Des centaines de personnes ont marché, samedi, devant le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody-Angré (Est d’Abidjan) pour ’’dire stop’’ à l’enlèvement des enfants dans le pays et exprimer leur soutien à la famille de Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, un enfant de 4 ans enlevé, torturé et assassiné la semaine dernière par un bijoutier de 27 ans pour un crime rituel, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
De noir vêtus majoritairement avec des bougies pour certains et des gerbes de fleurs pour d’autres, ces ivoiriens ont procédé à une marche dite ’’silencieuse’’ ponctuée par des prières devant ledit établissement sanitaire à quelques encablures du CHU où le corps sans vie du « petit Bouba » avait été retrouvé enseveli, ligoté avec la gorge tranchée.
« Le message que nous voulons lancer, c’est de dire stop aux enlèvements et aux crimes rituels d’enfants dans le pays», a expliqué Nicole Mireille Didier, une cyberactiviste ivoirienne co-initiatrice de ce rassemblement.
« Nous n’avons pas le droit de laisser prospérer ces crimes contre les enfants. Il faut que ça s’arrête. Par cette manifestation, c’est un soutien moral que nous apportons à la famille de Bouba », a ajouté Mme Nicole Mireille plaidant auprès des autorités ivoiriennes afin que le carrefour du CHU de Cocody-Angré soit baptisé « carrefour Bouba» en mémoire de la victime.
M. Hassan Hayek, également co-initiateur de ce rassemblement a, pour sa part, espéré que « Bouba sera le dernier cas de crimes d’enfants dans le pays ». Venu ’’marquer sa solidarité’’ à la famille de la victime et exprimer son ’’indignation’’, le célèbre artiste musicien ivoirien, Guillaume Konan dit Kajeem a estimé quant à lui, que « Bouba est un cas extrême » ajoutant que « c’est notre façon à nous de dire qu’il faut que ces crimes s’arrêtent ».
Selon lui, il était important que ce rassemblement ait lieu « simplement pour dire stop aux enlèvements d’enfants, stop à tous ces crimes pour que nos enfants soient un peu plus en sécurité dans nos rues ».
Le Week-end dernier, rappelle-t-on, un enfant de 4 ans enlevé dans le quartier de Williamsville (Centre d’Abidjan) a été retrouvé enseveli, ligoté avec la gorge tranchée dans une broussaille à quelques encablures du CHU de Cocody-Angré ( Est d’Abidjan).
Le présumé meurtrier, un bijoutier de son état exerçant dans le même quartier que sa victime, arrêté par la police judiciaire ivoirienne, est passé aux aveux indiquant l’avoir assassiné pour un crime rituel. Cet assassinat avait suscité une vague d’indignation dans le pays. Le gouvernement ivoirien a également exprimé sa compassion à la famille du ’’petit Bouba’’ assurant que justice sera rendue.
LB/ls/APA
De noir vêtus majoritairement avec des bougies pour certains et des gerbes de fleurs pour d’autres, ces ivoiriens ont procédé à une marche dite ’’silencieuse’’ ponctuée par des prières devant ledit établissement sanitaire à quelques encablures du CHU où le corps sans vie du « petit Bouba » avait été retrouvé enseveli, ligoté avec la gorge tranchée.
« Le message que nous voulons lancer, c’est de dire stop aux enlèvements et aux crimes rituels d’enfants dans le pays», a expliqué Nicole Mireille Didier, une cyberactiviste ivoirienne co-initiatrice de ce rassemblement.
« Nous n’avons pas le droit de laisser prospérer ces crimes contre les enfants. Il faut que ça s’arrête. Par cette manifestation, c’est un soutien moral que nous apportons à la famille de Bouba », a ajouté Mme Nicole Mireille plaidant auprès des autorités ivoiriennes afin que le carrefour du CHU de Cocody-Angré soit baptisé « carrefour Bouba» en mémoire de la victime.
M. Hassan Hayek, également co-initiateur de ce rassemblement a, pour sa part, espéré que « Bouba sera le dernier cas de crimes d’enfants dans le pays ». Venu ’’marquer sa solidarité’’ à la famille de la victime et exprimer son ’’indignation’’, le célèbre artiste musicien ivoirien, Guillaume Konan dit Kajeem a estimé quant à lui, que « Bouba est un cas extrême » ajoutant que « c’est notre façon à nous de dire qu’il faut que ces crimes s’arrêtent ».
Selon lui, il était important que ce rassemblement ait lieu « simplement pour dire stop aux enlèvements d’enfants, stop à tous ces crimes pour que nos enfants soient un peu plus en sécurité dans nos rues ».
Le Week-end dernier, rappelle-t-on, un enfant de 4 ans enlevé dans le quartier de Williamsville (Centre d’Abidjan) a été retrouvé enseveli, ligoté avec la gorge tranchée dans une broussaille à quelques encablures du CHU de Cocody-Angré ( Est d’Abidjan).
Le présumé meurtrier, un bijoutier de son état exerçant dans le même quartier que sa victime, arrêté par la police judiciaire ivoirienne, est passé aux aveux indiquant l’avoir assassiné pour un crime rituel. Cet assassinat avait suscité une vague d’indignation dans le pays. Le gouvernement ivoirien a également exprimé sa compassion à la famille du ’’petit Bouba’’ assurant que justice sera rendue.
LB/ls/APA