Abidjan, 23 mai (AIP) – Face au constat de pratiques de conservation peu recommandables et de la concurrence déloyale qui minent le secteur, les importateurs de poisson et de viande congelés en Côte d’Ivoire décident de se mettre à la vente directe aux consommateurs.
En marge d’un atelier d’information et de sensibilisation sur la commercialisation du poisson et de la viande congelés importés ouvert mercredi à la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI-CI), à Abidjan – Plateau, le secrétaire exécutif du Groupement des importateurs de produits alimentaires congelés de Côte d’Ivoire (GIPAC-CI), Cissé Ladji Brahima, a justifié cette décision.
Elle s’explique par le fait que les importateurs n’arrivent pas à entrer en possession des dettes dues par leurs clients (grossistes) alors qu’ils subissent la pression des fournisseurs; la concurrence déloyale qui sévit dans le secteur; la méconnaissance de certains aspects de la commercialisation; et des pratiques peu recommandables concernant la conservation de ces denrées de grande consommation, notamment le poisson qui est un produit périssable.
« (…) Des importateurs, aujourd’hui, sont un peu dans l’obligation de vendre directement les produits à la consommation. Tout simplement parce que, en procédant de cette façon, ça permet d’enlever tous les intervenants qu’il y a entre l’importateur et le consommateur final », a-t-il énoncé, en faisant observer que d’une étape à une autre de la chaîne, s’ajoutent des coûts.
La question, dans ce séminaire organisé sous l’éclairage du ministère de Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, est de savoir si cette activité de l’importateur visant à aller directement vers le consommateur est illégale, a situé le représentant la présidente du GIPAC-CI, Kalé Marthe.
« La loi ne dit pas que celui qui est importateur ne peut pas être grossiste. Ne disons pas à la loi ce qu’elle n’a pas dit. Ce qui est important pour nous, c’est que l’ensemble des règles de concurrence soit respecté et que le consommateur puisse bénéficier du meilleur prix possible. Lorsque la chaîne de distribution est trop longue, ça crée des surcoûts pour la mise en consommation des produits », a renchéri le directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan.
Interrogé en marge des travaux, il a insisté sur l’existence de la réglementation pour tous les acteurs du secteur (importateurs, grossistes, détaillants…). « A partir du moment où un importateur respecte l’ensemble des exigences réglementaires pour exercer cette activité, nous ne pouvons pas lui dénier ce droit », a-t-il tranché.
L’importation de viande et de poisson congelés représentent 25% des importations globales en Côte d’Ivoire, pour 82 milliards FCFA de recettes douanières de 2012 à 2014. En 2017, il a été enregistré 321 000 T de poisson congelé importé et 111 000 T de viande congelée importée.
A la cérémonie d’ouverture, la CCI-CI était représentée par le vice-président Maguiraga Bakary.
cmas
En marge d’un atelier d’information et de sensibilisation sur la commercialisation du poisson et de la viande congelés importés ouvert mercredi à la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI-CI), à Abidjan – Plateau, le secrétaire exécutif du Groupement des importateurs de produits alimentaires congelés de Côte d’Ivoire (GIPAC-CI), Cissé Ladji Brahima, a justifié cette décision.
Elle s’explique par le fait que les importateurs n’arrivent pas à entrer en possession des dettes dues par leurs clients (grossistes) alors qu’ils subissent la pression des fournisseurs; la concurrence déloyale qui sévit dans le secteur; la méconnaissance de certains aspects de la commercialisation; et des pratiques peu recommandables concernant la conservation de ces denrées de grande consommation, notamment le poisson qui est un produit périssable.
« (…) Des importateurs, aujourd’hui, sont un peu dans l’obligation de vendre directement les produits à la consommation. Tout simplement parce que, en procédant de cette façon, ça permet d’enlever tous les intervenants qu’il y a entre l’importateur et le consommateur final », a-t-il énoncé, en faisant observer que d’une étape à une autre de la chaîne, s’ajoutent des coûts.
La question, dans ce séminaire organisé sous l’éclairage du ministère de Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, est de savoir si cette activité de l’importateur visant à aller directement vers le consommateur est illégale, a situé le représentant la présidente du GIPAC-CI, Kalé Marthe.
« La loi ne dit pas que celui qui est importateur ne peut pas être grossiste. Ne disons pas à la loi ce qu’elle n’a pas dit. Ce qui est important pour nous, c’est que l’ensemble des règles de concurrence soit respecté et que le consommateur puisse bénéficier du meilleur prix possible. Lorsque la chaîne de distribution est trop longue, ça crée des surcoûts pour la mise en consommation des produits », a renchéri le directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan.
Interrogé en marge des travaux, il a insisté sur l’existence de la réglementation pour tous les acteurs du secteur (importateurs, grossistes, détaillants…). « A partir du moment où un importateur respecte l’ensemble des exigences réglementaires pour exercer cette activité, nous ne pouvons pas lui dénier ce droit », a-t-il tranché.
L’importation de viande et de poisson congelés représentent 25% des importations globales en Côte d’Ivoire, pour 82 milliards FCFA de recettes douanières de 2012 à 2014. En 2017, il a été enregistré 321 000 T de poisson congelé importé et 111 000 T de viande congelée importée.
A la cérémonie d’ouverture, la CCI-CI était représentée par le vice-président Maguiraga Bakary.
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