Sur les 13,512 milliards Fcfa alloués par le Fonds européen de développement pour le financement de la convention de contribution de la sous-région, seuls 1,639 milliards Fcfa ont été dépensés alors que le projet sera à échéance en 2011.
L’Union européenne (UE), à travers le Fed (Fonds européen de développement) soutient le financement de nombreux projets de gouvernance, de stabilité, et d’intégration économique de l’Uemoa et de la Cedeao. Malheureusement, leur mise en œuvre accuse un sérieux retard. En effet, les fonds octroyés par le 9è Fed estimés à 257 millions £, soit près de 168, 58 milliards Fcfa à ces deux institutions de la sous-région ne sont pas entièrement utilisés. Et ceux du 10è Fed, estimés à 597 millions d’euro, soit 391, 60 milliards Fcfa sont déjà disponibles. A en croire Amos Tincani, chef de la délégation de l’UE au Burkina Faso, «seulement 25% du budget de la convention de contribution avec l’Uemoa a été dépensé. Hormis les compensations budgétaires de 11 millions £, soit près de 7,215 milliards Fcfa, en trois ans de mise en œuvre, ce projet a dépensé 2,5 millions £, estimés à 1,639 milliards Fcfa sur les 20,6 millions, environ 13,512 milliards Fcfa prévus dans la convention. Il reste donc encore 18,1 millions £, soit 11,872 milliards Fcfa à dépenser avant décembre 2011». Cette révélation faite lundi inquiète plus d’un d’autant que « la crédibilité des deux organisations régionales et le soutien de l’UE sont en jeu », a prévenu Amos Tincani au cours de l’ouverture de la 3è réunion du comité élargi du Programme indicatif régional (Pir) 9è Fed. La réunion qui a démarré lundi à l’hôtel Ivotel au Plateau s’achève demain. Pour lui, le décalage entre les ambitions régionales et leur capacité de mise en œuvre de la Cedeao et de l’Uemoa posent le problème de leur crédibilité vis-à-vis des pays membres de l’UE pour l’accroissement de l’aide. Il préconise entre autres que les deux organisations songent à « la modernisation et à la mise en application effective de leurs propres procédures administratives, financières, comptables, de passation de marchés, de programmation et d’évaluation de leurs activités afin de maximiser l’efficacité des appuis et l’exécution des programmes». Christophe Joseph Marie Dabiré, commissaire chargé du département du marché régional, du commerce, de la concurrence et de la coopération, pour sa part, a reconnu le retard accusé dans la mise en œuvre des projets et une faible utilisation des fonds alloués. Il a donc invité les participants à des échanges francs et à faire des propositions concrètes aux chefs de projet afin qu’ils puissent résoudre les problèmes rencontrés dans la réalisation de leurs chantiers.
Nimatoulaye Ba
Légende : L’Union européenne est un partenaire privilégié de la Cedeao et de l’Uemoa. Ici, son représentant en Côte d’Ivoire, Michel Arrion
L’Union européenne (UE), à travers le Fed (Fonds européen de développement) soutient le financement de nombreux projets de gouvernance, de stabilité, et d’intégration économique de l’Uemoa et de la Cedeao. Malheureusement, leur mise en œuvre accuse un sérieux retard. En effet, les fonds octroyés par le 9è Fed estimés à 257 millions £, soit près de 168, 58 milliards Fcfa à ces deux institutions de la sous-région ne sont pas entièrement utilisés. Et ceux du 10è Fed, estimés à 597 millions d’euro, soit 391, 60 milliards Fcfa sont déjà disponibles. A en croire Amos Tincani, chef de la délégation de l’UE au Burkina Faso, «seulement 25% du budget de la convention de contribution avec l’Uemoa a été dépensé. Hormis les compensations budgétaires de 11 millions £, soit près de 7,215 milliards Fcfa, en trois ans de mise en œuvre, ce projet a dépensé 2,5 millions £, estimés à 1,639 milliards Fcfa sur les 20,6 millions, environ 13,512 milliards Fcfa prévus dans la convention. Il reste donc encore 18,1 millions £, soit 11,872 milliards Fcfa à dépenser avant décembre 2011». Cette révélation faite lundi inquiète plus d’un d’autant que « la crédibilité des deux organisations régionales et le soutien de l’UE sont en jeu », a prévenu Amos Tincani au cours de l’ouverture de la 3è réunion du comité élargi du Programme indicatif régional (Pir) 9è Fed. La réunion qui a démarré lundi à l’hôtel Ivotel au Plateau s’achève demain. Pour lui, le décalage entre les ambitions régionales et leur capacité de mise en œuvre de la Cedeao et de l’Uemoa posent le problème de leur crédibilité vis-à-vis des pays membres de l’UE pour l’accroissement de l’aide. Il préconise entre autres que les deux organisations songent à « la modernisation et à la mise en application effective de leurs propres procédures administratives, financières, comptables, de passation de marchés, de programmation et d’évaluation de leurs activités afin de maximiser l’efficacité des appuis et l’exécution des programmes». Christophe Joseph Marie Dabiré, commissaire chargé du département du marché régional, du commerce, de la concurrence et de la coopération, pour sa part, a reconnu le retard accusé dans la mise en œuvre des projets et une faible utilisation des fonds alloués. Il a donc invité les participants à des échanges francs et à faire des propositions concrètes aux chefs de projet afin qu’ils puissent résoudre les problèmes rencontrés dans la réalisation de leurs chantiers.
Nimatoulaye Ba
Légende : L’Union européenne est un partenaire privilégié de la Cedeao et de l’Uemoa. Ici, son représentant en Côte d’Ivoire, Michel Arrion