La rentrée syndicale de la Coordination des Instituteurs Adjoints de Côte d’Ivoire (CIACI) a eu lieu le samedi 27 octobre dernier, à Yamoussoukro.
À cette occasion, le Secrétaire Général de cette coordination Vamara SORO a dit : « Il faudra que désormais tous ceux qui sont candidats soient instituteurs adjoints. Soit, on recrute le maximum de candidats parmi les instituteurs adjoints ou si eux- même (l’administration), s’ils ont une proposition alléchante que la notre, nous sommes prêts à négocier. Par exemple, un concours exceptionnel où tout le monde est candidat, juste pour une formalité. Et après pour déverser tout le monde, dans le grade d’instituteur Ordinaire. Ça aussi, c’est possible.»
Selon, Vamara Soro, jusque là, les instituteurs adjoints n’ont pas de profil carrière, avec leur statut actuel. Pour lui, il faut la rétrocession du concours direct des instituteurs adjoints, afin de leur permettre d’avancer au niveau de la fonction publique. Il a confié qu’à son temps un comité technique avait été déjà formé au niveau du ministère de l’éducation nationale, composé de plusieurs syndicats et de l’administration elle-même. « On a sorti une synthèse dans laquelle, il était question de la rétrocession du concours au ministère de l’éducation nationale via la DECO. Par la suite, il y a eu même une communication en conseil des ministres, pour statuer sur la question. Donc, la ministre Kandia Camara avait écrit en son temps au ministre de la fonction publique d’alors, le ministre Cissé Ibrahima Bacongo, qui a répondu favorablement. C’est un atout pour nous. Nous pensons que c’est la bonne piste, donc il faut la reconduire. » a t-il expliqué. « Le recrutement des instituteurs adjoints n’est pas notre problème. Mais quand, on recrute un instituteur adjoint, après trois ans, en principe, il est candidat au CAP, qui est le concours d’aptitude professionnel. Mais, il est candidat, et il est confronté à un concours professionnel. Le concours professionnel, lui , Il limite le nombre de place, selon le budget de l’État. Vous comprenez que cet instituteur adjoint forme des élèves qui progressent. C’est-à- dire quand on prend 250 ou 500 instituteurs adjoints (parmi 23.000 IA), lui, ses élèves progressent, ils vont venir le trouver sur le terrain, et tous sont instituteurs adjoints. Ça peut créer une démotivation. » a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, il a lancé un appel pressant aux autorités compétentes, en charge de l’affaire d’avoir un regard sur cette question de leur profil de carrière. Par ailleurs, à l’endroit, de ses camarades syndiqués, il les a appelés à ne pas céder au découragement. « Le syndicat est là pour nous défendre. Aussi, pour négocier avec l’administration pour que l’acquis soit consolidé » a-t-il indiqué
Harry Diallo à Yamoussoukro
À cette occasion, le Secrétaire Général de cette coordination Vamara SORO a dit : « Il faudra que désormais tous ceux qui sont candidats soient instituteurs adjoints. Soit, on recrute le maximum de candidats parmi les instituteurs adjoints ou si eux- même (l’administration), s’ils ont une proposition alléchante que la notre, nous sommes prêts à négocier. Par exemple, un concours exceptionnel où tout le monde est candidat, juste pour une formalité. Et après pour déverser tout le monde, dans le grade d’instituteur Ordinaire. Ça aussi, c’est possible.»
Selon, Vamara Soro, jusque là, les instituteurs adjoints n’ont pas de profil carrière, avec leur statut actuel. Pour lui, il faut la rétrocession du concours direct des instituteurs adjoints, afin de leur permettre d’avancer au niveau de la fonction publique. Il a confié qu’à son temps un comité technique avait été déjà formé au niveau du ministère de l’éducation nationale, composé de plusieurs syndicats et de l’administration elle-même. « On a sorti une synthèse dans laquelle, il était question de la rétrocession du concours au ministère de l’éducation nationale via la DECO. Par la suite, il y a eu même une communication en conseil des ministres, pour statuer sur la question. Donc, la ministre Kandia Camara avait écrit en son temps au ministre de la fonction publique d’alors, le ministre Cissé Ibrahima Bacongo, qui a répondu favorablement. C’est un atout pour nous. Nous pensons que c’est la bonne piste, donc il faut la reconduire. » a t-il expliqué. « Le recrutement des instituteurs adjoints n’est pas notre problème. Mais quand, on recrute un instituteur adjoint, après trois ans, en principe, il est candidat au CAP, qui est le concours d’aptitude professionnel. Mais, il est candidat, et il est confronté à un concours professionnel. Le concours professionnel, lui , Il limite le nombre de place, selon le budget de l’État. Vous comprenez que cet instituteur adjoint forme des élèves qui progressent. C’est-à- dire quand on prend 250 ou 500 instituteurs adjoints (parmi 23.000 IA), lui, ses élèves progressent, ils vont venir le trouver sur le terrain, et tous sont instituteurs adjoints. Ça peut créer une démotivation. » a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, il a lancé un appel pressant aux autorités compétentes, en charge de l’affaire d’avoir un regard sur cette question de leur profil de carrière. Par ailleurs, à l’endroit, de ses camarades syndiqués, il les a appelés à ne pas céder au découragement. « Le syndicat est là pour nous défendre. Aussi, pour négocier avec l’administration pour que l’acquis soit consolidé » a-t-il indiqué
Harry Diallo à Yamoussoukro
