Le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la Sotra (Syntras) dit ne pas se reconnaître dans les déclarations faites par le Secrétaire général de la Fesaci, M. Nyamien Messou, le 1er mai dernier, lors de la fête du travail sur une prétendue revendication des membres de son syndicat.
A l'occasion de la fête du travail, le 1er mai dernier, au Palais présidentiel, M. Nyamien Messou, Secrétaire général de la Fesaci, a, au nom du Syndicat des travailleurs de la Sotra (Syntras), fait cas d'un certain nombre de préoccupations des agents au Président de la République. Préoccupations qui, selon lui, tournent au manque de la liberté syndicale, au licenciement de plusieurs agents membres de cette organisation syndicale et de la gestion calamiteuse du Directeur général de cette entreprise. Hier, au cours d'une conférence de presse tenue au siège de cette organisation à la Sotra, les responsables du Syntras sont montés au créneau pour, selon eux, répondre aux allégations mensongères du Secrétaire général de cette centrale. M. Souleymane Traoré, le responsable du Syntras a indiqué que, le patron de cette centrale ne peut parler au nom de son organisation. Puisque le Syntras a suspendu depuis le 29 octobre 2008, ses activités au niveau de cette centrale, par courrier n°059/Syntras/St/2008. Cette suspension est motivée, à en croire le Secrétaire général du Syntras, par la position incompréhensible de M. Nyamien Messou dans l'affaire qui oppose leur ancien Secrétaire général M. Agbana, à la direction générale de l'entreprise. Tout en rappelant que dans le courant du premier trimestre de l'année 2008, M. Agbana produit, sans avis préalable du bureau exécutif du syndicat, un mémorandum dans lequel, il dénonce la gestion administrative et financière de M. Philippe Attey, le Directeur général. Document qui, à en croire, M. Souleymane Traoré a valu la suspension de ce dernier. Parce que, c'est au cours d'une rencontre avec la hiérarchie que les membres du bureau ont eu connaissance de ce document. Pour lui, dans cette affaire, la Fesaci a pris fait et cause pour le document et l'a même endossé. Le secrétaire général ne comprend pas pourquoi, M. Nyamien Messou parle au nom de son syndicat. " Nous n'avons pas transmis de cahier de revendications au Secrétaire général de la centrale Fesaci. Il n'était pas habilité et ne l'est toujours pas à parler au nom du Syntras ", a-t-il indiqué. Avant d'ajouter que la sortie de route du Secrétaire général de la Fesaci au palais présidentiel n'est que de son propre fait. Selon lui, ses déclarations participent d'une vaste campagne contre l'entreprise et son directeur général. Non sans avoir indiqué qu'il aviserait au moment opportun, si M. Nyamien Messou continue de faire des déclarations au nom de son syndicat. " Que Nyamien Messou revienne sur terre. Car, nous ne l'avons jamais mandaté à parler en notre nom ", a indiqué M. Souleymane Traoré. Qui fait savoir que sans passer par la Fesaci, une grande partie de leurs problèmes syndicaux exposés à leur patron a été réglée. Il en veut pour preuve deux des leurs qui ont été intégrés mardi, après 24 mois de suspension. Et celui-ci de conclure que si le Secrétaire général de la Fesaci n'arrête pas ces genres de déclarations, son syndicat se fera fort de sortir de cette centrale.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
A l'occasion de la fête du travail, le 1er mai dernier, au Palais présidentiel, M. Nyamien Messou, Secrétaire général de la Fesaci, a, au nom du Syndicat des travailleurs de la Sotra (Syntras), fait cas d'un certain nombre de préoccupations des agents au Président de la République. Préoccupations qui, selon lui, tournent au manque de la liberté syndicale, au licenciement de plusieurs agents membres de cette organisation syndicale et de la gestion calamiteuse du Directeur général de cette entreprise. Hier, au cours d'une conférence de presse tenue au siège de cette organisation à la Sotra, les responsables du Syntras sont montés au créneau pour, selon eux, répondre aux allégations mensongères du Secrétaire général de cette centrale. M. Souleymane Traoré, le responsable du Syntras a indiqué que, le patron de cette centrale ne peut parler au nom de son organisation. Puisque le Syntras a suspendu depuis le 29 octobre 2008, ses activités au niveau de cette centrale, par courrier n°059/Syntras/St/2008. Cette suspension est motivée, à en croire le Secrétaire général du Syntras, par la position incompréhensible de M. Nyamien Messou dans l'affaire qui oppose leur ancien Secrétaire général M. Agbana, à la direction générale de l'entreprise. Tout en rappelant que dans le courant du premier trimestre de l'année 2008, M. Agbana produit, sans avis préalable du bureau exécutif du syndicat, un mémorandum dans lequel, il dénonce la gestion administrative et financière de M. Philippe Attey, le Directeur général. Document qui, à en croire, M. Souleymane Traoré a valu la suspension de ce dernier. Parce que, c'est au cours d'une rencontre avec la hiérarchie que les membres du bureau ont eu connaissance de ce document. Pour lui, dans cette affaire, la Fesaci a pris fait et cause pour le document et l'a même endossé. Le secrétaire général ne comprend pas pourquoi, M. Nyamien Messou parle au nom de son syndicat. " Nous n'avons pas transmis de cahier de revendications au Secrétaire général de la centrale Fesaci. Il n'était pas habilité et ne l'est toujours pas à parler au nom du Syntras ", a-t-il indiqué. Avant d'ajouter que la sortie de route du Secrétaire général de la Fesaci au palais présidentiel n'est que de son propre fait. Selon lui, ses déclarations participent d'une vaste campagne contre l'entreprise et son directeur général. Non sans avoir indiqué qu'il aviserait au moment opportun, si M. Nyamien Messou continue de faire des déclarations au nom de son syndicat. " Que Nyamien Messou revienne sur terre. Car, nous ne l'avons jamais mandaté à parler en notre nom ", a indiqué M. Souleymane Traoré. Qui fait savoir que sans passer par la Fesaci, une grande partie de leurs problèmes syndicaux exposés à leur patron a été réglée. Il en veut pour preuve deux des leurs qui ont été intégrés mardi, après 24 mois de suspension. Et celui-ci de conclure que si le Secrétaire général de la Fesaci n'arrête pas ces genres de déclarations, son syndicat se fera fort de sortir de cette centrale.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
