Avant ces différentes visites aux bases du PDCI-RDA, tous les militants s'interrogeaient sur l'immobilisme momentané du Président de notre parti. Maintenant que le chef du PDCI-RDA bouge et draine du monde à tous ses meetings ; que faisons-nous de la quintessence de ses messages pour amener la base à suivre et à s'approprier les différents discours du chef? Ses sorties sont certes des occasions de retrouvailles familiales politiques et festives pour le dynamisme du parti. Mais elles sont aussi, à travers les propos tenus par le chef, des mots d'ordre, des enseignements et la démonstration de son engagement politique. Nous sommes dans un contexte politique hybride loin de la normalité où chaque parti politique doit pouvoir oblitérer, marquer d'une empreinte l'espace politique pour ne pas faire un faux saut aux élections à cause de la roublardise d'un filon du Fpi. Qui joue plus à casser les partis politiques adverses qu'à créer les conditions véritables d'une sortie de crise sans heurts. Le PDCI-RDA est le parti le plus visé compte tenu de sa majorité sociologique, de sa grande expérience de la gestion des Hommes et des affaires publiques et surtout du sérieux de son président et candidat à la l'élection présidentielle. Henri KONAN BEDIE rend visite à ses militants depuis le 22 septembre 2007. Il parcourt la Côte d'Ivoire en grand prophète de "la dynamique de l'espoir nouveau d'une Côte d'Ivoire d'espérance, de la dynamique d'une Côte d'Ivoire qui rassemble dans la solidarité et le travail pour le développement, le progrès et le bonheur dans la paix et dans la justice." Bédié parle, il parle et parle avec beaucoup de responsabilité. Il parle en connaisseur de la cause ivoirienne. En homme d'Etat averti! Il s'adresse aux Ivoiriens à travers ses militants nombreux pendant ses meetings. Dans ses adresses, il invite les Ivoiriens à s'approprier la sortie de crise en mettant la pression sur les tenants du processus afin que la Côte d'Ivoire sorte de cette situation fétide. Lui et son parti ne sont pour les coups politiques tordus, les coups d'Etat. Il veut que notre pays sorte du désordre institutionnel imposé par la refondation par des élections justes, crédibles et transparentes pour faire face aux défis du troisième millénaire dont la première décade a été ratée à cause des mauvais démocrates au pouvoir. Pour y arriver, Bédié parle depuis Dabou ; il vient de parler dans le Sud Comoé. Il refuse de "verser dans les faiblesses de la pensée unique." Et partout où il passe, les Ivoiriens sont atteints d'hystérie dans les hameaux, campements, villages, sous préfectures, préfectures, villes et départements. Bédié est adulé! Bédié est populaire! Cette popularité, les armes n'ont pu l'effacer dans le cœur des Ivoiriens! Bédié, l'incompris d'hier, est devenu le héros de la renaissance de la Côte d'Ivoire après dix ans de naufrage collectif orchestré par le Fpi et les sorciers de la refondation de notre pays. Henri KONAN BEIDE livre des messages très forts! Qu'en faisons-nous sur le terrain, dans nos bases et même au sommet du parti? Son dernier message le plus fort lors de son long séjour dans le sud Comoé :
