Son message a pris la forme inédite d’un enregistrement vidéo destiné à être diffusé sur plusieurs chaînes du Moyen-Orient à l’occasion de la fête de Norouz, le nouvel an du calendrier iranien célébré à l’arrivée du printemps. Réagissant avec une rapidité inhabituelle, un conseiller du président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est félicité de “l’intérêt du gouvernement américain à combler les divergences”, tout en l’invitant à “réaliser les erreurs commises par le passé et à faire le nécessaire pour les réparer”.
“En changeant fondamentalement de comportement, l’Amérique peut nous tendre une main amicale”, a dit Aliakbar Javanfekr.
“La nation iranienne a montré qu’elle pouvait oublier les décisions hâtives, mais nous attendons des gestes concrets de la part des Etats-Unis”, a-t-il souligné sans plus de précisions, ajoutant que “soutenir Israël n’est pas un geste amical”. “Les sanctions illimitées qui perdurent et ont été renouvelées par les Etats-Unis sont une erreur. Elles doivent être réexaminées”, a-t-il encore dit.
L’administration Obama avait déjà manifesté son intention de renouer le contact avec l’Iran, isolé par l’équipe de George Bush qui en avait fait l’un des pôles de son “Axe du Mal”, mais la dernière initiative du nouveau locataire de la Maison blanche est la plus spectaculaire depuis son investiture, le 20 janvier.
Reuters
“En changeant fondamentalement de comportement, l’Amérique peut nous tendre une main amicale”, a dit Aliakbar Javanfekr.
“La nation iranienne a montré qu’elle pouvait oublier les décisions hâtives, mais nous attendons des gestes concrets de la part des Etats-Unis”, a-t-il souligné sans plus de précisions, ajoutant que “soutenir Israël n’est pas un geste amical”. “Les sanctions illimitées qui perdurent et ont été renouvelées par les Etats-Unis sont une erreur. Elles doivent être réexaminées”, a-t-il encore dit.
L’administration Obama avait déjà manifesté son intention de renouer le contact avec l’Iran, isolé par l’équipe de George Bush qui en avait fait l’un des pôles de son “Axe du Mal”, mais la dernière initiative du nouveau locataire de la Maison blanche est la plus spectaculaire depuis son investiture, le 20 janvier.
Reuters