Le président Alassane Ouattara veut faire de la Côte d`Ivoire le plus grand pôle minier et pétrolier de la sous région". Le ministre des mines, du pétrole et de l`énergie, Adama Toungara a décliné la vision des nouveaux dirigeants de la Côte d`Ivoire pour le secteur des mines et du pétrole. En effet, après son exposé sur le thème "Mines et Energie : la nouvelle vision de la Côte d`Ivoire", il s`est prêté aux préoccupations des journalistes et consommateurs qui ont pris part à la rencontre. Adama Toungara a indiqué qu`il compte accorder une place de choix à la formation des ressources humaines. "Nous allons entreprendre des réformes. Il y aura une formation intensive de nos cadres. Nous comptons former 500 jeunes d`ici 2015. Nous encourageons les jeunes à s`orienter vers le secteur des mines mais surtout dans le secteur privé. C`est pour cela que nous avons parlé de renforcement de capacité humaine" a-t-il précisé d`entrée.
500 millions de dollars d`investissement
Le ministre des Mines a donné les raisons qui justifient le déficit financier dans le domaine des mines et de l`énergie. Puis, il a levé un coin du voile sur les investissements prévus. ``Le déficit a plusieurs raisons. D`abord, ça s`explique par la vétusté des installations. Le déficit est surtout dû au prix du combustible. Le vrai problème c`est le prix du gaz (…) Une politique est mise sur pied pour résorber le problème de déficit financier dans le secteur. Nous envisageons la réhabilitation de nos installations, des barrages, des centrales d`Azito. Nous allons réhabiliter nos lignes, changer certains transformateurs. Des investissements massifs sont prévus dans les années à venir (…) Pour les investissements à court terme, nous prévoyons immédiatement investir 10 milliards Fcfa sur les lignes pour l`amélioration du système, 36 milliards pour la réparation des transformateurs vétustes. Les investissements sur la période 2011-2013 sont estimés à environ 60 milliards de Fcfa (…) Tous les investissements sur l`électricité d`ici 2015 s`élèvent à 500 millions de dollars".
Le pétrole, le Ghana et la Côte d`Ivoire
Le ministre a rassuré les uns et les autres sur l`exploitation du pétrole découvert à la frontière entre la Côte d`Ivoire et le Ghana. "Lorsque la Côte d`Ivoire attribuait le 1er permis de recherche de pétrole en mer en 1970, la limite des zones n`était pas celle d`aujourd`hui. Au fur et à mesure qu`on avance dans la mer, le territoire de la Côte d`Ivoire se réduit. Nos frères ghanéens et libériens ne peuvent pas accepter que leurs territoires s`agrandissent au détriment de celui de la Côte d`Ivoire. Du côté du Ghana, il y a eu une découverte importante de pétrole. Et les Ghanéens n`ont pas tenu compte du territoire ivoirien et ont attribué des permis d`exploitation. Mais j`espère qu`une solution fraternelle sera trouvée. Le président Atta Mills a dit à Malabo qu`il laissait la charge au président Ouattara d`indiquer la date à laquelle nous parlerons de ce problème qui n`est pas insoluble", a-t-il précisé.
Le combat contre la fraude
"(…) Toutes les dispositions seront prises pour arrêter la fraude sur le gaz. Le prix du gaz varie d`une région à une autre. Le président de la République ne comprend pas que le prix du gaz soit plus bas à Abidjan qu`à l`intérieur du pays. Le gouvernement prendra des dispositions pour que le gaz soit disponible partout en Côte d`Ivoire et au même prix", a annoncé le ministre Adama Toungara.
Des forages en vue
L`invité du Gepci a dénoncé le fonctionnement du ministère des Mines. ``Les 10 dernières années, 14 permis octroyés à des sociétés qui n`ont ni compétence technique, ni la capacité financière d`explorer et d`exploiter. Le ministère a été défaillant. L`Etat n`a pas suivi ces 5 dernières années l`application des contrats (…) Si ces sociétés avaient la qualité, on aurait trouvé du pétrole. Le président de la République a demandé d`auditer toutes ces concessions (…) D`ici fin décembre 2011, il y aura entre 5 et 7 forages en Côte d`Ivoire. Nous ferons en 6 mois ce qui n`a pas été fait en dix ans".