"TAISONS NOS QUERELLES!" De quelles querelles parle le chef du plus grand parti politique de Côte d'Ivoire ? Ce sont les dissensions entre nous, la jalousie, le dénigrement pour des positionnements auprès du chef. S'adressant aux militants du PDCI-RDA, il s'adresse particulièrement à tous ceux qui ont la charge de créer les conditions de la cohésion au sein de notre parti. Il invite le Pr Alphonse DJEDJE MADY, Secrétaire Général du PDCI-RDA, "la maman" Henriette DAO COULIBALY, Présidente nationale de l'UFPDCI-RDA, "le frère" KOUADIO KONAN Bertin, Président national de la JPDCI-RDA et tous ceux qui ont en charge le maintien de la cohésion, de la solidarité agissante et de la fraternité militante au sein du parti (Délégués Départementaux et Communaux, Secrétaires Généraux des Sections et Présidents des comités de base) à regarder dans leur rétroviseur pour savoir si tout va bien derrière eux. Et faire en sorte que celles-ci soient effectives. En s'humiliant comme le Président du parti pour tendre la main à tous ceux qui, hier, se sont mis en retrait de la vie du parti à cause d'une quelconque frustration ou un mépris manifesté par ses dirigeants. Il est temps que nous nous retrouvions tous. Aux élections, les voix s'additionnent et aucune voix ne doit être perdue. C'est en ce moment-là que le rôle du dirigeant politique devient celui du berger qui part toujours à la recherche de la brebis égarée ou perdue. Car 7 ans après (5 avril 2002) la mise en place de la direction du parti, 6ans après la mise en place des structures spécialisées de la jeunesse (30 mai 2003) et de la femme (15 août 2003) et des nominations des délégués départementaux et communaux (août 2003); le temps est venu de revoir ou de réviser ce qui n'a pas marché et qui a dû provoquer des défections, des mises en retrait volontaire ou des silences à l'allure démissionnaire pour remettre la machine à plomb. "Taire nos querelles" veut dire que nos responsables, à quelque niveau qu'ils soient, doivent être capables de faire leur mea culpa vis-à-vis des militants frustrés ou méprisés à un moment donné pour rassembler les membres de leur bureau respectif et créer les conditions réelles pour une victoire totale du parti à la présidentielle et à toutes les élections. A travers ce message, le Président Henri KONAN BEDIE fait preuve d'un grand courage politique en reconnaissant qu'au sein de son parti il y a quelques grincements de dents auxquels il faut mettre un terme total pour aller en rangs serrés à la recherche de cette victoire à notre portée. Il est conscient qu'en demandant non seulement pardon à tous ceux qui auraient souffert à cause de sa politique et peut-être à cause de sa personne en tant que Président de la République et Président du PDCI-RDA mais il donne-là, l'occasion à tous ceux qui ont une responsabilité déléguée de son pouvoir de chef du PDCI-RDA d'en faire autant. Il est très beau d'être dans les cortèges officiels du chef du parti et prendre place à ses côtés dans les tribunes. Mais il serait encore mieux que ses messages de pardon, de réconciliation, de cohésion et d'ouverture au sein du parti ne soient pas vains. Que ceux qui ont les oreilles les entendent et les mettent en application. Pour ne pas faire comme ses méchants au cœur de pierre qui vont à la messe tous les dimanches et qui sont fiers d'avoir salué le prêtre et ne retiennent rien de son homélie sur le pardon et la réconciliation. Et, en sortant de l'église, leur cœur devient encore plus dur en ne se remettant pas en cause dans leur façon d'agir. Pourtant, ils sont toujours heureux d'avoir pris part à la messe. N'est-ce pas sur ces défauts que le grand homme d'Etat, le père fondateur Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, s'est-il interrogé : "Ai-je fait, bien fait ce que je devais pour mon pays?" Ici, on paraphraserait autrement en écrivant : Ai-je fait, bien fait ce que je devais pour mon parti, le PDCI-RDA ? Ai-je accompli, bien accompli dans le rassemblement et la cohésion ma mission de chef d'une instance du parti ? Avant les futures batailles électorales qui s'annoncent âpres et qui ne sont pas gagnées d'avance tant l'être humain ressemble à un climat par ses changements et ses volte face.
