Konin Aka, préfet de région de Bouaké :“ Il faut que les Ivoiriens se regardent en frères”
« Nous sommes contents, nous sommes satisfaits. Et nous prions seulement Dieu, pour qu`il nous donne la force et la sagesse nécessaire pour exercer la mission, qui nous est confiée par le gouvernement. Comme je le dis souvent, après 7 ans passés dans une telle crise, il faut ramener la confiance. Il faut faire en sorte que tous ceux qui, pour diverses raisons ne se parlaient pas puissent se parler. Il faut amener tout le monde, toutes les couches sociales au dialogue. Il faut faire en sorte que désormais, tous les Ivoiriens se regardent en frères. C`est cela l`essentiel. Si nous restons dans la phase des rancœurs, on ne pourra rien faire. Il faut qu`on ait en conscience le devenir de notre pays, de notre région et de notre nation. Il faut mettre de côté notre devenir personnel et individuel. C`est dans la confiance mutuelle que nous pourrons faire quelque chose de sérieux. Que les uns, et les autres adhèrent au processus actuel de sortie de crise.
Nanan Konan Kouakou, chef traditionnel de Koko :“Notre pays va vers la paix”
« Je trouve que les choses avancent bien. C`est pourquoi j`invite les populations qui ont quitté Bouaké à revenir. Il faut soutenir notre fils le Premier ministre Guillaume Soro dans sa mission de réunification du pays. Dés que je rentre à la maison je vais passer le message à mes notables et aux populations. Il faut la paix et la santé avant tout. Avec ce qui vient de se passer, je pense que notre pays va vers la paix. Ainsi, on aura le travail et la pauvreté va s`éloigner. »
Kouadio Kouamé, Délégué général des Forces nouvelles : “C`est un pas de
gagné”
« Chaque fois que le secrétaire général des Forces nouvelles s`exprime sur le processus de sortie de crise, c`est un pas de gagné. Restaurer l`autorité de l`administration territoriale est un élément de l`Accord politique de Ouagadougou. Donc, les Forces nouvelles ne sont pas surprises. Vous voyez le Premier ministre a lancé un appel à l`endroit de tous ceux qui sont pessimistes. Je crois que c`est un message extrêmement important. Il y a plusieurs marches dans une maison à étages. On ne peut pas sauter une marche et se retrouver au quatrième étage. C`est un processus. Je pense que l`observation des dispositions de l`accord signé à Ouaga devait pouvoir nous permettre d`avancer. Aujourd`hui, c`est un pas important qu`on a réalisé avec le retour de l`autorité de l`administration. En tous cas notre impression est bonne aujourd`hui de l`avancée du processus de sortie de crise. Nous félicitons le secrétaire général qui conduit l`opération. Nous remercions aussi le président de la République pour les actes majeurs pris. Il reste certes d`autres actes à poser. Mais on ne peut que se réjouir pour ce qui est en train d`être fait et de l`avancée de l`Accord politique de Ouaga. »
Konaté Moussa, Pdt du Ceeci : “Voici nos attentes”
« Les élèves et étudiants sont venus massivement prendre part à cette cérémonie de passation de charges en ce sens que pour nous, dans le processus de sortie de crise, cette cérémonie constitue une victoire, une bataille que la paix vient de remporter sur la guerre dans le processus de sortie de crise. Et pour ce qui est de la paix, le Comité des élèves et étudiants de Côte d`Ivoire (Ceeci) a toujours été présent. Alors aujourd`hui, nous ne saurions être absents. Nous sommes donc là en grand nombre pour soutenir cette action de paix. Nous attendons également de cette passation de charges beaucoup de choses. Nous attendons la reprise effective, normale et totale des cours à l`université de Bouaké et dans les écoles des zones Cno. Nous attendons le renouement de la normalité avec le système académique universitaire. Jusque-là les cours ne se déroulent pas normalement. Voici en fait nos attentes relativement à la cérémonie de passation de charges du jour, sinon au total, il faut retenir que c`est la joie.»
