Plusieurs dizaines de jeunes ressortissants du village d’Anono ont pris d’assaut, le mardi 20 novembre dernier, le site d’un opérateur immobilier jouxtant l’Eden Golf Hôtel dans la commune de Cocody, interrompant les travaux en cours, au motif que l’opérateur immobilier ne se serait pas acquitté des droits coutumiers.
Ces jeunes qui disent agir au nom de la chefferie du village d’Anono font une veillée d’arme sur le site depuis le 20 novembre. Alors que l’opérateur immobilier s’attèle à trouver les voies et moyens pour résoudre le différend, ces jeunes ressortissants d’Anono ont entamé des travaux de construction d’une clôture pour, disent-ils, protéger l’espace dont ils réclament, au nom de la chefferie, la propriété. Ce, sous le regard impuissant des vigiles en charge de la sécurité du site.
Selon l’opérateur immobilier, les tentatives de rapprochement avec la chefferie du village d’Anono depuis le début du litige, sont restées vaines jusqu’à ce jour. Aucun membre de la chefferie n’ayant daigné répondre à la sollicitation de rencontre formulée par la Direction de l’entreprise, a-t-on appris. Les jeunes continuent de faire le siège du site, empêchent la poursuite des travaux et conditionnent leur départ des lieux par une instruction de la chefferie dont ils disent défendre les intérêts.
Poursuivant, l’opérateur immobilier a indiqué que le préjudice lié à cette interruption des travaux, s’élève à plus de 75 millions de F CFA. Un préjudice dont il entend obtenir réparation en usant des voies de recours qui s’offrent à lui. Le procureur aurait été saisi de cette affaire et aurait exigé de part et d’autre de mettre fin à la violence et de donner force à la loi.
Nos tentatives pour recueillir la version de la chefferie d’Anono, quant à ce litige, se sont avérées pour l’heure infructueuses.
Elisée B. Avec H.N
Ces jeunes qui disent agir au nom de la chefferie du village d’Anono font une veillée d’arme sur le site depuis le 20 novembre. Alors que l’opérateur immobilier s’attèle à trouver les voies et moyens pour résoudre le différend, ces jeunes ressortissants d’Anono ont entamé des travaux de construction d’une clôture pour, disent-ils, protéger l’espace dont ils réclament, au nom de la chefferie, la propriété. Ce, sous le regard impuissant des vigiles en charge de la sécurité du site.
Selon l’opérateur immobilier, les tentatives de rapprochement avec la chefferie du village d’Anono depuis le début du litige, sont restées vaines jusqu’à ce jour. Aucun membre de la chefferie n’ayant daigné répondre à la sollicitation de rencontre formulée par la Direction de l’entreprise, a-t-on appris. Les jeunes continuent de faire le siège du site, empêchent la poursuite des travaux et conditionnent leur départ des lieux par une instruction de la chefferie dont ils disent défendre les intérêts.
Poursuivant, l’opérateur immobilier a indiqué que le préjudice lié à cette interruption des travaux, s’élève à plus de 75 millions de F CFA. Un préjudice dont il entend obtenir réparation en usant des voies de recours qui s’offrent à lui. Le procureur aurait été saisi de cette affaire et aurait exigé de part et d’autre de mettre fin à la violence et de donner force à la loi.
Nos tentatives pour recueillir la version de la chefferie d’Anono, quant à ce litige, se sont avérées pour l’heure infructueuses.
Elisée B. Avec H.N