Sur la vingtaine de banques, établissements financiers et sociétés d’assurances, plusieurs seront gentiment appelés à cesser leurs activités, conformément aux directives de l’Union monétaire économique ouest africaine (UEMOA). Il s’agit de celles qui n’auront pas à relever le niveau de leur capital social.
Depuis 2007, les chefs des structures bancaires, d’établissements financiers et des sociétés d’assurance ont été sommés de revoir à la hausse leur capital social. L’objectif étant de financer le développement économique de l’UEMOA. Aucun pays de ladite union n’est donc épargné. La Côte d’Ivoire, pays très courtisé par les banques sous-régionales et régionales, est bel et bien concernée. En effet, ce que demandent les instances dirigeantes de l’UEMOA, c’est de relever le capital social minimum applicable aux banques et établissements financiers de l'Union Monétaire économique Ouest Africaine (UEMOA) à 10 milliards de FCFA et 3 milliards de FCFA respectivement. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la promotion d'un système bancaire et financier sain et solide, susceptible de contribuer efficacement au financement du développement économique des Etats membres de l'UMOA. Dans le souci de permettre aux acteurs de se mettre à jour, il a été décidé pour une première phase que, le capital social minimum soit porté à 5 milliards de FCFA pour les banques et à 1 milliard de FCFA pour les établissements financiers, depuis la date du 1er janvier 2008. Le dernier délai accordé aux banques et établissements financiers en activité pour se mettre en règle est fixé au 31 décembre 2010. Mais à l’approche de cette date, plusieurs chefs de structures financières s’inquiètent. Si certains ont réussi à se conformer aux directives de l’UEMOA et assurent tenir le pari du 31 décembre 2010, tel n’est pas le cas pour d’autres. Qui verront leurs établissements fermés. Ceux qui aspirent poursuivre leurs activités, ont tout de même la chance de se mettre ensemble et former une seule entité. Il convient cependant de noter que les nouveaux seuils sont applicables depuis janvier 2008 aux demandes d'agrément en qualité de banque ou d'établissement financier.
Honoré Kouassi
Depuis 2007, les chefs des structures bancaires, d’établissements financiers et des sociétés d’assurance ont été sommés de revoir à la hausse leur capital social. L’objectif étant de financer le développement économique de l’UEMOA. Aucun pays de ladite union n’est donc épargné. La Côte d’Ivoire, pays très courtisé par les banques sous-régionales et régionales, est bel et bien concernée. En effet, ce que demandent les instances dirigeantes de l’UEMOA, c’est de relever le capital social minimum applicable aux banques et établissements financiers de l'Union Monétaire économique Ouest Africaine (UEMOA) à 10 milliards de FCFA et 3 milliards de FCFA respectivement. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la promotion d'un système bancaire et financier sain et solide, susceptible de contribuer efficacement au financement du développement économique des Etats membres de l'UMOA. Dans le souci de permettre aux acteurs de se mettre à jour, il a été décidé pour une première phase que, le capital social minimum soit porté à 5 milliards de FCFA pour les banques et à 1 milliard de FCFA pour les établissements financiers, depuis la date du 1er janvier 2008. Le dernier délai accordé aux banques et établissements financiers en activité pour se mettre en règle est fixé au 31 décembre 2010. Mais à l’approche de cette date, plusieurs chefs de structures financières s’inquiètent. Si certains ont réussi à se conformer aux directives de l’UEMOA et assurent tenir le pari du 31 décembre 2010, tel n’est pas le cas pour d’autres. Qui verront leurs établissements fermés. Ceux qui aspirent poursuivre leurs activités, ont tout de même la chance de se mettre ensemble et former une seule entité. Il convient cependant de noter que les nouveaux seuils sont applicables depuis janvier 2008 aux demandes d'agrément en qualité de banque ou d'établissement financier.
Honoré Kouassi