En marge d’un meeting du RDR organisé à Gogobro, village du ministre Paul Yao N’Dré, dans le département de Hiré, nous avons rencontré son principal initiateur, le Pr. David N’Drin Allou. Il nous parle ici des avancées de son parti le RDR dans la région et de ses chances aux prochaines élections. Interview.
Le patriote : M. le commissaire politique, vous avez animé un meeting à Gogobro dans le village du ministre Paul Yao N’Dré, un cacique du parti au pouvoir. Quelles sont vos impressions?
Pr. Allou N’Drin David : Je vais commencer par d’abord remercier votre journal et lui souhaiter bonne année. Dans ce contexte sociopolitique de crise et de préparation des élections, pour la conquête d’Etat, le Rassemblement des Républicains doit obtenir une victoire éclatante à toutes les consultations nationales. Pour cela, il se doit de convaincre le maximum d’Ivoiriens à son programme de gouvernement « Vivre ensemble ». Les différentes déclarations et interventions du président Alassane Dramane Ouattara au plan national et international ont fini par convaincre beaucoup de nos frères qui étaient vraiment réticents et même allergique à son nom et à ce qu’il faisait. Nous avons donc profité pour aller vers eux pour leur expliquer le RDR n’est pas un parti du Nord. A preuve, nous sommes au RDR. Nous avons mis en place une stratégie qui consiste à être présent sur le terrain et à poser des actes de solidarité en cas de décès ou de réjouissance au nom du président Alassane Dramane Ouattara. Ce qui a amené les populations à s’interroger en disant : « le RDR qui n’est pas implanté dans notre milieu vient faire un don. Alors les partis qui le sont ne le font pas. » C’est ainsi que des gens nous ont approchés pour nous dire qu’ils avaient peur et que maintenant que le RDR est capable de poser de tels actes, ils sont prêts à adhérer au RDR. Ils nous sollicitent maintenant à venir installer des sections dans leur village. Donc les sentiments qui m’animent sont des sentiments de joie et fierté.
LP : Avec l’installation de la section de Gogobro, peut-on de percée véritable du RDR dans la région ?
Pr.A.N.D : Effectivement, c’est une percée. Parce que depuis ce jour-là, je ne fais que recevoir des coups de fils des autres villages qui me demandent de venir faire la même chose que nous avons faite à Gogobro. Par exemple, des gens du village de Zaroko qui est celui du maire actuel de Hiré et du PCA de la Sotra m’ont appelé pour me dire qu’ils veulent venir au RDR. Mais les gens ne vont pas vers eux. Et comme ils ont appris que j’étais à Gogobro, ils veulent que je vienne faire la même chose chez eux. Ils disent qu’ils sont prêts. C’est pour vous dire que la cérémonie de Gogobro comme a fait tache d’huile.
LP : En dehors de ce cas, peut-on parler d’une véritable implantation du RDR dans la région ?
Pr. A.N.D : Oui, on peut le dire. Parce que dans chaque site habité de la région, il y a au moins un comité de base. Et ces comités contrairement à ce que l’on peut penser, sont présidés et animés par des autochtones. A preuve quand le ministre Amadou Soumahoro a fait sa tournée, il n’a vu que des Dida. Les villages choisis pour être visités lors de son passage n’étaient seulement que des villages Dida. Et il a été agréablement surpris partout où il est passé que s’était des Dida qui animaient les sections et comités de base. Je peux même vous dire qu’à l’heure actuelle, il y a des Baoulé dans la région qui militent au RDR. Aujourd’hui, dans un village Baoulé comme Kouadiobakro où il n’ y avait pas au départ de militants RDR, par nos efforts sur le terrain, vient d’enregistrer une section de plus de 700 militants.
LP : Est-ce à dire que cela augure un bon score de votre parti dans la région aux prochaines élections ?
Pr. A.N.D : Oui ! Parce que les tournées que j’ai effectuées dans tous les campements habités par des Baoulé, des gens du Nord et des autochtones, on m’a confirmé que c’est Alassane Dramane Ouattara qu’on va voter. L’explication est que selon eux, ils ont essayé tout le monde. Il reste donc Alassane. Cette fois-ci, ils vont l’essayer et quand je leur explique son programme ils sont tous enchantés. Je pense que le RDR créera la surpise dans la région.
LP : Que faut-il faire pour consolider tous ces acquis ?
Pr. A.N.D : Pour consolider tous ces acquis, comme je le dis souvent, il faut fidéliser nos militants en allant les voir régulièrement. C’est ce que je fais souvent. Ou les appeler même au téléphone pour leur dire : « Tenez bon ! Parce que la bataille ne sera pas facile. Et qu’après mon passage, d’autres viendront pour vous raconter le contraire. Quand c’est comme cela appelez-moi pour avoir la vraie information. » Pour ce faire, je leur transfère souvent des unités pour qu’ils puissent m’appeler pour s’informer. Pour terminer, je demande au parti de nous faire confiance nous qui sommes dans ces zones qu’on disait difficile, mais qui sont aujourd’hui faciles. Nous demandons à la direction centrale de dégager les moyens pour qu’on puisse travailler. Ce n’est vraiment des moyens énormes. Mais quand on les sollicite de temps en temps qu’elle nous vienne en aide. La victoire d’Alassane Dramane Ouattara ne se construira pas seulement au Nord. Mais également dans nos zones dites difficiles qui ne le sont plus aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, tout le monde a compris.
