ABIDJAN - Le tribunal d`Abidjan a requis mardi douze mois de prison ferme contre l`ex-secrétaire du président ivoirien Laurent Gbagbo, accusée d`avoir volé plus de 100.000 euros à une compagnie de téléphonie mobile "en usant de sa qualité".
Le parquet a également demandé "300.000 FCFA (455 euros) d`amende" à cette ex-secrétaire, Emilienne Gomé, pour "escroquerie".
Le verdict de l`affaire doit être rendu mercredi.
Selon l`accusation, Mme Gomé avait demandé à la compagnie de téléphonie mobile MTN-CI un don de plus de 100.000 euros pour venir en aide à des populations sinistrées dans le centre du pays, somme qui lui aurait été versée.
Le directeur de MTN-CI, Aimable Mporé, fait lui l`objet d`un arrêté d`expulsion dans le cadre de cette même affaire pour avoir tenté de "jeter le discrédit" sur le président Gbagbo en faisant ce prétendu "don" de plus de 100.000 euros. Il était absent lors du procès mardi.
Le président Gbagbo, constitué "partie civile", a demandé "la condamnation au franc symbolique" de son ex-collaboratrice pour "atteinte à sa probité", a affirmé l`un de ses avocats, Me Kouassi Allah.
Dans un communiqué diffusé mardi, M. Mporé a présenté ses "excuses" au chef de l`Etat ivoirien, affirmant n`avoir "à aucun moment, eu la moindre intention de nuire soit directement, soit indirectement à (sa) réputation".
L`entreprise de téléphonie mobile MTN-CI, filiale du groupe sud-africain MTN Group, a affirmé avoir "agi de bonne foi" dans cette affaire, même si elle "reconnaît que des manquements ont pu être commis" à son niveau.
Pour la compagnie, "le directeur général de MTN-CI a été victime d`une escroquerie évidente".
Le parquet a également demandé "300.000 FCFA (455 euros) d`amende" à cette ex-secrétaire, Emilienne Gomé, pour "escroquerie".
Le verdict de l`affaire doit être rendu mercredi.
Selon l`accusation, Mme Gomé avait demandé à la compagnie de téléphonie mobile MTN-CI un don de plus de 100.000 euros pour venir en aide à des populations sinistrées dans le centre du pays, somme qui lui aurait été versée.
Le directeur de MTN-CI, Aimable Mporé, fait lui l`objet d`un arrêté d`expulsion dans le cadre de cette même affaire pour avoir tenté de "jeter le discrédit" sur le président Gbagbo en faisant ce prétendu "don" de plus de 100.000 euros. Il était absent lors du procès mardi.
Le président Gbagbo, constitué "partie civile", a demandé "la condamnation au franc symbolique" de son ex-collaboratrice pour "atteinte à sa probité", a affirmé l`un de ses avocats, Me Kouassi Allah.
Dans un communiqué diffusé mardi, M. Mporé a présenté ses "excuses" au chef de l`Etat ivoirien, affirmant n`avoir "à aucun moment, eu la moindre intention de nuire soit directement, soit indirectement à (sa) réputation".
L`entreprise de téléphonie mobile MTN-CI, filiale du groupe sud-africain MTN Group, a affirmé avoir "agi de bonne foi" dans cette affaire, même si elle "reconnaît que des manquements ont pu être commis" à son niveau.
Pour la compagnie, "le directeur général de MTN-CI a été victime d`une escroquerie évidente".