Des contrats révisés
Selon le ministre des mines, les contrats régulièrement conclus ne feront pas l`objet d`une remise en cause systématique. "Ni le président Ouattara ni le Premier ministre Kigbafori Guillaume ne m`ont donné d`instruction pour revenir sur les contrats signés notamment avec l`Angola. Nous ne mettons pas les contrats en cause mais nous regardons les clauses contractuelles. Toutefois, les contrats signés après les résultats de la présidentielle de novembre 2010 ou signés dans la précipitation avant les élections ne seront pas reconnus``, a mentionné le maire de la Commune d`Abobo.
Jules Claver Aka
et François Bécanthy
500 millions de dollars d`investissement
Le ministre des Mines a donné les raisons qui justifient le déficit financier dans le domaine des mines et de l`énergie. Puis, il a levé un coin du voile sur les investissements prévus. ``Le déficit a plusieurs raisons. D`abord, ça s`explique par la vétusté des installations. Le déficit est surtout dû au prix du combustible. Le vrai problème c`est le prix du gaz (…) Une politique est mise sur pied pour résorber le problème de déficit financier dans le secteur. Nous envisageons la réhabilitation de nos installations, des barrages, des centrales d`Azito. Nous allons réhabiliter nos lignes, changer certains transformateurs. Des investissements massifs sont prévus dans les années à venir (…) Pour les investissements à court terme, nous prévoyons immédiatement investir 10 milliards Fcfa sur les lignes pour l`amélioration du système, 36 milliards pour la réparation des transformateurs vétustes. Les investissements sur la période 2011-2013 sont estimés à environ 60 milliards de Fcfa (…) Tous les investissements sur l`électricité d`ici 2015 s`élèvent à 500 millions de dollars".
Le pétrole, le Ghana et la Côte d`Ivoire
Le ministre a rassuré les uns et les autres sur l`exploitation du pétrole découvert à la frontière entre la Côte d`Ivoire et le Ghana. "Lorsque la Côte d`Ivoire attribuait le 1er permis de recherche de pétrole en mer en 1970, la limite des zones n`était pas celle d`aujourd`hui. Au fur et à mesure qu`on avance dans la mer, le territoire de la Côte d`Ivoire se réduit. Nos frères ghanéens et libériens ne peuvent pas accepter que leurs territoires s`agrandissent au détriment de celui de la Côte d`Ivoire. Du côté du Ghana, il y a eu une découverte importante de pétrole. Et les Ghanéens n`ont pas tenu compte du territoire ivoirien et ont attribué des permis d`exploitation. Mais j`espère qu`une solution fraternelle sera trouvée. Le président Atta Mills a dit à Malabo qu`il laissait la charge au président Ouattara d`indiquer la date à laquelle nous parlerons de ce problème qui n`est pas insoluble", a-t-il précisé.
Le combat contre la fraude
"(…) Toutes les dispositions seront prises pour arrêter la fraude sur le gaz. Le prix du gaz varie d`une région à une autre. Le président de la République ne comprend pas que le prix du gaz soit plus bas à Abidjan qu`à l`intérieur du pays. Le gouvernement prendra des dispositions pour que le gaz soit disponible partout en Côte d`Ivoire et au même prix", a annoncé le ministre Adama Toungara.
Des forages en vue
L`invité du Gepci a dénoncé le fonctionnement du ministère des Mines. ``Les 10 dernières années, 14 permis octroyés à des sociétés qui n`ont ni compétence technique, ni la capacité financière d`explorer et d`exploiter. Le ministère a été défaillant. L`Etat n`a pas suivi ces 5 dernières années l`application des contrats (…) Si ces sociétés avaient la qualité, on aurait trouvé du pétrole. Le président de la République a demandé d`auditer toutes ces concessions (…) D`ici fin décembre 2011, il y aura entre 5 et 7 forages en Côte d`Ivoire. Nous ferons en 6 mois ce qui n`a pas été fait en dix ans".
Des contrats révisés
Selon le ministre des mines, les contrats régulièrement conclus ne feront pas l`objet d`une remise en cause systématique. "Ni le président Ouattara ni le Premier ministre Kigbafori Guillaume ne m`ont donné d`instruction pour revenir sur les contrats signés notamment avec l`Angola. Nous ne mettons pas les contrats en cause mais nous regardons les clauses contractuelles. Toutefois, les contrats signés après les résultats de la présidentielle de novembre 2010 ou signés dans la précipitation avant les élections ne seront pas reconnus``, a mentionné le maire de la Commune d`Abobo.
Jules Claver Aka
et François Bécanthy