La COP29, à Bakou, en Azerbaïdjan, débutée le lundi 11 novembre dernier se poursuit, pour prendre fin le 22 novembre prochain. A cette 29e Conférence sur les changements climatiques, est présent le président du Conseil régional du Bélier, Raymond Konan Kouakou. Qui est parti avec dans sa valise, un dossier important, à savoir le Plan climat territorial du Bélier, qui attend la mobilisation de près de 34 milliards de francs pour sa mise en œuvre. Participant à un panel consacré à la Côte d’Ivoire et spécialement au cas Bélier, le lundi 18 novembre 2024, en présence des bailleurs de fonds comme le Fonds Vert, le NDCI partnership, qui co-finance avec la BOAD, la note conceptuelle dudit plan, le patron du Bélier a dit ses attentes de cette COP29. « Je dirais que le Conseil régional espère que la COP29 facilitera aussi la porte d'accès aux financements climatiques nécessaires pour mettre en œuvre des mesures d'adaptation et d'atténuation prévues dans le plan climat territorial.
Ces financements sont cruciaux pour nous soutenir, soutenir les initiatives locales de résilience climatique, et en particulier dans le développement d'infrastructures agricoles durables, la formation des acteurs régionaux et la réduction de la dépendance aux pratiques agricoles non durables… », a-t-il indiqué. Faisant cet autre plaidoyer « Je tiens à rappeler que l'urgence climatique ne nous permet plus de différer nos actions. La région du Bélier subit déjà des impacts directs du changement climatique. Et nous avons l'opportunité et la responsabilité de mettre en place des solutions concrètes et rapides pour adapter nos territoires et soutenir la résilience de nos communautés. En tant que représentant de l'organisation régionale et du développement, il est essentiel que nous continuions de promouvoir une gouvernance climatique inclusive et décentralisée, qui considère et valorise les initiatives locales. La réussite de nos efforts collectifs dépend de notre capacité à mobiliser les financements climatiques, tout en simplifiant le processus d'accès à ces fonds pour des projets locaux.
Nos populations ont toujours observé des pratiques traditionnelles de préservation des ressources forestières et de l'environnement qu'il faut identifier et combiner avec les stratégies pratiques modernes. Enfin, la collaboration et la transparence entre tous les acteurs, qu'ils soient au niveau local, national ou international, doivent rester au cœur de nos actions. Ensemble, nous pouvons rendre nos territoires plus résilients et inspirer d'autres régions à suivre notre exemple… », a-t-il fait comprendre aux Institutions financières présentes, qui du reste ont eu une oreille attentive, au regard des propositions d’accompagnement faites.
JEAN PAUL LOUKOU
In Le Nouveau Réveil / Jeudi 21 Novembre 2024 - N°6742