Sékongo Félicien, conseiller du Sg des Fn :“C`est un événement de valeur inestimable”
« Nous sommes satisfait de ce qui vient de se dérouler ce jour. Une chose est de dire que tout a fini par donner raison au secrétaire général des Forces nouvelles, qui a de tout temps dit aux Ivoiriens d`avoir confiance, d`avoir de l`espoir, qui a toujours invité les Ivoiriens à embarquer pour la paix, afin de permettre à notre pays de sortir de la crise. Et c`est ce qui se réalise point par point. Il est important de le relever. Je ne dirai pas qu`il s`agit d`un élément symbolique. Je ne dirai non plus pas que c`est un évènement historique, mais c`est plutôt un évènement de valeur inestimable. »
Kangouté Siaka Patrice, Sg Mevci :“Nous attendons notre décret d`intégration”
«Les enseignants volontaires du Mevci sont venus massivement à cette cérémonie, pour soutenir le gouvernement dans l`application de ce pan de l`Accord de Ouaga. Nous espérons aussi qu`avec l`avancée du processus de sortie de crise, le décret promis par le président de la République pour notre intégration à la fonction publique sera signé incessamment. Nous en avons profité pour saisir le protocole du Premier ministre, qui a promis en parler à l`autorité.»
Diomandé Béma dit Ben, chef central des chefs de communauté de Bouaké:
“Je tire mon chapeau aux comzones”
« Il fallait faire cette rencontre de passation de charges. On en avait besoin. Mais en réalité c`était déjà fait, puisque les préfets sont là depuis plus de deux ans. Ils faisaient déjà leur travail. Tant qu`on ne faisait pas cette passation de charges de façon officielle, il allait toujours avoir quelque chose à redire par les mauvaises langues. Les compétences étaient déjà exercées par les préfets et sous-préfets. Il ne reste donc qu`à remercier les autorités des Forces nouvelles, le Premier ministre et ses commandants de zone. Je tire donc mon chapeau aux comzones, qui ont fait mentir les mauvaises langues. Nous attendons nos frères qui sont partis du fait de la guerre. Qu`ils reviennent pour qu`on reconstruise Bouaké.»
Propos recueillis par Allah Kouamé
« Nous sommes contents, nous sommes satisfaits. Et nous prions seulement Dieu, pour qu`il nous donne la force et la sagesse nécessaire pour exercer la mission, qui nous est confiée par le gouvernement. Comme je le dis souvent, après 7 ans passés dans une telle crise, il faut ramener la confiance. Il faut faire en sorte que tous ceux qui, pour diverses raisons ne se parlaient pas puissent se parler. Il faut amener tout le monde, toutes les couches sociales au dialogue. Il faut faire en sorte que désormais, tous les Ivoiriens se regardent en frères. C`est cela l`essentiel. Si nous restons dans la phase des rancœurs, on ne pourra rien faire. Il faut qu`on ait en conscience le devenir de notre pays, de notre région et de notre nation. Il faut mettre de côté notre devenir personnel et individuel. C`est dans la confiance mutuelle que nous pourrons faire quelque chose de sérieux. Que les uns, et les autres adhèrent au processus actuel de sortie de crise.
