L`homme qui tient les destinées de la Côte d`Ivoire actuelle est le même que celui qui dirigeait l`opposition. Rien n`a changé dans son comportement face aux esprits cupides. Voilà l`homme, Gbagbo, contrastant avec ses prédécesseurs au Palais présidentiel.
Depuis l`ébruitement de l`escroquerie portant sur plus de 65 millions de nos francs au détriment de la société Mtn et de l`image de marque du Président de la République et dont la principale concernée, Emilienne Bléhon épouse Gomé Gnohité, la presse nationale en a fait son chou gras. Pour certains, le chef de l`Etat est à saluer pour avoir agi en saisissant la justice. D`autres en revanche, estiment que le geste manque de promptitude. Ces derniers arguant qu`il y a longtemps que Laurent Gbagbo aurait du user de célérité pour sévir dans son entourage. Un entourage pas toujours délicat et dont certains membres s`emploient à s`improviser businessmen et affairistes que d`être de vrais collaborateurs attentifs, attentionnés, à l`écoute et prêts à exécuter le moindre ordre du patron. Les tenants de cette dernière assertion semblent ne pas bien apprécier le parcours de l`actuel chef de l`Etat. On pourrait même dire qu`ils ignorent les précédents actes posés par Gbagbo, d`une part, dans l`opposition et d’autre part depuis son accession au pouvoir en octobre 2000. Au demeurant, ce Gbagbo-là qui, aujourd`hui, part en guerre contre les mauvaises pratiques dans son entourage immédiat est le même que celui d`hier. C`est dire que l`opposant est resté égal à lui-même et son avènement à la magistrature suprême de la Côte d`Ivoire n`a changé d`un iota son reflexe d`homme politique intègre dénué de toute compromission. Pourquoi Laurent Gbagbo n`a pas changé et est resté le même que hier.
Intègre dans l`opposition
Dès 1990, le multipartisme refait surface dans le paysage politique ivoirien. La floraison de partis et associations politiques coïncide avec le printemps de la presse pluraliste. Conscient de la force prépondérante de la presse dans la propagande de ses idées et de la vision de la politique de rupture qu`il compte engager, le Front populaire ivoirien (Fpi) met en place une société éditrice du nom de Sadea Edition. Cette société édite le journal Le Nouvel Horizon qui deviendra plus tard La Voie puis Notre Voie. Parmi ses actionnaires, l`on compte de nombreux camarades de lutte dont Paul Arnaud en qualité de gérant de la société. Notons que ce dernier a des affinités avec Laurent Gbagbo alors, Secrétaire général du Fpi. A la suite d`une malversation financière de nature à jeter le discrédit sur le jeune parti politique qui se positionnait déjà comme une poche de moralité, malversation dont Paul Arnaud s`avérera la pièce maitresse, le conseil d`administration de Sadea Edition n`hésita pas à se séparer de son gérant. On comprendra plus tard que bien que le conseil d`administration soit animé par d`autres personnalités, cette décision de révocation découlait de la volonté du Secrétaire général Laurent Gbagbo de se séparer de la brebis galeuse fut-elle un ``frère``. Laurent Gbagbo venait ainsi de proroger un pacte d`intégrité morale avec une ligne de conduite qui se démarque des vieux clichés du régime d`Houphouët-Boigny dont il a toujours été le grand pourfendeur. Mieux, il prenait rendez-vous avec l`histoire. Un rendez-vous qu`il honorera plus tard avec l`affaire Louis-André Dakoury Tabley, un autre ``frère``. Ce dernier, se prévalant certainement de cette affinité avec son ``frère`` Gbagbo, se serait permis des malversations dans la gestion de la rotative qui imprimait le journal Le Nouvel Horizon. Il ne connu pas meilleur sort que Paul-Arnaud. Il y a des exemples pas forcément du même registre, c`est le cas des députés Amon Atsé Jean, Amon N`Cho Charles, Georges Gougnan. Tous du Fpi, ils s`étaient entendus avec les députés Pdci Bouéka Nabo Clément et Séa Jean Honoré et s`étaient accordés pour mission d`aller retrouver Houphouët-Boigny à Paris en vue de lui demander sa clémence afin qu`il consente à libérer les prisonniers du 18 février 1992. Si le bannissement des députés Fpi était plus d`ordre idéologique, cela n`empêchait pas à cette époque, les mauvaises langues de les accuser d`avoir perçu de fortes sommes d`argent de la part du Pdci-Rda. Encore une affaire d`argent qui venait d`égratigner l`image de marque du Secrétaire général du Fpi.
