Abidjan, 25 mai (AIP) – Trois nouveaux membres et trois anciens du Conseil constitutionnel ont procédé, vendredi, à la déclaration de leurs patrimoines, à la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), à l’entame et à l’issue de leurs hautes prérogatives, au siège de l’institution, à Abidjan-Cocody.
Les trois nouveaux membres sont Jacqueline Lohouès-Oble, Ali Touré et Vincent Koua Diéhi et les sortants, Guéi François, Sarassoro Hyacinthe Cabogo et Tano Kouadio Emmanuel.
« La loi organique qui crée la HABG fait obligation de faire cette déclaration pour justifier une éventuelle différence entre le patrimoine à l’entrée et à la sortie. C’est un signal de lutte contre la corruption. C’est dans l’intérêt de l’Etat de lutter contre le manque d’intégrité de ses agents », a déclaré le sortant Sarassoro Hyacinthe, à l’issue de l’exercice.
Pour Jacqueline Lohouès-Oble, qui vient de prendre fonction au sein de l’organe de régulation des élections et de la constitutionnalité des lois, il s’est agi de « montrer que nous n’avons à rien à cacher parce que c’est une obligation à laquelle nous sommes assignés ».
Le directeur du Traitement de la déclaration de patrimoine, Henri Augustin Aka, a indiqué que le taux des déclarations des 5023 personnalités de haut rang assujetties, depuis le lancement de l’opération en 2015, est de l’ordre de 63%.
Les personnes visées, dont l’assiette est élargie aux sénateurs élus et non élus et aux magistrats, doivent s’astreindre à cette obligation avant le 30 juin au risque de subir les rigueurs de l’ordonnance instituant la HABG, a prévenu M. Aka.
Toutefois, cette phase interviendra à l’issue de la prise d’un décret en conseil des ministres, la phase de sensibilisation des personnes assujetties étant désormais achevée.
(AIP)
aaa/fmo
Les trois nouveaux membres sont Jacqueline Lohouès-Oble, Ali Touré et Vincent Koua Diéhi et les sortants, Guéi François, Sarassoro Hyacinthe Cabogo et Tano Kouadio Emmanuel.
« La loi organique qui crée la HABG fait obligation de faire cette déclaration pour justifier une éventuelle différence entre le patrimoine à l’entrée et à la sortie. C’est un signal de lutte contre la corruption. C’est dans l’intérêt de l’Etat de lutter contre le manque d’intégrité de ses agents », a déclaré le sortant Sarassoro Hyacinthe, à l’issue de l’exercice.
Pour Jacqueline Lohouès-Oble, qui vient de prendre fonction au sein de l’organe de régulation des élections et de la constitutionnalité des lois, il s’est agi de « montrer que nous n’avons à rien à cacher parce que c’est une obligation à laquelle nous sommes assignés ».
Le directeur du Traitement de la déclaration de patrimoine, Henri Augustin Aka, a indiqué que le taux des déclarations des 5023 personnalités de haut rang assujetties, depuis le lancement de l’opération en 2015, est de l’ordre de 63%.
Les personnes visées, dont l’assiette est élargie aux sénateurs élus et non élus et aux magistrats, doivent s’astreindre à cette obligation avant le 30 juin au risque de subir les rigueurs de l’ordonnance instituant la HABG, a prévenu M. Aka.
Toutefois, cette phase interviendra à l’issue de la prise d’un décret en conseil des ministres, la phase de sensibilisation des personnes assujetties étant désormais achevée.
(AIP)
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