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Sport Publié le lundi 1 mai 2017 | APA

Juliette Ahou: de la petite balle au sifflet du maracana, la passion du sport (Portrait)

Abidjan (Côte d’Ivoire) - Ex-internationale de handball, Juliette Ahou, officie depuis quatre ans en tant qu’arbitre fédérale de la Fédération ivoirienne de maracana et disciplines associés (FIMADA) après un début dans les compétitions de Futsal où cette ‘’passionnée’’ du sport a fait ses armes d’arbitre. Portrait.
Il ne pouvait en être autrement car après son baccalauréat série A, Juliette Ahou, la quarantaine révolue, atterrit à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) où elle en sort, en 1999, avec le diplôme de Professeur d’éducation physique et sports. ‘’C’était mon rêve de gosse’’, affirme-t-elle.

Ancienne handballeuse ayant évolué à la CNPS Bouaké, à l’Africa Sport d’Abidjan et au Rombo de Toumodi, Juliette Ahou a porté à 80 reprises le maillot de la sélection nationale de handball , entre 1986 et 2008, en compagnie des Awa Zoromou, Dohou Sandrine et autres Guéhi Wandou Julienne.

Reconvertie, Juliette Ahou, veuve et mère de trois adorables enfants, a choisi le maracana où elle officie en tant qu’arbitre fédérale depuis quatre ans. ‘’J’étais arbitre de Futsal quand un ami (paix à son âme) m’a demandé de venir au maracana pour apporter ma pierre à la jeune fédération de maracana’’, raconte-t-elle.

‘’J’ai alors laissé le Futsal pour rejoindre la Fédération ivoirienne de Maracana et disciplines associées (FIMADA) où j’ai été accueillie à bras ouverts par la première femme arbitre de cette discipline, Michela Zorro qui m’a beaucoup aidée et bien encadrée’’, se félicite Mme Ahou.

Cependant, les embûches n’ont pas manqué. ‘’Oui, pour un métier, généralement, réservé aux hommes, j’ai quand même rencontré des difficultés d’intégration. Les intimidations, les menaces, j’en ai connues mais comme je voulais réussir dans ce corps, je me suis armée de courage pour les surmonter. Et avec l’aide précieuse de Michela, tout s’est bien passé par la suite’’, se convainc Juliette Ahou.

Aujourd’hui, elle est une arbitre épanouie pour qui le ‘’tract’’ du premier match est un ‘’vieux’’ souvenir.

‘’ Ce jour-là, n’eût été l’esprit de solidarité de mon binôme Hervé Taki, peut-être j’aurais abandonné le maracana. J’avais le tract avant de pénétrer sur le terrain. Rapidement, il m’a appelé à côté, loin des regards pour m’encourager par des conseils et j’ai pu officier correctement mon premier match. C’est un vrai psychologue à qui je dois ma progression’’, apprécie-t-elle.

Cependant, Juliette Ahou a un regret. Celui de ne pas officier une compétition internationale officielle. ‘’Non pas que je n’en ai pas les capacités mais je suis recalée par les textes qui limitent les arbitres de Maracana à un certain âge’’, se désole l’arbitre.

Toutefois, des ‘’amis’’ font appel à ses services pour officier des tournois de maracana ou des matches de championnat dans plusieurs pays.

‘’ J’ai participé à des tournois dans plusieurs pays dont le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, la Guinée et le Cameroun. Ce sont des amis qui m’ont déjà vu à l’œuvre qui m’y invitent généralement pour officier des compétions’’, cite l’ex-internationale de handball qui salue la ‘’compréhension de mes supérieurs professionnels’’ pour prendre part à toutes ces compétitions.

Juliette Ahou qui dit être à ‘’l’aise’’ au maracana, ambitionne d’être une ‘’formatrice’’ d’arbitre de maracana. Malgré son emploi du temps professionnel et sportif chargé, elle s’aménage un temps pour ses loisirs que sont la plage, le jazz. Pour garder ‘’la forme’’, selon elle.

HS/ls/APA
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