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Politique Publié le vendredi 26 mars 2010 | Notre Voie

Abou Drahamane Sangaré (Président du comité d’organisation): “C’est la fête du souvenir”

Le comité d’organisation de la Fête de la liberté 2010 que préside Abou Drahamane Sangaré s’est rendu, hier matin, dans la commune de Yopougon, pour visiter le Village de la liberté qui accueillera les festivités et faire le parcours du défilé tel que proposé par le comité technique d’organisation. Sur le site du Village, le vice-président du FPI a répondu à nos questions.


Notre Voie : Vous venez d’effectuer le parcours que va suivre la marche de la fête de la liberté. Qu’est-ce que les militants et vos invités doivent retenir réellement?

Abou Drahamane Sangaré: Les militants et nos amis doivent retenir que, pour cette fête de la liberté, les choses ne vont pas être faites au hasard. Après la discussion passée à l’ombre, en laboratoires, il faut venir sur le terrain pour voir le Complexe, parce que nous serons responsables de toutes les personnes qui seront à cette fête et il faut que chacun se sente à son aise le jour de la fête. Quelqu’un a quitté son village, sa famille, son foyer pour venir à la fête, il faut qu’il se sente en sécurité et dans de bonnes dispositions. Nous avons le temps de la réflexion jusqu’en fin mars. Mais, en avril, on ira sur le terrain pour ne pas que nous soyons encore dans l’improvisation le jour de la fête. Je pense qu’on doit être dans le concret et il faut être dans le concret.


N.V. : Est-ce à dire que le parcours du défilé qui vient d’être déterminé pourrait changer ?

A.D.S. : En ce qui concerne le parcours, vous savez qu’au FPI, il y a toujours eu des débats contradictoires, et ce n’est pas facile. Il y a le point de vue du technique, il y a le point de vue du politique et tout change. Il faut chercher à mettre tout cela ensemble. Et, du point de vue du parcours, le maire et le fédéral qui sont de la commune sont bien indiqués pour nous montrer le parcours adéquat à suivre. Mais je pense que nous ne pouvons qu’adopter le parcours proposé par le comité technique d’organisation.


N.V. : Donc la fête se déroulera ici au village de la liberté ?

A.D.S. : La fête elle-même sera éclatée. Il y aura la dimension artistique, culturelle et scientifique. Au niveau scientifique, il y aura des conférences. La dimension artistique et culturelle, qui est un aspect important, sera faite de danses et de pièces théâtrales. Il y a deux endroits véritables : le Palais de la culture et le Village de la liberté, qui sera le siège national du FPI. On ne l’a pas encore mis en valeur et nous venons déjà, à travers cette fête, pour annoncer la mise en valeur prochaine du siège du FPI.


N.V. : Vous sembliez dire tout à l’heure à vos lieutenants qu’il faut que vos camarades regardent absolument la pièce de théâtre.

A.D.S. : Je pense que le FPI a quand même une vie dans sa quête de la liberté. Les militants du FPI ont assez souffert aux côtés d’autres démocrates. On peut mettre leur vie en action. Parce que la fête de la liberté, c’est d’abord la fête du souvenir. Souvenir pour ceux qui se sont battus pour la liberté en Côte d’Ivoire, souvenir pour ceux qui se sont battus pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire, pour ceux qui se sont battus pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Ce combat a commencé bien avant nous. Nous ne sommes qu’un relais et nous allons le transmettre à notre tour à d’autres. C’est pourquoi, quand on parle de la fête de la liberté, il faut qu’on se souvienne, qu’on fasse un bilan et qu’on s’engage pour les batailles à venir.


N.V. : Le président du FPI a parlé de 500 mille personnes à mobiliser. Est-ce que cela est possible ?

A.D.S. : C’est un objectif, et nous allons tout faire pour faire plaisir au président du parti. C’est à raison, le FPI n’est pas sorti depuis un bon moment, parce que notre combat, c’était la survie de l’Etat. Avant de se battre, il faut d’abord que l’Etat existe. Aujourd’hui, nous sortons au grand jour et, avec tous les problèmes posés à l’Etat, il faut que le FPI montre qu’il est là. Et, s’il ne parle pas parfois, c’est parce qu’il est responsable. Quand on est responsable, on ne parle pas n’importe comment. C’est aussi une façon de mobiliser pour dire qu’on est là. Vraiment, 500 mille pour le FPI que je connais, ce n’est pas une vue de l’esprit. C’est un objectif que le président nous a dit d’atteindre et ça met plus la pression sur le comité d’organisation.


N.V. : Alors la pression, vous la supportez ?

A.D.S. : Si on est FPI, la pression, on la supporte déjà. Depuis quelques années, on est sous la pression, mais on est quand même là et on arrive à avancer. Un bon FPI, ça supporte la pression. La pression du parti unique, pression du multipartisme, pression de la guerre, pression de la rébellion, du débat contradictoire sur les enjeux de la Côte d’Ivoire. Donc, aujourd’hui, ce n’est pas la pression qui nous fait peur au FPI.

Propos recueillis par AVS et Abel Djè
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