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Société Publié le mercredi 9 mai 2018 | APA

Des organisations de la société civile exhortent Ouattara à des procès «équitables et crédibles» pour les victimes de la crise postélectorale

Abidjan (Côte d’Ivoire) - Dix organisations de défense des droits humains exhortent le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, à faire davantage pour honorer sa promesse de rendre justice pour les victimes de la crise postélectorale qui a secoué le pays en 2010 et 2011.

Selon la déclaration dont APA a reçu copie, les 10 organisations nationales et internationales de défense des droits humains interpellent M. Ouattara sur la loi d’amnistie en «préparation dans les locaux de la présidence de la République» et qu’elles estiment être contradictoire à ses «engagements répétés à lutter contre l’impunité» ainsi qu’aux différents instruments juridiques internationaux qui protègent le droit des victimes à la justice, à commencer par la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Les signataires relevant de «violations graves des droits humains» demandent au président ivoirien, de «réaffirmer son engagement en faveur de la justice, en refusant toute amnistie et en garantissant que toutes les mesures soient prises pour permettre la tenue rapide des procès relatifs à la crise postélectorale, y compris en menant à leur terme les exhumations nécessaires aux enquêtes en cours».

«Ce n’est qu’à ce prix que l’objectif de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020 pourra être véritablement atteint, et ses effets durables», espèrent-ils.

La crise postélectorale a enregistré au moins 3 000 morts et plus de 150 femmes violées, de décembre 2010 à avril 2011.

MC/hs/ls
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