La décision d’expulser le directeur général de la société MTN, après l’éclatement de l’affaire d’escroquerie de 65 millions de FCFA dont est à l’origine une secrétaire à la présidence de la République, ne rencontre pas l’assentiment de l’organisme “Action pour la protection des droits de l’homme” (APDH).
Samedi dernier, au cours d’un déjeuner de presse au restaurant BMW aux II-Plateaux, Me Gouaméné Hervé, avocat et président de l’APDH a condamné cette décision d’expulsion qui, selon lui, viole le respect de droits de l’homme. “Etant le plaignant et un témoin capital dans cette affaire, M. M’Poré Aimable, DG de MTN ne devait pas faire l’objet d’une mesure précipitée d’expulsion du territoire ivoirien. Même si cette mesure est légale, en revanche, cette décision est illégitime car elle porte un frein à la manifestation de la vérité lors du procès qui s’ouvre mardi prochain. Pis, le délai de 5 jours pour quitter le territoire et qui court depuis le jeudi 5 février, ne permettra pas à cette personnalité de dire devant tout le monde tout ce qu’il sait de cette affaire et dépendre véritablement ses intérêts”, a indiqué Me Gouaméné Hervé.
Pour le défenseur des droits de l’homme, cette mesure d’expulsion est arbitraire et attentatoire aux droits humains.
“M’Poré Aimable peut saisir les tribunaux à l’effet d’annuler la décision d’expulsion. Et s’il le fait, nous pouvons le défendre pour cela”, a ajouté le président de l’APDH pour qui, si le DG de MTN était présent au procès, il pourrait donner les raisons de l’inscription “Don au chef de l’Etat” dans les livres de sa société de téléphonie cellulaire. Ce qui lui vaut aujourd’hui d’être expulsé par le ministère de l’Intérieur alors qu’il est témoin-victime.
Me Gouaméné Hervé a, par ailleurs, demandé au cours de la rencontre de samedi dernier, l’indemnisation de toutes les victimes des déchets toxiques sans exception, la liberté provisoire de certains prévenus et des dirigeants de la filière café-cacao incarcérés à la MACA et la tenue effective des élections pour mettre fin aux “souffrances des Ivoiriens”.
Didier Kéï
Samedi dernier, au cours d’un déjeuner de presse au restaurant BMW aux II-Plateaux, Me Gouaméné Hervé, avocat et président de l’APDH a condamné cette décision d’expulsion qui, selon lui, viole le respect de droits de l’homme. “Etant le plaignant et un témoin capital dans cette affaire, M. M’Poré Aimable, DG de MTN ne devait pas faire l’objet d’une mesure précipitée d’expulsion du territoire ivoirien. Même si cette mesure est légale, en revanche, cette décision est illégitime car elle porte un frein à la manifestation de la vérité lors du procès qui s’ouvre mardi prochain. Pis, le délai de 5 jours pour quitter le territoire et qui court depuis le jeudi 5 février, ne permettra pas à cette personnalité de dire devant tout le monde tout ce qu’il sait de cette affaire et dépendre véritablement ses intérêts”, a indiqué Me Gouaméné Hervé.
Pour le défenseur des droits de l’homme, cette mesure d’expulsion est arbitraire et attentatoire aux droits humains.
“M’Poré Aimable peut saisir les tribunaux à l’effet d’annuler la décision d’expulsion. Et s’il le fait, nous pouvons le défendre pour cela”, a ajouté le président de l’APDH pour qui, si le DG de MTN était présent au procès, il pourrait donner les raisons de l’inscription “Don au chef de l’Etat” dans les livres de sa société de téléphonie cellulaire. Ce qui lui vaut aujourd’hui d’être expulsé par le ministère de l’Intérieur alors qu’il est témoin-victime.
Me Gouaméné Hervé a, par ailleurs, demandé au cours de la rencontre de samedi dernier, l’indemnisation de toutes les victimes des déchets toxiques sans exception, la liberté provisoire de certains prévenus et des dirigeants de la filière café-cacao incarcérés à la MACA et la tenue effective des élections pour mettre fin aux “souffrances des Ivoiriens”.
Didier Kéï