La constance
L`opération main propre lancée par l`actuel chef de l`Etat n`est donc pas un cheveu dans la soupe, loin s`en faut. Laurent Gbagbo est coutumier à nettoyer les écuries lorsque cela s`impose et quand il sent que son entourage devient de plus en plus cupide. Il est vrai qu`il ne sévit pas au premier coup et cela ne saurait vouloir dire qu`il ferme les yeux sur les mauvais comportements. Mais Laurent Gbagbo est un chef, au vrai sens du mot, celui qui conseille puis reprend, avant de passer à l`acte de révocation, lequel acte demeure le dernier recours lorsqu`il y est contraint par des méfaits récurrents. C`est certainement dans ce registre que s`inscrivent les affaires Allou Eugène et Colonel Logbo respectivement ex-Directeur du protocole d`Etat et chef d`Etat-major particulier du Président de la République. Des affaires portées au grand jour par un communiqué officiel. La goutte d`eau ayant débordé le vase. En effet, l`attention du chef de l`Etat ivoirien était attirée par des cris d`orfraie et des récriminations qui faisaient de ces deux proches collaborateurs des personnalités très gênantes pour l`image d`un chef de l`Etat intègre qu`il s`évertue à se construire. La voix du peuple se faisait très retentissante à leur endroit. Pour certains, Allou, Logbo et d`autres ``Conseillers`` n`étaient rien d`autre que des " coupeurs de routes" (personnes par l`entremise desquelles le Président faisait des dons qui n`arrivaient jamais à leurs destinataires initiaux ou avec un peu de chance arrivent à moitié, les intermédiaires s`étant servis d`avance), et pour d`autres, des affairistes usant du nom et de l`image de marque du patron pour se faire de l`argent au détriment des opérateurs économiques. Ainsi, l`affaire des jeunes patriotes qui s`estimaient lésés quand d`autres voyaient des portes présidentielles toutes ouvertes. L`on se souvient encore de la bastonnade d`Eugène Djué qui tentait en vain de rencontrer le chef de l`Etat la veille des fêtes du nouvel an 2008, Touré Moussa Zéguen du Gpp verrouillé également, Elie Hallassou, le Libanais de Gbagbo, président fondateur d`un mouvement de soutien aux idéaux du chef de l`Etat empêché de voir son idole malgré un rendez-vous d`audience bien calé. Ce dernier, licencié par son employeur, lutte pour se faire entendre, il accuse les Conseillers du chef de l`Etat de lui barrer la route. Plusieurs fois rabroué aux portillons du Palais présidentiel, Elie Hallassou trouvera utile de vouer son salut à une lettre ouverte adressée au Président Gbagbo largement publiée, le mercredi 26 septembre 2007, par la presse. Dans cette lettre, le Libanais de Gbagbo pointait un doigt accusateur sur " l`entourage du Président de la République " et posait la question au numéro un des Patriotes de savoir " si finalement le combat que je mène ne plaît pas à votre entourage ". Au centre de toutes ces récriminations: l`argent, toujours l`argent et encore l’argent.
