Ouattara Adama dit Adamo, 26 ans, se disant apprenti-chauffeur domicilié à Dioulabougou sera présenté mardi au substitut du procureur de la République près le tribunal de Toumodi pour vol avec violences. En compagnie de deux comparses qui ont pris la poudre d’escampette, Adama a bastonné et dépouillé Traoré Moussa de la somme de 32.150 et un briquet.
Le plaignant est un ressortissant burkinabé de 22 ans, domicilié à Bouaflé où il exerce comme mécanicien auto. « De retour de voyage, explique-t-il, je suis arrivé à Yamoussoukro vers 3 heures du matin le 10 février dernier. Ne pouvant poursuivre mon voyage, j’ai pris une chambre dans un hôtel du quartier Habitat, au lieu-dit Le Rônier ». Une des zones les plus dangereuses de la ville la nuit. C’est un des haut-lieux de la prostitution avec ses hôtels à 3 sous. Où l’on joue toute la nuit à divers jeux de hasard tout en ingurgitant toutes sortes de boissons fortes. Liqueurs frelatés venues du Ghana et le koutoukou y coulent à flot jusqu’au petit matin. Moussa est tenaillé par la faim si bien qu’il quitte son hôtel pour se rendre dans la Rue des maquis afin de se restaurer. A son retour, il constate que la Rue du Rônier, éternellement, est sombre (nul ne sait pourquoi). Il est accosté par 3 jeune gens. « C’est notre territoire, donne-nous pour nous », exige l’un d’eux. Qui lui avait demandé auparavant où il allait. « Comme j’ai refusé d’obéir, les deux plus grands m’ont saisi. J’ai essayé de me défendre. Ils m’ont frappé avec un morceau de bois à la nuque, puis m’ont tabassé. Ensuite ils ont vidé ma poche », explique-t-il au lieutenant Boni du commissariat du 1er arrondissement. Dans sa poche, la victime affirme qu’il y avait 32.150 Fcfa et un briquet. C’est grâce à un chauffeur de taxi et son contractuel que Traoré Moussa sera sauvé. Diby N’Gbin Yannick, le chauffeur a suivi toute la scène et en compagnie de son contractuel, il s’est porté au secours du malheureux. Sur lequel s’acharnait Adama avec un morceau de bois. En les voyant venir, les complices du voyou détalent à toutes jambes. Adama les menace avec le même morceau de bois et sort un couteau. Il tente ensuite d’arrêter un taxi sans succès, Yannick et son camarade ayant demandé à leur collègue de refuser. Dès que le bandit lâche le bois, ils le saisissent et l’emmènent au commissariat, puis retournent chercher sa malheureuse victime qu’ils conduisent à l’hôpital afin qu’on soigne ses blessures à la tête, au cou et aux jambes. C’est le lendemain que ce dernier se rend à la police pour son audition. Adama, quant à lui, tel un drogué, fait un chahut au commissariat, crie à tue-tête son innocence et se dit victime des « Baoulé qui ont aidé leur frère contre lui alors qu’il a perdu au jeu de dé et voulait partir sans payer ». Les agents sont obligés de le mettre au violon. Là, il continue de crier et de cogner violemment la porte en fer, injuriant les policiers. Ce n’est que ce lundi que le lieutenant peut enfin l’interroger. Le week-end passé dans le violon l’aura calmé. Et comme il fallait s’y attendre, il nie tout en bloc et refuse de dénoncer ses complices. Il ira donc en tôle pour vol avec violence et paiera seul pour un acte commis en groupe.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Le plaignant est un ressortissant burkinabé de 22 ans, domicilié à Bouaflé où il exerce comme mécanicien auto. « De retour de voyage, explique-t-il, je suis arrivé à Yamoussoukro vers 3 heures du matin le 10 février dernier. Ne pouvant poursuivre mon voyage, j’ai pris une chambre dans un hôtel du quartier Habitat, au lieu-dit Le Rônier ». Une des zones les plus dangereuses de la ville la nuit. C’est un des haut-lieux de la prostitution avec ses hôtels à 3 sous. Où l’on joue toute la nuit à divers jeux de hasard tout en ingurgitant toutes sortes de boissons fortes. Liqueurs frelatés venues du Ghana et le koutoukou y coulent à flot jusqu’au petit matin. Moussa est tenaillé par la faim si bien qu’il quitte son hôtel pour se rendre dans la Rue des maquis afin de se restaurer. A son retour, il constate que la Rue du Rônier, éternellement, est sombre (nul ne sait pourquoi). Il est accosté par 3 jeune gens. « C’est notre territoire, donne-nous pour nous », exige l’un d’eux. Qui lui avait demandé auparavant où il allait. « Comme j’ai refusé d’obéir, les deux plus grands m’ont saisi. J’ai essayé de me défendre. Ils m’ont frappé avec un morceau de bois à la nuque, puis m’ont tabassé. Ensuite ils ont vidé ma poche », explique-t-il au lieutenant Boni du commissariat du 1er arrondissement. Dans sa poche, la victime affirme qu’il y avait 32.150 Fcfa et un briquet. C’est grâce à un chauffeur de taxi et son contractuel que Traoré Moussa sera sauvé. Diby N’Gbin Yannick, le chauffeur a suivi toute la scène et en compagnie de son contractuel, il s’est porté au secours du malheureux. Sur lequel s’acharnait Adama avec un morceau de bois. En les voyant venir, les complices du voyou détalent à toutes jambes. Adama les menace avec le même morceau de bois et sort un couteau. Il tente ensuite d’arrêter un taxi sans succès, Yannick et son camarade ayant demandé à leur collègue de refuser. Dès que le bandit lâche le bois, ils le saisissent et l’emmènent au commissariat, puis retournent chercher sa malheureuse victime qu’ils conduisent à l’hôpital afin qu’on soigne ses blessures à la tête, au cou et aux jambes. C’est le lendemain que ce dernier se rend à la police pour son audition. Adama, quant à lui, tel un drogué, fait un chahut au commissariat, crie à tue-tête son innocence et se dit victime des « Baoulé qui ont aidé leur frère contre lui alors qu’il a perdu au jeu de dé et voulait partir sans payer ». Les agents sont obligés de le mettre au violon. Là, il continue de crier et de cogner violemment la porte en fer, injuriant les policiers. Ce n’est que ce lundi que le lieutenant peut enfin l’interroger. Le week-end passé dans le violon l’aura calmé. Et comme il fallait s’y attendre, il nie tout en bloc et refuse de dénoncer ses complices. Il ira donc en tôle pour vol avec violence et paiera seul pour un acte commis en groupe.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
