ABIDJAN, 11 fév 2009 - Le patron de la compagnie de téléphonie mobile MTN-CI accusé avoir tenté de "jeter le discrédit" sur le président Laurent Gbagbo, a quitté lundi la Côte d'Ivoire, conformément à l'arrêté d'expulsion dont il faisait l'objet, selon un communiqué de MTN-CI diffusé mercredi.
"Conformément à l'arrêté en date du 5 février 2009 émis par le ministère de l'Intérieur, le conseil d'administration de MTN-CI porte à la connaissance de ses clients, partenaires et du grand public que M. Aimable Mporé (...) a quitté la Côte d'Ivoire par vol régulier le lundi 9 février", indique le texte.
"En conséquence, le conseil d'administration a nommé en qualité de directeur général par intérim, M. Christian de Faria, vice-président" de la région ouest et centre de l'Afrique, comprenant neuf pays, selon le communiqué.
Accusé d'avoir fait un prétendu "don" de plus de 100.000 euros (65, 5 millions de FCFA) à la présidence ivoirienne, M. Mporé, Canadien d'origine rwandaise, a présenté mardi ses "excuses" au président Gbagbo, affirmant n'avoir "à aucun moment, eu la moindre intention de nuire soit directement, soit indirectement à (sa) réputation".
Mardi, le tribunal correctionnel d'Abidjan qui jugeait l'affaire a requis douze mois de prison ferme contre l'ex-secrétaire du président Gbagbo, accusée d'avoir demandé à MTN-CI un don de plus de 100.000 euros au nom de la présidence pour venir en aide à des populations sinistrées dans le centre du pays, somme qui lui avait été versée.
Le verdict de l'affaire, jugée en l'absence de M. Mporé, doit être rendu mercredi.
"Conformément à l'arrêté en date du 5 février 2009 émis par le ministère de l'Intérieur, le conseil d'administration de MTN-CI porte à la connaissance de ses clients, partenaires et du grand public que M. Aimable Mporé (...) a quitté la Côte d'Ivoire par vol régulier le lundi 9 février", indique le texte.
"En conséquence, le conseil d'administration a nommé en qualité de directeur général par intérim, M. Christian de Faria, vice-président" de la région ouest et centre de l'Afrique, comprenant neuf pays, selon le communiqué.
Accusé d'avoir fait un prétendu "don" de plus de 100.000 euros (65, 5 millions de FCFA) à la présidence ivoirienne, M. Mporé, Canadien d'origine rwandaise, a présenté mardi ses "excuses" au président Gbagbo, affirmant n'avoir "à aucun moment, eu la moindre intention de nuire soit directement, soit indirectement à (sa) réputation".
Mardi, le tribunal correctionnel d'Abidjan qui jugeait l'affaire a requis douze mois de prison ferme contre l'ex-secrétaire du président Gbagbo, accusée d'avoir demandé à MTN-CI un don de plus de 100.000 euros au nom de la présidence pour venir en aide à des populations sinistrées dans le centre du pays, somme qui lui avait été versée.
Le verdict de l'affaire, jugée en l'absence de M. Mporé, doit être rendu mercredi.