Ange DAGARET DASSAUD
angedagaret@yahoo.fr
"TAISONS NOS QUERELLES!" De quelles querelles parle le chef du plus grand parti politique de Côte d'Ivoire ? Ce sont les dissensions entre nous, la jalousie, le dénigrement pour des positionnements auprès du chef. S'adressant aux militants du PDCI-RDA, il s'adresse particulièrement à tous ceux qui ont la charge de créer les conditions de la cohésion au sein de notre parti. Il invite le Pr Alphonse DJEDJE MADY, Secrétaire Général du PDCI-RDA, "la maman" Henriette DAO COULIBALY, Présidente nationale de l'UFPDCI-RDA, "le frère" KOUADIO KONAN Bertin, Président national de la JPDCI-RDA et tous ceux qui ont en charge le maintien de la cohésion, de la solidarité agissante et de la fraternité militante au sein du parti (Délégués Départementaux et Communaux, Secrétaires Généraux des Sections et Présidents des comités de base) à regarder dans leur rétroviseur pour savoir si tout va bien derrière eux. Et faire en sorte que celles-ci soient effectives. En s'humiliant comme le Président du parti pour tendre la main à tous ceux qui, hier, se sont mis en retrait de la vie du parti à cause d'une quelconque frustration ou un mépris manifesté par ses dirigeants. Il est temps que nous nous retrouvions tous. Aux élections, les voix s'additionnent et aucune voix ne doit être perdue. C'est en ce moment-là que le rôle du dirigeant politique devient celui du berger qui part toujours à la recherche de la brebis égarée ou perdue. Car 7 ans après (5 avril 2002) la mise en place de la direction du parti, 6ans après la mise en place des structures spécialisées de la jeunesse (30 mai 2003) et de la femme (15 août 2003) et des nominations des délégués départementaux et communaux (août 2003); le temps est venu de revoir ou de réviser ce qui n'a pas marché et qui a dû provoquer des défections, des mises en retrait volontaire ou des silences à l'allure démissionnaire pour remettre la machine à plomb. "Taire nos querelles" veut dire que nos responsables, à quelque niveau qu'ils soient, doivent être capables de faire leur mea culpa vis-à-vis des militants frustrés ou méprisés à un moment donné pour rassembler les membres de leur bureau respectif et créer les conditions réelles pour une victoire totale du parti à la présidentielle et à toutes les élections. A travers ce message, le Président Henri KONAN BEDIE fait preuve d'un grand courage politique en reconnaissant qu'au sein de son parti il y a quelques grincements de dents auxquels il faut mettre un terme total pour aller en rangs serrés à la recherche de cette victoire à notre portée. Il est conscient qu'en demandant non seulement pardon à tous ceux qui auraient souffert à cause de sa politique et peut-être à cause de sa personne en tant que Président de la République et Président du PDCI-RDA mais il donne-là, l'occasion à tous ceux qui ont une responsabilité déléguée de son pouvoir de chef du PDCI-RDA d'en faire autant. Il est très beau d'être dans les cortèges officiels du chef du parti et prendre place à ses côtés dans les tribunes. Mais il serait encore mieux que ses messages de pardon, de réconciliation, de cohésion et d'ouverture au sein du parti ne soient pas vains. Que ceux qui ont les oreilles les entendent et les mettent en application. Pour ne pas faire comme ses méchants au cœur de pierre qui vont à la messe tous les dimanches et qui sont fiers d'avoir salué le prêtre et ne retiennent rien de son homélie sur le pardon et la réconciliation. Et, en sortant de l'église, leur cœur devient encore plus dur en ne se remettant pas en cause dans leur façon d'agir. Pourtant, ils sont toujours heureux d'avoir pris part à la messe. N'est-ce pas sur ces défauts que le grand homme d'Etat, le père fondateur Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, s'est-il interrogé : "Ai-je fait, bien fait ce que je devais pour mon pays?" Ici, on paraphraserait autrement en écrivant : Ai-je fait, bien fait ce que je devais pour mon parti, le PDCI-RDA ? Ai-je accompli, bien accompli dans le rassemblement et la cohésion ma mission de chef d'une instance du parti ? Avant les futures batailles électorales qui s'annoncent âpres et qui ne sont pas gagnées d'avance tant l'être humain ressemble à un climat par ses changements et ses volte face.
Ange DAGARET DASSAUD
angedagaret@yahoo.fr