x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 10 mai 2018 | AIP

Vers une prise en charge holistique de 50 enfants victimes d’exploitation sexuelle

Songon- L’Organisation non gouvernementale (ONG) SOS Violences sexuelles va octroyer une prise en charge holistique (juridique, médicale, éducative) à 50 enfants victimes d’exploitation sexuelle, a annoncé mardi son président du conseil d’administration, Dr Ossei Kouakou.

« Les violences sexuelles engendrent des situations traumatisantes pour les survivants. Ces situations traumatisantes occasionnent un déséquilibre au niveau du fonctionnement de la personne, de son environnement immédiat et communautaire. Il paraît donc primordial d’apporter une aide psychosociale aux survivants de violences sexuelles. Cette aide vise à rétablir l’équilibre psychosocial du/de la survivant(e) et à faciliter sa réintégration socio-économique », a justifié Dr Ossei.

Le PCA de l’ONG SOS Violences sexuelles s’exprimait lors de la présentation du Programme de participation des enfants en Afrique pour un réseau de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants (PARLE), aux acteurs du système de protection des enfants en Côte d’Ivoire, au siège de son organisation sis à Yopougon (Abidjan Ouest).

Pour le chef du projet, Wilfried Ouloto, « les conséquences des violences sexuelles sont très graves aussi bien pour les victimes que la société », alors il importe que des prises en charges soient faites.

Auparavant, il a souhaité que les violences sexuelles soient vigoureusement punies par les lois ivoiriennes. Toutefois, l’ONG SOS Violences sexuelles assiste les victimes dans les procédures juridiques et judiciaires pour obtenir réparation, a-t-il rappelé.

Comme premier réflexe en cas de viol, Wilfried Ouloto conseille aux survivants des violences sexuelles de se guider vers un centre de santé pour non seulement d’éviter les complications (les grossesses, le VIH/Sida), mais aussi de disposer d’un certificat médical. En effet, ce document va permettre à la victime de constituer son dossier afin de porter une éventuelle plainte.

Selon l’analyse situationnelle réalisée en 2016 par l’ONG SOS Violences sexuelles, plus de 250 enfants victimes d’exploitation sexuelle ont été recensés, a rappelé le chef du projet PARLE.
tg/cmas
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