Jean-Claude Coulibaly
Le patriote : M. le commissaire politique, vous avez animé un meeting à Gogobro dans le village du ministre Paul Yao N’Dré, un cacique du parti au pouvoir. Quelles sont vos impressions?
Pr. Allou N’Drin David : Je vais commencer par d’abord remercier votre journal et lui souhaiter bonne année. Dans ce contexte sociopolitique de crise et de préparation des élections, pour la conquête d’Etat, le Rassemblement des Républicains doit obtenir une victoire éclatante à toutes les consultations nationales. Pour cela, il se doit de convaincre le maximum d’Ivoiriens à son programme de gouvernement « Vivre ensemble ». Les différentes déclarations et interventions du président Alassane Dramane Ouattara au plan national et international ont fini par convaincre beaucoup de nos frères qui étaient vraiment réticents et même allergique à son nom et à ce qu’il faisait. Nous avons donc profité pour aller vers eux pour leur expliquer le RDR n’est pas un parti du Nord. A preuve, nous sommes au RDR. Nous avons mis en place une stratégie qui consiste à être présent sur le terrain et à poser des actes de solidarité en cas de décès ou de réjouissance au nom du président Alassane Dramane Ouattara. Ce qui a amené les populations à s’interroger en disant : « le RDR qui n’est pas implanté dans notre milieu vient faire un don. Alors les partis qui le sont ne le font pas. » C’est ainsi que des gens nous ont approchés pour nous dire qu’ils avaient peur et que maintenant que le RDR est capable de poser de tels actes, ils sont prêts à adhérer au RDR. Ils nous sollicitent maintenant à venir installer des sections dans leur village. Donc les sentiments qui m’animent sont des sentiments de joie et fierté.
LP : Avec l’installation de la section de Gogobro, peut-on de percée véritable du RDR dans la région ?
Pr.A.N.D : Effectivement, c’est une percée. Parce que depuis ce jour-là, je ne fais que recevoir des coups de fils des autres villages qui me demandent de venir faire la même chose que nous avons faite à Gogobro. Par exemple, des gens du village de Zaroko qui est celui du maire actuel de Hiré et du PCA de la Sotra m’ont appelé pour me dire qu’ils veulent venir au RDR. Mais les gens ne vont pas vers eux. Et comme ils ont appris que j’étais à Gogobro, ils veulent que je vienne faire la même chose chez eux. Ils disent qu’ils sont prêts. C’est pour vous dire que la cérémonie de Gogobro comme a fait tache d’huile.
LP : En dehors de ce cas, peut-on parler d’une véritable implantation du RDR dans la région ?
Pr. A.N.D : Oui, on peut le dire. Parce que dans chaque site habité de la région, il y a au moins un comité de base. Et ces comités contrairement à ce que l’on peut penser, sont présidés et animés par des autochtones. A preuve quand le ministre Amadou Soumahoro a fait sa tournée, il n’a vu que des Dida. Les villages choisis pour être visités lors de son passage n’étaient seulement que des villages Dida. Et il a été agréablement surpris partout où il est passé que s’était des Dida qui animaient les sections et comités de base. Je peux même vous dire qu’à l’heure actuelle, il y a des Baoulé dans la région qui militent au RDR. Aujourd’hui, dans un village Baoulé comme Kouadiobakro où il n’ y avait pas au départ de militants RDR, par nos efforts sur le terrain, vient d’enregistrer une section de plus de 700 militants.
LP : Est-ce à dire que cela augure un bon score de votre parti dans la région aux prochaines élections ?
Pr. A.N.D : Oui ! Parce que les tournées que j’ai effectuées dans tous les campements habités par des Baoulé, des gens du Nord et des autochtones, on m’a confirmé que c’est Alassane Dramane Ouattara qu’on va voter. L’explication est que selon eux, ils ont essayé tout le monde. Il reste donc Alassane. Cette fois-ci, ils vont l’essayer et quand je leur explique son programme ils sont tous enchantés. Je pense que le RDR créera la surpise dans la région.
LP : Que faut-il faire pour consolider tous ces acquis ?
Pr. A.N.D : Pour consolider tous ces acquis, comme je le dis souvent, il faut fidéliser nos militants en allant les voir régulièrement. C’est ce que je fais souvent. Ou les appeler même au téléphone pour leur dire : « Tenez bon ! Parce que la bataille ne sera pas facile. Et qu’après mon passage, d’autres viendront pour vous raconter le contraire. Quand c’est comme cela appelez-moi pour avoir la vraie information. » Pour ce faire, je leur transfère souvent des unités pour qu’ils puissent m’appeler pour s’informer. Pour terminer, je demande au parti de nous faire confiance nous qui sommes dans ces zones qu’on disait difficile, mais qui sont aujourd’hui faciles. Nous demandons à la direction centrale de dégager les moyens pour qu’on puisse travailler. Ce n’est vraiment des moyens énormes. Mais quand on les sollicite de temps en temps qu’elle nous vienne en aide. La victoire d’Alassane Dramane Ouattara ne se construira pas seulement au Nord. Mais également dans nos zones dites difficiles qui ne le sont plus aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, tout le monde a compris.
Jean-Claude Coulibaly