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Sans clémence

Dogui Clément, 21 ans, n’a pu obtenir la clémence du tribunal. Il était poursuivi pour vol d’un téléphone portable. Un vol commis avec violence dans la nuit du 25 juillet à 20 heures, à Koumassi. Le juge l’a condamné à six mois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa. Clément avait reconnu les faits. « Je demande votre clémence », a-t-il plaidé le 10 août à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau. « Ce n’est pas votre premier forfait », lui rétorque le juge. « En 2004, vous avez été condamné à six mois fermes pour vol. Deux ans plus tard, vous êtes reparti en prison pour consommation de cannabis. Tout ceci ne vous a pas assagi », fait remarquer le magistrat. Clément retourne donc « sur ses terres » pour six mois fermes.


Le Sg du Syntras prend 2 mois fermes

L’ «ancien» secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Société des transports abidjanais (Syntras), Angana Koffi Kouassi, a été condamné à deux mois fermes avec une amende de 100.000 Fcfa. A la fin de sa peine, il doit reverser dans les caisses du Syntras la coquette somme de 20 millions de Fcfa à titre de dommages et intérêts. C’est la décision prise le 10 août par le juge des flagrants délits du Plateau. Angana a comparu à la barre pour répondre des accusations d’usurpation de titre et abus de confiance portant sur la somme de 3 millions de Fcfa. (Cf., Nord-Sud n°1268 du 8 août page 10). Le prévenu avait nié en bloc les faits.


Clair comme l’eau de roche

Agambie Abi, 29 ans, n’a fait aucune difficulté pour reconnaître les accusations de détention de 10 grammes de cannabis en vue de la consommation. Le 10 août à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, Agambie répond sans ambiguïté à la question du juge. « Vous avez été pris en possession de la drogue ?», demande le magistrat au prévenu. « Oui, M. le président. J’avais du cannabis. Les flics ont débarqué au moment où je fumais. Ils m’ont donc appréhendé », relate Agambie. Et au procureur de conclure : « C’est donc clair comme de l’eau de roche ». Sur la base de ses aveux, Agambie a pris douze mois fermes et une amende de 100.000 Fcfa.


3 ans pour un ventilateur

Son séjour en prison en 2008 ne lui a pas porté conseil. Il avait de écopé deux mois fermes pour vol. Bamba Madou, 22 ans, retourne à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Cette fois-ci, Madou va y rester pour trois ans fermes. Le 27 juillet à Gonzagville, aux environs de 22 heures, il a fracturé la porte de Mme Hortense L. à l’aide d’un pied de biche. A l’intérieur de la concession, le malfrat s’accapare du ventilateur. Il arrive même à quitter les lieux. Mais, les bruits de pas de Madou finissent par le trahir. « A mon réveil, j’ai constaté que la porte est entrouverte», rapporte dame Hortense qui précise qu’elle a constaté la disparition de son ventilateur. «J’ai crié au voleur», ajoute-t-elle. C’est donc sous la clameur publique que Madou est intercepté puis conduit au commissariat de police du 24ème arrondissement. Le prévenu ne réfute pas les faits. Il reconnaît sa culpabilité le 10 août à la barre du tribunal des flagrants délits au Plateau. Madou est poursuivi pour vol de nuit avec effraction. Trois ans fermes avec une amende de 100.000 Fcfa.


Pour 2.000 Fcfa, il va en prison

Gobah Auguste, 28 ans, apprenti maçon, n’a pas fait dans la dentelle. Après s’être battu avec sa victime, il passe au peigne fin la poche. Auguste dérobe alors la somme de 2.000 Fcfa. Cependant, il est appréhendé puis traîné au poste de police du 6ème arrondissement, à Koumassi. Là-bas, Auguste a reconnu les faits. Mais, le 10 août à la barre du tribunal des flagrants délits au Plateau, le prévenu nie en bloc les accusations. « Je n’ai rien fait. On se battait et il a appelé du renfort. C’est à ce moment qu’il m’a accusé d’être l’acteur du vol de son argent. M. le président, je n’ai rien volé», se défend-il. Un plaidoyer peu convainquant puisque le juge l’a puni à trois mois fermes.


Il disparaît avec les bijoux

Oumar Tierno Aboubacar, 38 ans, bijoutier, fait fi de la confiance que lui portait Bâ Amadou. Oumar a disparu avec les bijoux de ce dernier évalués à 1.872.000 Fcfa. Selon le plaignant, Tierno qui est son ami de « longue date » a disparu dans la nature avec les objets précieux. « Je lui ai remis les bijoux au début du mois de juin. Il avait abandonné son atelier. Mes recherches ont permis de mettre la main sur lui le 25 juillet », déclare alors la victime au juge du tribunal des flagrants délits du Plateau. Tierno reconnaît les faits d’abus de confiance. Il plaide coupable. Le tribunal a établi sa culpabilité. En répression, Tierno a pris trois mois fermes. Amadou reçu sa constitution de partie civile. A la fin de la punition, Tierno doit lui verser 1.872.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.

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