Le confit foncier entre les populations d’Allocokro et Tokro, pour le contrôle des forêts, a connu des rebondissements ces derniers jours. Malgré les nombreuses médiations des cadres, la situation a commencé à dégénérer et à se transformer en conflit ouvert entre les populations des villages de Tokro et Allocokro qui partagent le même site à la faveur d’un jumelage en 2016.
Depuis deux ans, les villageois de Tokro revendiquent les terres pour en exploiter l’or dans le sous-sol. Pour assouvir leur dessein, les jeunes de Tokro sont devenus violent et agressifs.
Le jeudi 27 décembre, en effet, un jeune de Tokro, qui a fait scier du bois dans le champ d’un agriculteur d’Allocokro, s’est vu déposséder de ses planches. Il alerte alors ses amis du village qui, chauffés à blanc, font une descente musclée à Allocokro et incendient plusieurs maisons.
Le vendredi 28 décembre, les mêmes jeunes reviennent à la charge, cette fois, en ligotant un notable et bastonnant les villageois d’Allocokro. Dans leur furia, ils ont blessé à l’arme blanche, le propriétaire de la plantation dans laquelle le bois a été scié.
Après leur passage, l’on enregistre plusieurs blessés et des habitations calcinées à Allocokro. Terrorisées, les populations disent pouvoir compter sur l’intervention des autorités ivoiriennes. Selon eux, le préfet de Bocanda, le Sous-préfet de Benganssou et le commandant de brigade n’ont rien pu devant la témérité de leurs agresseurs.
« Pour la sécurité de nos parents, nous sollicitons l’intervention du Président de la République. Il y a longtemps que ce conflit couve. Rien qu’à voir le déchaînement des jeunes de Tokro, nous avons déduit que ce sont des actes mûrement préparés.
Et si on y prend garde, l’irréparable peut se produire dans les jours à venir », a prévenu le professeur Kouassi Mathurin. Avant d’ajouter que sa résidence a été saccagée, les vitres ont volé en éclat et le portail principal a été défoncé.
Cette situation reste encore préoccupante dans la sous-préfecture de Bengansou. Vivement que le ministère de l’intérieur ait un œil regardant et que la situation soit sous contrôle pour permettre aux populations d’Allocokro de pouvoir passer les fêtes de fin d’année dans la tranquillité.
CK
Depuis deux ans, les villageois de Tokro revendiquent les terres pour en exploiter l’or dans le sous-sol. Pour assouvir leur dessein, les jeunes de Tokro sont devenus violent et agressifs.
Le jeudi 27 décembre, en effet, un jeune de Tokro, qui a fait scier du bois dans le champ d’un agriculteur d’Allocokro, s’est vu déposséder de ses planches. Il alerte alors ses amis du village qui, chauffés à blanc, font une descente musclée à Allocokro et incendient plusieurs maisons.
Le vendredi 28 décembre, les mêmes jeunes reviennent à la charge, cette fois, en ligotant un notable et bastonnant les villageois d’Allocokro. Dans leur furia, ils ont blessé à l’arme blanche, le propriétaire de la plantation dans laquelle le bois a été scié.
Après leur passage, l’on enregistre plusieurs blessés et des habitations calcinées à Allocokro. Terrorisées, les populations disent pouvoir compter sur l’intervention des autorités ivoiriennes. Selon eux, le préfet de Bocanda, le Sous-préfet de Benganssou et le commandant de brigade n’ont rien pu devant la témérité de leurs agresseurs.
« Pour la sécurité de nos parents, nous sollicitons l’intervention du Président de la République. Il y a longtemps que ce conflit couve. Rien qu’à voir le déchaînement des jeunes de Tokro, nous avons déduit que ce sont des actes mûrement préparés.
Et si on y prend garde, l’irréparable peut se produire dans les jours à venir », a prévenu le professeur Kouassi Mathurin. Avant d’ajouter que sa résidence a été saccagée, les vitres ont volé en éclat et le portail principal a été défoncé.
Cette situation reste encore préoccupante dans la sous-préfecture de Bengansou. Vivement que le ministère de l’intérieur ait un œil regardant et que la situation soit sous contrôle pour permettre aux populations d’Allocokro de pouvoir passer les fêtes de fin d’année dans la tranquillité.
CK