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Faits Divers Publié le mardi 11 août 2009 | Nord-Sud

Meurtre à Zatta : Kouamé Yao découpe sa femme et son fils à la machette

L’homme le plus recherché ces jours-ci par la brigade de gendarmerie de Yamoussoukro se nomme Kouakou Sébastien alias Kouamé Yao. Il aurait découpé à la machette sa concubine et son enfant de 5 mois avant de disparaître. Les faits se sont déroulés le 6 août à Zatta, à 15 km de Yamoussoukro sur la route de Bouaflé. Ce jour-là, Akissi Claverie, la concubine de 14 ans apporte à manger à Kouamé Yao qui l’avait précédée au champ. Au dos, elle porte son bébé de 5 mois. Malheureusement, ni elle, ni son bébé n’en reviendront. C’est une dame qui découvre l’horreur : Akissi Claverie et son enfant gisant dans une mare de sang. Son cou, ses épaules et son dos portent des coups de machette et l’enfant la tête entaillée, un bras à moitié coupé, signes, s’il en faut de la fureur du meurtrier. Tout porte à accuser Kouakou Sébastien alias Kouamé Yao qui a été la dernière personne à avoir vu Akissi Clavérie vivante. Dans un champ voisin, un vélo a été volé le même jour et l’homme qui a disparu a emporté le fusil de chasse de son tuteur, Adi François. Kouamé Yao, 22 ans, est arrivé à Zatta en 2007. Il trouve du travail chez Adi François qui l’héberge. Sa gentillesse le fait aimer de tout le village, mais surtout d’une écolière, Allui Akissi Claverie, 14 ans. Grâce à son tuteur, par ailleurs oncle du père de sa dulcinée, l’affaire est réglée en famille et Yao vit maritalement avec Akissi, chez sa belle-mère. Employé comme manœuvre de M., Yao avait fini par se familiariser avec tout le village. Mais, il se révèle être aussi un voleur. Chose que sa belle-famille n’approuve pas et elle décide donc de le chasser de chez eux avec interdiction de voir sa femme et son enfant. Encore une fois, son tuteur intervient et la belle-famille se plie au désir de l’oncle. Yao peut donc revoir sa petite famille mais il n’est pas autorisé à habiter dans sa belle-famille. C’était le 3 août au-delà de 20 heures. Ce que le malin accepte, sûrement de mauvaise grâce, car privé de sa « femme » et de son enfant de 5 mois. Il respectera cette décision durant 3 jours, si bien que prise de pitié, sa belle-mère accepte qu’Akissi Claverie l’accompagne dans son champ de maïs. Elle demande même à sa fille de préparer à manger pour Yao. Ce qu’Akissi fait. Que s’est-il passé pour qu’arrive ce drame ? Seul Kouamé Yao pourra le dire, si la gendarmerie arrive à l’appréhender.

Ousmane Diallo
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