Les femmes de l’association Ahoundjouè ont, au cours d’une causerie débat, mercredi 07 juillet 2021, demandé la prise en charge de la jeunesse afin de retrouver la cohésion sociale à Toumodi.
La présidente du consortium des ONG dénommée « Vivre sans violence», Nathalie Kouakou dit avoir initié cette cette rencontre entre les femmes et les jeunes à la mosquée principale de Toumodi pour briser le mur de méfiance entre les populations et partager les expériences qui peuvent ramener la cohésion.
Après avoir reconnu l’existence de la fracture sociale liée à la tragédie de la crise post-électorale, les femmes de la ville, regroupées au sein de cette association dénommée Ahoundjouè qui signifie “cohésion et paix” ont fait des propositions qui tournent autour de la prise en charge des jeunes.
La présidente de ladite association, Mme Célestine Digbo a estimé que l’oisiveté des jeunes les expose aux propositions indécentes des politiciens.
«Si le gouvernement arrive à donner du travail aux jeunes, occupés qu’ils seront, ils n’auront plus le temps d’écouter les politiciens qui les incitent à la violence », a-t-elle indiqué.
Quant à sa collègue, conseillère de cette même association, Aicha Diallo, elle a proposé la destruction des fumoirs qui rend les jeunes insoumis
«Toumodi est infesté de fumoirs dans les écoles, dans les quartiers. Nous n’arrivons plus à maitriser nos jeunes lorsqu’ils sont sous l’effet de ces stupéfiants. Alors ces fumoirs doivent être détruits. Ainsi quand nous parlerons aux enfants, ils nous écouterons».
Constatant l’absence des jeunes à cette causerie débat, l’imam Mamadou Diakité a promis impliquer tous les imams afin que les jeunes soient présents aux échanges avec le consortium des ONG.
(AIP)
gba/sdaf/fmo
La présidente du consortium des ONG dénommée « Vivre sans violence», Nathalie Kouakou dit avoir initié cette cette rencontre entre les femmes et les jeunes à la mosquée principale de Toumodi pour briser le mur de méfiance entre les populations et partager les expériences qui peuvent ramener la cohésion.
Après avoir reconnu l’existence de la fracture sociale liée à la tragédie de la crise post-électorale, les femmes de la ville, regroupées au sein de cette association dénommée Ahoundjouè qui signifie “cohésion et paix” ont fait des propositions qui tournent autour de la prise en charge des jeunes.
La présidente de ladite association, Mme Célestine Digbo a estimé que l’oisiveté des jeunes les expose aux propositions indécentes des politiciens.
«Si le gouvernement arrive à donner du travail aux jeunes, occupés qu’ils seront, ils n’auront plus le temps d’écouter les politiciens qui les incitent à la violence », a-t-elle indiqué.
Quant à sa collègue, conseillère de cette même association, Aicha Diallo, elle a proposé la destruction des fumoirs qui rend les jeunes insoumis
«Toumodi est infesté de fumoirs dans les écoles, dans les quartiers. Nous n’arrivons plus à maitriser nos jeunes lorsqu’ils sont sous l’effet de ces stupéfiants. Alors ces fumoirs doivent être détruits. Ainsi quand nous parlerons aux enfants, ils nous écouterons».
Constatant l’absence des jeunes à cette causerie débat, l’imam Mamadou Diakité a promis impliquer tous les imams afin que les jeunes soient présents aux échanges avec le consortium des ONG.
(AIP)
gba/sdaf/fmo