Mais on finira par s`en rendre compte un jour, que Laurent Gbagbo a de très bons rapports avec l`argent, pas qu`il n`en aime pas. Mais il n`en a jamais fait une fin en soi pour satisfaire une cupidité. C`est plutôt ceux qu`il a appelés à ses côtés pour travailler avec lui qui ont des véritables problèmes avec l`argent. La preuve vient d`être une fois de plus donnée par l`affaire " une secrétaire de Gbagbo escroque plus de 65 millions à Mtn ". Un autre Président de la République avant lui aurait verrouillé l`affaire et empêché qu`elle s`ébruite, de peur de voir son image traînée dans la boue de la gabegie du pouvoir. Ceux des détracteurs dans l`opposition politique qui pensent tenir le bon bout pour tenter d`affaiblir le Président Gbagbo se fourrent le doigt dans l`œil. Le matraquage médiatique qui entoure cette affaire " Secrétaire du Président-Mtn " pourrait avoir son effet boumerang. De fait, de tous les Présidents de la République, chefs de l`Etat qui se sont succédé au Palais de la Présidence, seul Laurent Gbagbo a eu le courage de sanctionner publiquement ses proches collaborateurs. Sans jamais se préoccuper de sa côte de popularité. Du temps de Félix Houphouët-Boigny à celui d`Henri Konan Bédié en passant par le Général Robert Guéi, les scandales financiers ont toujours la peau dure. Sans que le locataire du Palais ne prenne des mesures coercitives. Sous Houphouët-Boigny, Bédié, alors ministre de l`Economie et des Finances, pouvait détourner des milliards du complexe sucrier sans qu`il n`encoure de peine. Au contraire, il pouvait bénéficier d`une promotion comme Ambassadeur à l`étranger. Cette règle fera date quand Bédié lui-même accède au pouvoir. Ses ministres et proches collaborateurs s`abonnaient aux détournements de denier public. Les affaires Adiaké Koutouan, Constructor, Roger Nasra, 18 millions de l`Union européenne, des kilos d`or transformés en cuivre avec le ministre Dibonan Koné, etc. Aucune de ces affaires, bien que ébruitées, ne seront sanctionnées ni par un procès, ni par le Président Bédié. Tout se déroulait comme si l`on n`avait de compte à rendre à personne. La saisine de la justice par le Président Gbagbo dans toute affaire l`impliquant ou impliquant son collaborateur est tout en son honneur. Et donc, si l`on peut dire que le Président n`innove pas en la matière, ce n`est qu`un simple spleen pour dire qu`il a sévi par le passé contre les brebis galeuses susmentionnées. Car, à l`évidence, l`actuel Président de la République de Côte d`Ivoire inaugure une nouvelle ère de gestion et de bonne gouvernance.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Depuis l`ébruitement de l`escroquerie portant sur plus de 65 millions de nos francs au détriment de la société Mtn et de l`image de marque du Président de la République et dont la principale concernée, Emilienne Bléhon épouse Gomé Gnohité, la presse nationale en a fait son chou gras. Pour certains, le chef de l`Etat est à saluer pour avoir agi en saisissant la justice. D`autres en revanche, estiment que le geste manque de promptitude. Ces derniers arguant qu`il y a longtemps que Laurent Gbagbo aurait du user de célérité pour sévir dans son entourage. Un entourage pas toujours délicat et dont certains membres s`emploient à s`improviser businessmen et affairistes que d`être de vrais collaborateurs attentifs, attentionnés, à l`écoute et prêts à exécuter le moindre ordre du patron. Les tenants de cette dernière assertion semblent ne pas bien apprécier le parcours de l`actuel chef de l`Etat. On pourrait même dire qu`ils ignorent les précédents actes posés par Gbagbo, d`une part, dans l`opposition et d’autre part depuis son accession au pouvoir en octobre 2000. Au demeurant, ce Gbagbo-là qui, aujourd`hui, part en guerre contre les mauvaises pratiques dans son entourage immédiat est le même que celui d`hier. C`est dire que l`opposant est resté égal à lui-même et son avènement à la magistrature suprême de la Côte d`Ivoire n`a changé d`un iota son reflexe d`homme politique intègre dénué de toute compromission. Pourquoi Laurent Gbagbo n`a pas changé et est resté le même que hier.
