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Politique Publié le samedi 6 juin 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise/Maho Glofiéi: “La passation des charges est un signe positif”

Après la passation des charges le 26 mai, à Bouaké, entre les Com’zones et les préfets, le président du Front pour la résistance du grand ouest (Frgo), Mao Glofiéi, donne son avis. «La passation des charges entre les com’zones et les préfets est un signe positif de réunification de la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré lors de l’entretien qu’il a accordé à la presse dans son fief, à Guiglo, récemment. Il a souhaité, d’entrée de jeu, que la date prévue pour les élections soit respectée. Pour lui, leur tenue relève aujourd’hui de la volonté de tous les Ivoiriens. «Si toutes les forces du pays sont prêtes pour les élections, rien ne justifiera un quelconque report à moins que techniquement, cela ne soit pas possible», a-t-il indiqué. Le “général” Mao Glofiéi soutient que les élections sont l’aboutissement noble de l’Accord politique de Ouagadougou et de ses accords subséquents. Se prononçant sur leur mise en œuvre, il a rappelé que les acteurs politiques doivent créer les conditions de la paix sociale, de la sécurité et de la défense de la légalité constitutionnelle qui avaient justifié les mouvements de résistance. Lesdits accords ayant été acceptés au nom de la paix sociale. Pour lui, le désarmement est sur le point d’être total. A l’ouest, a-t-il dit, il l’est déjà. Il a abouti à la réinsertion dans le Moyen- Cavally de 20 000 ex- combattants sur les 25 000 prévus. «Chez nous, tout le monde a désarmé», a ajouté le chef traditionnel Wê. «Si on nous dit de désarmer, c’est qu’on a créé les conditions de sécurité de nos parents. Nous n’allons pas rester éternellement dans la guerre. Créons les conditions du retour à la normale», a-t-il plaidé. Et cela passe, selon lui, par les élections en novembre prochain. «La réelle paix est aux portes du pays, il n’y aura plus de reprise de la crise en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas un Ivoirien qui va dire qu’il ne désarme pas. On cherche les conditionnalités. Il faut chercher comment et par où on peut désarmer; poser les conditions pour le désarmement ne veut pas dire qu’on refuse de désarmer. C’est cela qui justifie les lenteurs de l’opération», a conclu le chef du Frgo.




Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
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