Abidjan- Le syndicat des infirmiers et sages-femmes pour la défense de leurs droits de Côte d'Ivoire (SISFDD-CI) demande là libération d'un infirmier en service au Centre hospitalier régional (CHR) de Daloa, Serges N'Dri N'da Kouadio, arrêté et incarcéré à la maison d'arrêt et de correction de Daloa, depuis cinq jours, à la suite du décès d'une jeune fille.
Lors d'un entretien, lundi, avec l'AIP, le secrétaire général de ce syndicat, Siaka Koné a exigé aux autorités judiciaires la mise en liberté immédiate et sans condition de l'infirmier en service aux urgences médicales du CHR de Daloa.
"Nous condamnons l'arrestation de notre camarade qui est non coupable des faits qui lui sont reprochés. La défunte, en vérité, est décédée par asphyxie après une noyade au cours d'une soirée avec ses amis, en dehors du CHR de Daloa. C'est pourquoi, nous demandons au Gouvernement de libérer sans condition le camarade infirmier incarcéré", a t il déclaré.
Relatant les faits, il a expliqué que son collègue, lors de sa garde dans la nuit du mercredi à jeudi, a refusé d'accueillir la jeune fille repêchée d'une piscine parce qu'il n'y avait plus de place tout en demandant à ses parents de la renvoyer dans un autre centre de santé de la ville.
Face à cette "accusation fallacieuse" des parents de la défunte contre l'infirmier, le SISFDD-CI par la voix de leur secrétaire général recommande une enquête afin que les responsabilités soient situées devant les tribunaux compétents et la justice prononcée en toute impartialité.
tg/fmo
Lors d'un entretien, lundi, avec l'AIP, le secrétaire général de ce syndicat, Siaka Koné a exigé aux autorités judiciaires la mise en liberté immédiate et sans condition de l'infirmier en service aux urgences médicales du CHR de Daloa.
"Nous condamnons l'arrestation de notre camarade qui est non coupable des faits qui lui sont reprochés. La défunte, en vérité, est décédée par asphyxie après une noyade au cours d'une soirée avec ses amis, en dehors du CHR de Daloa. C'est pourquoi, nous demandons au Gouvernement de libérer sans condition le camarade infirmier incarcéré", a t il déclaré.
Relatant les faits, il a expliqué que son collègue, lors de sa garde dans la nuit du mercredi à jeudi, a refusé d'accueillir la jeune fille repêchée d'une piscine parce qu'il n'y avait plus de place tout en demandant à ses parents de la renvoyer dans un autre centre de santé de la ville.
Face à cette "accusation fallacieuse" des parents de la défunte contre l'infirmier, le SISFDD-CI par la voix de leur secrétaire général recommande une enquête afin que les responsabilités soient situées devant les tribunaux compétents et la justice prononcée en toute impartialité.
tg/fmo
