Depuis le lundi 29 octobre dernier, le domaine de la Sablière de Bingerville abrite, le 5e séminaire international en Communication Non Violente d’Afrique Francophone. Organisée par l’Association Pour la Communication Non Violente en Côte d’Ivoire, cette activité vise à inculquer aux 25 participants la maîtrise des différentes étapes de cet outil qui sont entre autres : l’observation, le sentiment, le besoin et la démarche.
Pendant six jours, les séminaristes issus des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la RD Congo, le Cameroun, le Bénin, la Belgique et la France ont réfléchi sur la thématique : "Être artisan de paix et de réconciliation au-delà des barrières ".
Selon Arthur Gueye, organisateur :" Le séminaire en terre ivoirienne après celui du Bénin répond à un besoin de promouvoir la Communication Non Violente en Côte d’Ivoire par la formation des leaders d’opinion afin de prévenir d’éventuels conflits notamment dans des contextes électoraux" a-t-il fait savoir. Poursuivant, il a indiqué qu’à terme des groupes de pratique et de veille seront mis en place afin "d’être artisan de paix et de réconciliation au-delà des barrières ".
Ce séminaire, qui s’étend jusqu’au dimanche 4 novembre, va permettre aux formateurs (Sr Fleur-Nathalie YASSINGUEZO et Pierre MUANDA) de donner des outils qui résument les quatre éléments de base de ce pilier de la communication qui sont l’Observation, le Sentiment, le Besoin et la Demande. Confiant du niveau des apprenants, ils pensent pouvoir les rendre experts à la fin de formation. "À cette étape de la formation, nous sommes à une "expertisation" des participants, car la Communication Non Violente (CNV) est un mode de vie c’est pourquoi les outils que nous proposons permettront d’aller vers un art de vivre nouveau".
Participant à ce séminaire, Joël DALLY, Directeur de la Communication de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a confié que "la pratique de la Communication Non Violente reste primordiale pour la presse en générale". Car dira-t-il : "Cet outil très efficace de prévention et de gestion des tensions relationnelles et des conflits de tout genre contribue à un mode de vie pacifique ".
Il s’agit d’un outil de communication, principalement verbal, qui peut servir à la résolution de conflits entre deux personnes ou au sein de groupes. C’est aussi une méthode visant à créer entre les personnes des relations fondées sur l’empathie, la compassion, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres. Il ose donc la médiation et agit en artisan de paix.
Les concepts et les techniques de la Communication Non Violente (CNV) ont été mis au point, au milieu des années 1960, par Marshall B. Rosenberg, docteur en psychologie clinique.
La démarche CNV peut être utilisée dans le but d’améliorer l’efficacité de la relation d’aide et des accompagnements individuels ou d’équipes, les coachings, les médiations dans la sphère sociale ou familiale. Elle est également très utile dans la gestion de confits.
Elle attire notre attention sur les sentiments, besoins et demandes de chaque personne et la garde de toute critique. Elle permet la poursuite du dialogue même lorsque nous échangeons des opinions divergentes ou que nous sommes en conflits.
JD ET DA
Pendant six jours, les séminaristes issus des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la RD Congo, le Cameroun, le Bénin, la Belgique et la France ont réfléchi sur la thématique : "Être artisan de paix et de réconciliation au-delà des barrières ".
Selon Arthur Gueye, organisateur :" Le séminaire en terre ivoirienne après celui du Bénin répond à un besoin de promouvoir la Communication Non Violente en Côte d’Ivoire par la formation des leaders d’opinion afin de prévenir d’éventuels conflits notamment dans des contextes électoraux" a-t-il fait savoir. Poursuivant, il a indiqué qu’à terme des groupes de pratique et de veille seront mis en place afin "d’être artisan de paix et de réconciliation au-delà des barrières ".
Ce séminaire, qui s’étend jusqu’au dimanche 4 novembre, va permettre aux formateurs (Sr Fleur-Nathalie YASSINGUEZO et Pierre MUANDA) de donner des outils qui résument les quatre éléments de base de ce pilier de la communication qui sont l’Observation, le Sentiment, le Besoin et la Demande. Confiant du niveau des apprenants, ils pensent pouvoir les rendre experts à la fin de formation. "À cette étape de la formation, nous sommes à une "expertisation" des participants, car la Communication Non Violente (CNV) est un mode de vie c’est pourquoi les outils que nous proposons permettront d’aller vers un art de vivre nouveau".
Participant à ce séminaire, Joël DALLY, Directeur de la Communication de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a confié que "la pratique de la Communication Non Violente reste primordiale pour la presse en générale". Car dira-t-il : "Cet outil très efficace de prévention et de gestion des tensions relationnelles et des conflits de tout genre contribue à un mode de vie pacifique ".
Il s’agit d’un outil de communication, principalement verbal, qui peut servir à la résolution de conflits entre deux personnes ou au sein de groupes. C’est aussi une méthode visant à créer entre les personnes des relations fondées sur l’empathie, la compassion, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres. Il ose donc la médiation et agit en artisan de paix.
Les concepts et les techniques de la Communication Non Violente (CNV) ont été mis au point, au milieu des années 1960, par Marshall B. Rosenberg, docteur en psychologie clinique.
La démarche CNV peut être utilisée dans le but d’améliorer l’efficacité de la relation d’aide et des accompagnements individuels ou d’équipes, les coachings, les médiations dans la sphère sociale ou familiale. Elle est également très utile dans la gestion de confits.
Elle attire notre attention sur les sentiments, besoins et demandes de chaque personne et la garde de toute critique. Elle permet la poursuite du dialogue même lorsque nous échangeons des opinions divergentes ou que nous sommes en conflits.
JD ET DA
