Abidjan - Le groupe Acting For Life et l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire ont proposé des solutions aux conflits éleveurs agriculteurs, lors d’une conférence-débat sur le thème « Conflit agriculteurs éleveurs : le risque d’escalade au détriment du développement économique », organisé par l’Institut français d’Abidjan.
Les sept panélistes ont proposé comme solutions à la question fondamentale, complexe et conflictuelle de l’agropastoralisme dans les pays côtiers comme la Côte d’Ivoire, un plan stratégique d’élevage qui doit être suivi et respecté par les protagonistes.
Ce plan comprend, entre autres, la création de couloirs de transhumance, la fin à l’économie de racket sur le dos des éleveurs, le développement des accords locaux ou chacun pourra trouver ses bénéfices, le changement de mentalité.
Selon M. Abdel Ethmane, Conseiller politique du Bureau de liaison de l’Union européenne, le problème climatique est l’une des raisons capitales de la transhumance, ce qui amène les éleveurs à se déplacer pour nourrir leurs animaux.
Plusieurs villes de la Côte d’Ivoire ont enregistré des conflits entre éleveurs et agriculteurs, une nébuleuse virant la plupart du temps au drame.
Un expert de la direction de la nutrition animale et de la gestion de l’exploitation du ministère des Ressources animales et Halieutiques, Jordano Bahi annonçait, en avril 2016, que 698 cas de conflits entre éleveurs et agriculteurs avaient été répertoriés en 2014 sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
mck/aaa/cmas
Les sept panélistes ont proposé comme solutions à la question fondamentale, complexe et conflictuelle de l’agropastoralisme dans les pays côtiers comme la Côte d’Ivoire, un plan stratégique d’élevage qui doit être suivi et respecté par les protagonistes.
Ce plan comprend, entre autres, la création de couloirs de transhumance, la fin à l’économie de racket sur le dos des éleveurs, le développement des accords locaux ou chacun pourra trouver ses bénéfices, le changement de mentalité.
Selon M. Abdel Ethmane, Conseiller politique du Bureau de liaison de l’Union européenne, le problème climatique est l’une des raisons capitales de la transhumance, ce qui amène les éleveurs à se déplacer pour nourrir leurs animaux.
Plusieurs villes de la Côte d’Ivoire ont enregistré des conflits entre éleveurs et agriculteurs, une nébuleuse virant la plupart du temps au drame.
Un expert de la direction de la nutrition animale et de la gestion de l’exploitation du ministère des Ressources animales et Halieutiques, Jordano Bahi annonçait, en avril 2016, que 698 cas de conflits entre éleveurs et agriculteurs avaient été répertoriés en 2014 sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
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