Nanan Konan Kouakou, chef traditionnel de Koko :“Notre pays va vers la paix”
« Je trouve que les choses avancent bien. C`est pourquoi j`invite les populations qui ont quitté Bouaké à revenir. Il faut soutenir notre fils le Premier ministre Guillaume Soro dans sa mission de réunification du pays. Dés que je rentre à la maison je vais passer le message à mes notables et aux populations. Il faut la paix et la santé avant tout. Avec ce qui vient de se passer, je pense que notre pays va vers la paix. Ainsi, on aura le travail et la pauvreté va s`éloigner. »
Kouadio Kouamé, Délégué général des Forces nouvelles : “C`est un pas de
gagné”
« Chaque fois que le secrétaire général des Forces nouvelles s`exprime sur le processus de sortie de crise, c`est un pas de gagné. Restaurer l`autorité de l`administration territoriale est un élément de l`Accord politique de Ouagadougou. Donc, les Forces nouvelles ne sont pas surprises. Vous voyez le Premier ministre a lancé un appel à l`endroit de tous ceux qui sont pessimistes. Je crois que c`est un message extrêmement important. Il y a plusieurs marches dans une maison à étages. On ne peut pas sauter une marche et se retrouver au quatrième étage. C`est un processus. Je pense que l`observation des dispositions de l`accord signé à Ouaga devait pouvoir nous permettre d`avancer. Aujourd`hui, c`est un pas important qu`on a réalisé avec le retour de l`autorité de l`administration. En tous cas notre impression est bonne aujourd`hui de l`avancée du processus de sortie de crise. Nous félicitons le secrétaire général qui conduit l`opération. Nous remercions aussi le président de la République pour les actes majeurs pris. Il reste certes d`autres actes à poser. Mais on ne peut que se réjouir pour ce qui est en train d`être fait et de l`avancée de l`Accord politique de Ouaga. »
Konaté Moussa, Pdt du Ceeci : “Voici nos attentes”
« Les élèves et étudiants sont venus massivement prendre part à cette cérémonie de passation de charges en ce sens que pour nous, dans le processus de sortie de crise, cette cérémonie constitue une victoire, une bataille que la paix vient de remporter sur la guerre dans le processus de sortie de crise. Et pour ce qui est de la paix, le Comité des élèves et étudiants de Côte d`Ivoire (Ceeci) a toujours été présent. Alors aujourd`hui, nous ne saurions être absents. Nous sommes donc là en grand nombre pour soutenir cette action de paix. Nous attendons également de cette passation de charges beaucoup de choses. Nous attendons la reprise effective, normale et totale des cours à l`université de Bouaké et dans les écoles des zones Cno. Nous attendons le renouement de la normalité avec le système académique universitaire. Jusque-là les cours ne se déroulent pas normalement. Voici en fait nos attentes relativement à la cérémonie de passation de charges du jour, sinon au total, il faut retenir que c`est la joie.»
Sékongo Félicien, conseiller du Sg des Fn :“C`est un événement de valeur inestimable”
« Nous sommes satisfait de ce qui vient de se dérouler ce jour. Une chose est de dire que tout a fini par donner raison au secrétaire général des Forces nouvelles, qui a de tout temps dit aux Ivoiriens d`avoir confiance, d`avoir de l`espoir, qui a toujours invité les Ivoiriens à embarquer pour la paix, afin de permettre à notre pays de sortir de la crise. Et c`est ce qui se réalise point par point. Il est important de le relever. Je ne dirai pas qu`il s`agit d`un élément symbolique. Je ne dirai non plus pas que c`est un évènement historique, mais c`est plutôt un évènement de valeur inestimable. »
Kangouté Siaka Patrice, Sg Mevci :“Nous attendons notre décret d`intégration”
«Les enseignants volontaires du Mevci sont venus massivement à cette cérémonie, pour soutenir le gouvernement dans l`application de ce pan de l`Accord de Ouaga. Nous espérons aussi qu`avec l`avancée du processus de sortie de crise, le décret promis par le président de la République pour notre intégration à la fonction publique sera signé incessamment. Nous en avons profité pour saisir le protocole du Premier ministre, qui a promis en parler à l`autorité.»
Diomandé Béma dit Ben, chef central des chefs de communauté de Bouaké:
“Je tire mon chapeau aux comzones”
« Il fallait faire cette rencontre de passation de charges. On en avait besoin. Mais en réalité c`était déjà fait, puisque les préfets sont là depuis plus de deux ans. Ils faisaient déjà leur travail. Tant qu`on ne faisait pas cette passation de charges de façon officielle, il allait toujours avoir quelque chose à redire par les mauvaises langues. Les compétences étaient déjà exercées par les préfets et sous-préfets. Il ne reste donc qu`à remercier les autorités des Forces nouvelles, le Premier ministre et ses commandants de zone. Je tire donc mon chapeau aux comzones, qui ont fait mentir les mauvaises langues. Nous attendons nos frères qui sont partis du fait de la guerre. Qu`ils reviennent pour qu`on reconstruise Bouaké.»
Propos recueillis par Allah Kouamé