Abidjan, La présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), Rachel Gogoua, a appelé, vendredi, à une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), en faisant en sorte que les partis politiques protagonistes ne soient pas majoritaires en son sein.
S’exprimant lors de la conférence de presse, organisée pour faire le point de l’observation des élections locales du 13 octobre, au siège de la structure, sis à Cocody, Rachel Gogoua a estimé que la présence de 111 observateurs et de sept superviseurs du GOFEHF déployés dans le district d’Abidjan, ainsi qu’à l’intérieur du pays a permis de constater les limites de cette commission.
La présidente du GOFEHF a dénoncé l’attitude « nocive » de certains commissaires locaux qui, au lieu d’être des citoyens et de jouer le rôle impartial qui leur est dévolu, se sont mis dans la position de militants de partis politiques pour créer le trouble et la violence dans plusieurs bureaux de vote.
« De nombreuses personnes ayant votées aux législatives ne trouvaient pas leurs noms sur le listing, le secret du vote n’était pas assuré dans certains bureaux de vote, le manque d’informations de certains représentants de la CEI sur les documents à avoir pour participer au vote, le convoyage d’électeurs vers des centres de vote entrainant la suspicion des autres électeurs et parfois des échauffourées, sont entre autres des actions qui ne militent pas en la faveur de cette institution censée organiser des élections libres et transparentes en Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Rachel Gogoua a, au nombre, de ces imperfections, fait de nombreuses recommandations dont le port de sticker sur les bulletins de vote, après qu’ils aient été livrés, l’autorisation de la société civile à faire partir de la CEI, la formation des représentants de bureau de vote, avant d’inviter toutes les parties prenantes à l’apaisement.
Une minute de silence a été observée en signe de souvenir et de compassion pour la mémoire des personnes ayants perdues la vie lors de ces élections
(AIP)
raz/kkf/fmo
S’exprimant lors de la conférence de presse, organisée pour faire le point de l’observation des élections locales du 13 octobre, au siège de la structure, sis à Cocody, Rachel Gogoua a estimé que la présence de 111 observateurs et de sept superviseurs du GOFEHF déployés dans le district d’Abidjan, ainsi qu’à l’intérieur du pays a permis de constater les limites de cette commission.
La présidente du GOFEHF a dénoncé l’attitude « nocive » de certains commissaires locaux qui, au lieu d’être des citoyens et de jouer le rôle impartial qui leur est dévolu, se sont mis dans la position de militants de partis politiques pour créer le trouble et la violence dans plusieurs bureaux de vote.
« De nombreuses personnes ayant votées aux législatives ne trouvaient pas leurs noms sur le listing, le secret du vote n’était pas assuré dans certains bureaux de vote, le manque d’informations de certains représentants de la CEI sur les documents à avoir pour participer au vote, le convoyage d’électeurs vers des centres de vote entrainant la suspicion des autres électeurs et parfois des échauffourées, sont entre autres des actions qui ne militent pas en la faveur de cette institution censée organiser des élections libres et transparentes en Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Rachel Gogoua a, au nombre, de ces imperfections, fait de nombreuses recommandations dont le port de sticker sur les bulletins de vote, après qu’ils aient été livrés, l’autorisation de la société civile à faire partir de la CEI, la formation des représentants de bureau de vote, avant d’inviter toutes les parties prenantes à l’apaisement.
Une minute de silence a été observée en signe de souvenir et de compassion pour la mémoire des personnes ayants perdues la vie lors de ces élections
(AIP)
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