationaux et internationaux de la sécurité et santé au travail (SST), vendredi 27 mai 2022, à Bingerville.
Cet atelier visait à outiller au mieux le comité exécutif national aux fins de s'approprier les conventions 155 et 161 de l'Organisation internationale du travail (OIT), en la connaissance parfaite de la politique nationale en matière de sécurité et santé au travail mais surtout en l'identification des maladies professionnelles et leurs prises en compte pas l'IPS-CNPS.
Pour l'expert en SST, le président du comité de contrôle de la CISL, Djihi Michel, l'employeur doit garantir un cadre d'exercice adéquat au travailleur par la préservation de sa santé au travail tant sur le plan physique, moral que psychologique.
Dénonçant la non déclaration et la non prise en compte de certaines maladies par les organismes commis à cet effet, M. Djihi révèle que les accidents au travail et maladies professionnelles font 4% du Produit intérieur brut (PIB) mondial et représentent plus de 20 fois l'aide au développement selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
En Côte d'Ivoire, plus 5500 cas d'accidents au travail sont enregistrés par an, selon la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS).
Cet atelier, en partenariat avec la Confédération internationale des syndicats chrétiens de Belgique, s'inscrit dans le nombre des activités quinquennales (2021-2025), pour l'amélioration du dialogue sociale.
(AIP)