Intègre dans l`opposition
Dès 1990, le multipartisme refait surface dans le paysage politique ivoirien. La floraison de partis et associations politiques coïncide avec le printemps de la presse pluraliste. Conscient de la force prépondérante de la presse dans la propagande de ses idées et de la vision de la politique de rupture qu`il compte engager, le Front populaire ivoirien (Fpi) met en place une société éditrice du nom de Sadea Edition. Cette société édite le journal Le Nouvel Horizon qui deviendra plus tard La Voie puis Notre Voie. Parmi ses actionnaires, l`on compte de nombreux camarades de lutte dont Paul Arnaud en qualité de gérant de la société. Notons que ce dernier a des affinités avec Laurent Gbagbo alors, Secrétaire général du Fpi. A la suite d`une malversation financière de nature à jeter le discrédit sur le jeune parti politique qui se positionnait déjà comme une poche de moralité, malversation dont Paul Arnaud s`avérera la pièce maitresse, le conseil d`administration de Sadea Edition n`hésita pas à se séparer de son gérant. On comprendra plus tard que bien que le conseil d`administration soit animé par d`autres personnalités, cette décision de révocation découlait de la volonté du Secrétaire général Laurent Gbagbo de se séparer de la brebis galeuse fut-elle un ``frère``. Laurent Gbagbo venait ainsi de proroger un pacte d`intégrité morale avec une ligne de conduite qui se démarque des vieux clichés du régime d`Houphouët-Boigny dont il a toujours été le grand pourfendeur. Mieux, il prenait rendez-vous avec l`histoire. Un rendez-vous qu`il honorera plus tard avec l`affaire Louis-André Dakoury Tabley, un autre ``frère``. Ce dernier, se prévalant certainement de cette affinité avec son ``frère`` Gbagbo, se serait permis des malversations dans la gestion de la rotative qui imprimait le journal Le Nouvel Horizon. Il ne connu pas meilleur sort que Paul-Arnaud. Il y a des exemples pas forcément du même registre, c`est le cas des députés Amon Atsé Jean, Amon N`Cho Charles, Georges Gougnan. Tous du Fpi, ils s`étaient entendus avec les députés Pdci Bouéka Nabo Clément et Séa Jean Honoré et s`étaient accordés pour mission d`aller retrouver Houphouët-Boigny à Paris en vue de lui demander sa clémence afin qu`il consente à libérer les prisonniers du 18 février 1992. Si le bannissement des députés Fpi était plus d`ordre idéologique, cela n`empêchait pas à cette époque, les mauvaises langues de les accuser d`avoir perçu de fortes sommes d`argent de la part du Pdci-Rda. Encore une affaire d`argent qui venait d`égratigner l`image de marque du Secrétaire général du Fpi.
La constance
L`opération main propre lancée par l`actuel chef de l`Etat n`est donc pas un cheveu dans la soupe, loin s`en faut. Laurent Gbagbo est coutumier à nettoyer les écuries lorsque cela s`impose et quand il sent que son entourage devient de plus en plus cupide. Il est vrai qu`il ne sévit pas au premier coup et cela ne saurait vouloir dire qu`il ferme les yeux sur les mauvais comportements. Mais Laurent Gbagbo est un chef, au vrai sens du mot, celui qui conseille puis reprend, avant de passer à l`acte de révocation, lequel acte demeure le dernier recours lorsqu`il y est contraint par des méfaits récurrents. C`est certainement dans ce registre que s`inscrivent les affaires Allou Eugène et Colonel Logbo respectivement ex-Directeur du protocole d`Etat et chef d`Etat-major particulier du Président de la République. Des affaires portées au grand jour par un communiqué officiel. La goutte d`eau ayant débordé le vase. En effet, l`attention du chef de l`Etat ivoirien était attirée par des cris d`orfraie et des récriminations qui faisaient de ces deux proches collaborateurs des personnalités très gênantes pour l`image d`un chef de l`Etat intègre qu`il s`évertue à se construire. La voix du peuple se faisait très retentissante à leur endroit. Pour certains, Allou, Logbo et d`autres ``Conseillers`` n`étaient rien d`autre que des " coupeurs de routes" (personnes par l`entremise desquelles le Président faisait des dons qui n`arrivaient jamais à leurs destinataires