Il comprend certainement mieux que quiconque, la souffrance des milliers d’ivoiriens. Ceux-là qui souffrent énormément, du fait de la crise qui ne fait que perdurer. Le Représentation du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas manqué, selon la presse ouagalaise, de taper du poing sur la table pour exiger la tenue effective des élections en cette année 2009. Car, tout le monde convient que la tenue des élections transparentes et crédibles représente une étape essentielle pour une vraie sortie de crise en Côte d’Ivoire. Selon ces sources, la sixième réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) de l’Accord politique de Ouagadougou, qui s’est tenue le 16 février dernier, se serait achevée sans que rien de précis ne soit adopté sur l’épineuse question de la date des élections. Il a fallu cette intervention ‘’musclée’’ du sud-coréen Young-Jin Choi, avec le soutien du Facilitateur, le président Blaise Compaoré, pour amener les deux protagonistes de la crise ivoirienne (le camp présidentiel et l’ex-rébellion des Forces Nouvelles) à inclure dans la dernière mouture du communiqué final de cette rencontre, l’exigence de la tenue des élections en 2009. « (…) Le CEA insiste sur la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l'élection présidentielle en 2009, afin de donner une meilleure lisibilité au processus de sortie de crise, de donner confiance aux populations ivoiriennes et aux partenaires techniques et financiers de la Côte d'Ivoire de favoriser la relance économique du pays», a-t-on lu dans le communiqué final. Cela, après que la réunion ait exhorté la Commission électorale indépendante (CEI) « à produire un chronogramme réaliste du processus électoral ».
En agissant ainsi avec fermeté, le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la communauté internationale avec lui, assurément, ne veulent pas être complices d’une prolongation artificielle de la crise, source de la misère des Ivoiriens.
Diawara Samou
En agissant ainsi avec fermeté, le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la communauté internationale avec lui, assurément, ne veulent pas être complices d’une prolongation artificielle de la crise, source de la misère des Ivoiriens.
Diawara Samou