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Société Publié le mercredi 9 décembre 2020 | AIP

Le REMAPSEN et IPAS s’allient pour la sensibilisation sur les décès liés aux avortements

Abidjan- Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) a signé le 1er décembre 2020, une convention avec l’ONG internationale IPAS, pour mener une campagne médiatique dénommée "Rompre le silence sur les décès liés aux avortements non sécurisés", rapporte un communiqué transmis à l’AIP, lundi 7 décembre 2020.

C’est au cours d’une cérémonie organisée au siège de IPAS à Cocody que le directeur régional Afrique francophone de IPAS, Dr Dougrou Sosthène et M. Bamba Youssouf, président du REMAPSEN, ont scellé cette union pour faire progresser la lutte contre les décès liés aux avortements clandestins en Afrique de l’Ouest et du Centre francophone.

"Nous travaillons pour l’accomplissement au niveau de chaque femme, de ses droits en matière de santé sexuelle et reproductif. Pour que chaque femme puisse avoir la possibilité de faire des choix éclairés sur sa sexualité, sur sa santé génésique, sur le nombre d’enfants qu’elle veut avoir, si elle veut avoir ou pas", a affirmé Dr Dougrou après la signature de la convention.

IPAS est une organisation qui est présente dans 11 pays en Afrique de l’Ouest et du Centre francophone. Devant les nombreux défis, à savoir la forte mortalité maternelle, la faible taux de prévalence contraceptif (moins de 30 %), le fort taux de besoin non satisfait, la forte fertilité chez les jeunes filles, "il est important de passer à une étape supérieure en matière d’information, de sensibilisation des populations. D’où le choix des médias pour informer, sensibiliser, porter le message, aider à faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques et dans la communauté", a-t-il dit.

Le REMAPSEN, créé pour coordonner/promouvoir les bonnes pratiques et faire le plaidoyer auprès des autorités pour régler certains problèmes, est présent dans l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre francophone. "Nous nous rendons compte que les mêmes problèmes que nous avons en Côte d’Ivoire, nous les avons dans les autres pays, mais avec des variations. Cette signature de convention avec le REMAPSEN nous permet d’aller au-delà de la Côte d’Ivoire", s’est réjoui Dr Dougrou.

De son côté, le président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, s’est montré satisfait de la signature de cette convention qui est la première pour sa structure. "Nous sommes une structure d’accompagnement. IPAS est déjà organisé dans plusieurs pays. Nous allons l’accompagner à pouvoir atteindre ses résultats. Si nous avons de bons résultats, nous aurons la chance de travailler sur d’autres projets avec IPAS et avec d’autres partenaires. Cela va aussi dans le sens des objectifs de notre organisation qui sont de promouvoir la santé et les bonnes pratiques", espère le président du REMAPSEN.


tls/cmas
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