initiaux ou avec un peu de chance arrivent à moitié, les intermédiaires s`étant servis d`avance), et pour d`autres, des affairistes usant du nom et de l`image de marque du patron pour se faire de l`argent au détriment des opérateurs économiques. Ainsi, l`affaire des jeunes patriotes qui s`estimaient lésés quand d`autres voyaient des portes présidentielles toutes ouvertes. L`on se souvient encore de la bastonnade d`Eugène Djué qui tentait en vain de rencontrer le chef de l`Etat la veille des fêtes du nouvel an 2008, Touré Moussa Zéguen du Gpp verrouillé également, Elie Hallassou, le Libanais de Gbagbo, président fondateur d`un mouvement de soutien aux idéaux du chef de l`Etat empêché de voir son idole malgré un rendez-vous d`audience bien calé. Ce dernier, licencié par son employeur, lutte pour se faire entendre, il accuse les Conseillers du chef de l`Etat de lui barrer la route. Plusieurs fois rabroué aux portillons du Palais présidentiel, Elie Hallassou trouvera utile de vouer son salut à une lettre ouverte adressée au Président Gbagbo largement publiée, le mercredi 26 septembre 2007, par la presse. Dans cette lettre, le Libanais de Gbagbo pointait un doigt accusateur sur " l`entourage du Président de la République " et posait la question au numéro un des Patriotes de savoir " si finalement le combat que je mène ne plaît pas à votre entourage ". Au centre de toutes ces récriminations: l`argent, toujours l`argent et encore l’argent.
Mais on finira par s`en rendre compte un jour, que Laurent Gbagbo a de très bons rapports avec l`argent, pas qu`il n`en aime pas. Mais il n`en a jamais fait une fin en soi pour satisfaire une cupidité. C`est plutôt ceux qu`il a appelés à ses côtés pour travailler avec lui qui ont des véritables problèmes avec l`argent. La preuve vient d`être une fois de plus donnée par l`affaire " une secrétaire de Gbagbo escroque plus de 65 millions à Mtn ". Un autre Président de la République avant lui aurait verrouillé l`affaire et empêché qu`elle s`ébruite, de peur de voir son image traînée dans la boue de la gabegie du pouvoir. Ceux des détracteurs dans l`opposition politique qui pensent tenir le bon bout pour tenter d`affaiblir le Président Gbagbo se fourrent le doigt dans l`œil. Le matraquage médiatique qui entoure cette affaire " Secrétaire du Président-Mtn " pourrait avoir son effet boumerang. De fait, de tous les Présidents de la République, chefs de l`Etat qui se sont succédé au Palais de la Présidence, seul Laurent Gbagbo a eu le courage de sanctionner publiquement ses proches collaborateurs. Sans jamais se préoccuper de sa côte de popularité. Du temps de Félix Houphouët-Boigny à celui d`Henri Konan Bédié en passant par le Général Robert Guéi, les scandales financiers ont toujours la peau dure. Sans que le locataire du Palais ne prenne des mesures coercitives. Sous Houphouët-Boigny, Bédié, alors ministre de l`Economie et des Finances, pouvait détourner des milliards du complexe sucrier sans qu`il n`encoure de peine. Au contraire, il pouvait bénéficier d`une promotion comme Ambassadeur à l`étranger. Cette règle fera date quand Bédié lui-même accède au pouvoir. Ses ministres et proches collaborateurs s`abonnaient aux détournements de denier public. Les affaires Adiaké Koutouan, Constructor, Roger Nasra, 18 millions de l`Union européenne, des kilos d`or transformés en cuivre avec le ministre Dibonan Koné, etc. Aucune de ces affaires, bien que ébruitées, ne seront sanctionnées ni par un procès, ni par le Président Bédié. Tout se déroulait comme si l`on n`avait de compte à rendre à personne. La saisine de la justice par le Président Gbagbo dans toute affaire l`impliquant ou impliquant son collaborateur est tout en son honneur. Et donc, si l`on peut dire que le Président n`innove pas en la matière, ce n`est qu`un simple spleen pour dire qu`il a sévi par le passé contre les brebis galeuses susmentionnées. Car, à l`évidence, l`actuel Président de la République de Côte d`Ivoire inaugure une nouvelle ère de gestion et de bonne gouvernance.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr