La Compagnie ivoirienne d'électricité (Cie) a rencontré, hier au Plateau, les maires de la zone dite gouvernementale dans le cadre de sa politique de communication sur la situation de déficit énergétique que connait la Côte d'Ivoire. Le Pca du groupe Cie-Sodeci, Marcel Zadi Kessy, a exprimé son souci pour une véritable puissance énergétique en Côte d'Ivoire. Aux élus, il a indiqué toute l'importance de l'énergie dans un pays. "L'énergie est liée à la croissance économique. Si nous voulons aller loin, il faut mettre l'accent sur l'énergie…Nous sommes une structure privée au service de la nation ivoirienne. Chacun a droit à l'électricité, il faut donc éviter de faire des amalgames inutiles…Les décideurs doivent avoir constamment à l'esprit la nécessité de l'énergie et décider du maintien de son bon niveau par des mesures d'anticipation et de planification", a-t-il indiqué. Il a souhaité qu'une rencontre plus ferme ait lieu, dans les prochains jours, entre la Cie et les maires pour aborder tous les problèmes liés à ce délestage, mais aussi aux difficultés que vivent les élus locaux. Zadi Kessy a révélé que le Ghana fournit aujourd'hui 25 Mw d'électricité à la Côte d'Ivoire. (Le contraire il y a quelques mois). L'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (Uvico-ci) par la voix de son président, François Amichia, maire de Treichville, a accueilli positivement la proposition. Mais il a notifié que les communes sont confrontées à de sérieux problèmes financiers…Mme Flore Konan, directeur général de la Cie, a dit les efforts de la société à rechercher des solutions pour que le déficit énergétique ait moins d'effets négatifs sur les populations à qui il est recommandé des comportements citoyens.
Mathias Kouassi, secrétaire général de la Cie, a situé les responsabilités des deux parties, l'Etat et la Cie, dans le contrat d'affermage. De son avis "l'Etat définit la stratégie de développement, fixe le prix de l'électricité, planifie et réalise des investissements de renforcement et régule le secteur". Et la Cie "exploite le service public, entretient les installations et s'occupe des clients". Pour lui, depuis 1999, aucun investissement n'a été fait alors que la demande s'accroit régulièrement à côté de l'offre qui reste stagnante voire aménuisée. Comme c'est le cas avec l'avarie intervenue sur le groupe de la Centrale d'Azito (-150Mw). Ainsi, "ce sont les réalisations de la Centrale d'Azito, Ciprel I et II, par anticipation et planification" par les gouvernants d'avant 2000 qui ont permis à la Côte d'Ivoire de s'auto-suffire en électricité.
Parfait Tadjau
Mathias Kouassi, secrétaire général de la Cie, a situé les responsabilités des deux parties, l'Etat et la Cie, dans le contrat d'affermage. De son avis "l'Etat définit la stratégie de développement, fixe le prix de l'électricité, planifie et réalise des investissements de renforcement et régule le secteur". Et la Cie "exploite le service public, entretient les installations et s'occupe des clients". Pour lui, depuis 1999, aucun investissement n'a été fait alors que la demande s'accroit régulièrement à côté de l'offre qui reste stagnante voire aménuisée. Comme c'est le cas avec l'avarie intervenue sur le groupe de la Centrale d'Azito (-150Mw). Ainsi, "ce sont les réalisations de la Centrale d'Azito, Ciprel I et II, par anticipation et planification" par les gouvernants d'avant 2000 qui ont permis à la Côte d'Ivoire de s'auto-suffire en électricité.
Parfait Tadjau
