Faut-il en réalité s’étonner de tout ce qui se passe dans ‘’la grande cour commune de la présidence’’ sous Laurent Gbagbo? Il semble que non. Tout simplement parce qu’à l’analyse, le chef de l’Etat demeure le seul et unique responsable du désordre qui règne autour de lui. Pour avoir laissé faire et vu les choses venir, sans rien faire pour y remédier, il a contribué à ‘’salir la maison’’.
Tenez! Il a soutenu sur les écrans de la télévision nationale lors d’une interview que les vols, les détournements, n’étaient pas l’émanation seulement de son régime. Et qu’avant lui, il y en a eu. Autant de paroles, de faits et gestes qui ont contribué à instaurer le désordre au sommet de l’Etat. Les gouvernants ayant pris ce terrible bout de phrase comme un blanc-seing, ou un permis ou même un ‘’laissez-passer’’ qui leur donnait le droit de piller les caisses et le ressources de l’Etat. A quoi peut s’attendre un père de famille à qui on reproche que ses enfants ne sont pas respectueux et qui réplique en disant que l’impolitesse n’est pas une invention de ses seuls enfants, et qui, comme pour corroborer ses dires les regarde sans parler? Le silence du père et son attitude peuvent faire penser à l’enfant qu’il est sur la bonne voie et que pire, tout lui est permis. C’est cette image qui traduit bien le comportement de ces Refondateurs et leurs proches. Le silence de Gbagbo a donc servi de catalyseur aux nombreux actes de mauvaise gouvernance dont raffolent ses collaborateurs. L’illustration parfaite de cette démarche est le rapport établi par l’Inspecteur d’Etat Kouadio. Ce rapport, le premier du genre dans la filière- établit en 2002 décrivait avec forces détails, les détournements et vols dans la filière. Qu’a fait le régime Gbagbo de ce rapport qui avait le mérite de mettre à nu, les pratiques en cours dans la filière? Rien du tout. Ah si! L’Inspecteur Kouadio a été passé à tabac. Le visage tuméfié de cet homme a fait la ‘’Une’’ de tous les journaux. Pour avoir établi un rapport sur la gestion de la toute première source de revenu du pays, il a été mis en sang. Depuis, l’opinion nationale et internationale est sans nouvelle de lui. Il a fallu six longues années pour que Gbagbo se rende compte comme par enchantement que la filière était pillée. Si, des mesures courageuses et rigoureuses qui consistent à punir et sanctionner les coupables de mauvaise gestion avaient été prises, il n’y aurait pas eu les nombreux scandales qui rythment le mandat de Gbagbo depuis qu’il est au pouvoir.
YMA
Tenez! Il a soutenu sur les écrans de la télévision nationale lors d’une interview que les vols, les détournements, n’étaient pas l’émanation seulement de son régime. Et qu’avant lui, il y en a eu. Autant de paroles, de faits et gestes qui ont contribué à instaurer le désordre au sommet de l’Etat. Les gouvernants ayant pris ce terrible bout de phrase comme un blanc-seing, ou un permis ou même un ‘’laissez-passer’’ qui leur donnait le droit de piller les caisses et le ressources de l’Etat. A quoi peut s’attendre un père de famille à qui on reproche que ses enfants ne sont pas respectueux et qui réplique en disant que l’impolitesse n’est pas une invention de ses seuls enfants, et qui, comme pour corroborer ses dires les regarde sans parler? Le silence du père et son attitude peuvent faire penser à l’enfant qu’il est sur la bonne voie et que pire, tout lui est permis. C’est cette image qui traduit bien le comportement de ces Refondateurs et leurs proches. Le silence de Gbagbo a donc servi de catalyseur aux nombreux actes de mauvaise gouvernance dont raffolent ses collaborateurs. L’illustration parfaite de cette démarche est le rapport établi par l’Inspecteur d’Etat Kouadio. Ce rapport, le premier du genre dans la filière- établit en 2002 décrivait avec forces détails, les détournements et vols dans la filière. Qu’a fait le régime Gbagbo de ce rapport qui avait le mérite de mettre à nu, les pratiques en cours dans la filière? Rien du tout. Ah si! L’Inspecteur Kouadio a été passé à tabac. Le visage tuméfié de cet homme a fait la ‘’Une’’ de tous les journaux. Pour avoir établi un rapport sur la gestion de la toute première source de revenu du pays, il a été mis en sang. Depuis, l’opinion nationale et internationale est sans nouvelle de lui. Il a fallu six longues années pour que Gbagbo se rende compte comme par enchantement que la filière était pillée. Si, des mesures courageuses et rigoureuses qui consistent à punir et sanctionner les coupables de mauvaise gestion avaient été prises, il n’y aurait pas eu les nombreux scandales qui rythment le mandat de Gbagbo depuis qu’il est au pouvoir.
YMA