Diabaté Mohamed, 22 ans, se disant Ivoirien et Kéita Oumar, son présumé complice, ont été déférés au tribunal de 1ère instance de Toumodi pour vol et complicité de vol d’une mobylette.
Leur victime, Sissoko Dialla, est un revendeur d’essence non loin de la gare Sans-Frontière à Dioulabougou. Il y a un an, a-t-il déclaré à la police, on lui a volé sa mobylette de marque Peugeot 154 LC2 qu’il avait achetée à la Cfao à 420.400 Francs Cfa. Un engin non retrouvé, malgré les recherches personnelles et celles de la police. Si bien qu’il le remplacera par un autre de même marque et tiendra à cette dernière comme à la prunelle de ses yeux. « Un homme averti en vaut deux », dit l’adage. Aussi Sissoko, pour éviter tout vol, a pris ses précautions : une serrure à barre passant à travers les rayons du pneu arrière et une autre à chaîne. Sans compter que chaque fois qu’il garait sa moto au travail, c’était derrière la bicoque qui lui sert d’essencerie. Des précautions inutiles puisque Diabaté Mohamed a subtilisé cette seconde mobylette.
Kleptomane-menteur
La nuit du 30 avril dernier, en plein délestage, le filou qui semblait avoir déjà fait son repérage, arrive. Sissoko est occupé à servir les clients. Le voleur se glisse furtivement derrière le magasin et, nul ne sait comment, réussit à enlever à la mobylette toutes les entraves que le propriétaire avait mises pour prévenir un second vol. Son intention était de pousser délicatement l’engin plus loin pour l’allumer et partir incognito. Mais la poisse était sur lui, Sissoko et ses camarades l’aperçoivent et le hèlent au moment où Diabaté Mohamed tente de mettre le moteur en marche sans y parvenir, pressé qu’il était. Le propriétaire, ses amis et les jeunes du quartier s’élancèrent à ses trousses. Gêné par ses poursuivants, il laisse tomber la moto et pique un sprint. Ayant été alertés dès les faits par les victimes, le lieutenant Goué et ses éléments qui étaient de garde cette nuit-là s’étaient mis prestement en route. Le voleur est alors cueilli et maîtrisé. Il ne devra son salut qu’à la présence des policiers, car, dans ce sous-quartier de Dioulabougou régulièrement victime de vols de toutes sortes, il aurait certainement passé un très mauvais quart d’heure. Interrogé sur-le-champ, Diabaté Mohamed se met à table rapidement. Non seulement il se déclare le voleur de la première mobylette de Sissoko Dialla, mais surtout, il affirme l’avoir donnée aux sieurs Kéïta Oumar et Dosso Inza allias Bez afin qu’ils la vendent. Sans perdre de temps, le lieutenant Goué et ses éléments, conduits par le voleur, font une descente au domicile des présumés receleurs. Ils ne pourront appréhender que Kéïta Oumar, Bez ayant réussi à prendre le large. Au poste de police, si Oumar affirme connaître le voleur qui est un jeune de son quartier, il nie toute implication dans ces activités. « D’ailleurs, soutient-il, Diabaté Mohamed est un récidiviste notoire qui vient d’arriver de la prison de Toumodi où il a purgé une énième peine pour vol.» Ce qui est confirmé par tous les résidents du quartier. Le lieutenant Goué découvrira ensuite que le jeune voleur suit un traitement à l’hôpital psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro depuis 2008. Sa dernière visite à ce centre remonte au 13 janvier 2010. Son présumé complice, lui, est demeuré imperturbable dans ses déclarations au commissariat du 2ème arrondissement jusqu’à ce qu’ils soient déférés à Toumodi. Le tribunal jugera s’il peut prendre en compte les accusations d’un psychopathe ou si Oumar est réellement un receleur, complice de Diabaté comme ce dernier le prétend.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Leur victime, Sissoko Dialla, est un revendeur d’essence non loin de la gare Sans-Frontière à Dioulabougou. Il y a un an, a-t-il déclaré à la police, on lui a volé sa mobylette de marque Peugeot 154 LC2 qu’il avait achetée à la Cfao à 420.400 Francs Cfa. Un engin non retrouvé, malgré les recherches personnelles et celles de la police. Si bien qu’il le remplacera par un autre de même marque et tiendra à cette dernière comme à la prunelle de ses yeux. « Un homme averti en vaut deux », dit l’adage. Aussi Sissoko, pour éviter tout vol, a pris ses précautions : une serrure à barre passant à travers les rayons du pneu arrière et une autre à chaîne. Sans compter que chaque fois qu’il garait sa moto au travail, c’était derrière la bicoque qui lui sert d’essencerie. Des précautions inutiles puisque Diabaté Mohamed a subtilisé cette seconde mobylette.
Kleptomane-menteur
La nuit du 30 avril dernier, en plein délestage, le filou qui semblait avoir déjà fait son repérage, arrive. Sissoko est occupé à servir les clients. Le voleur se glisse furtivement derrière le magasin et, nul ne sait comment, réussit à enlever à la mobylette toutes les entraves que le propriétaire avait mises pour prévenir un second vol. Son intention était de pousser délicatement l’engin plus loin pour l’allumer et partir incognito. Mais la poisse était sur lui, Sissoko et ses camarades l’aperçoivent et le hèlent au moment où Diabaté Mohamed tente de mettre le moteur en marche sans y parvenir, pressé qu’il était. Le propriétaire, ses amis et les jeunes du quartier s’élancèrent à ses trousses. Gêné par ses poursuivants, il laisse tomber la moto et pique un sprint. Ayant été alertés dès les faits par les victimes, le lieutenant Goué et ses éléments qui étaient de garde cette nuit-là s’étaient mis prestement en route. Le voleur est alors cueilli et maîtrisé. Il ne devra son salut qu’à la présence des policiers, car, dans ce sous-quartier de Dioulabougou régulièrement victime de vols de toutes sortes, il aurait certainement passé un très mauvais quart d’heure. Interrogé sur-le-champ, Diabaté Mohamed se met à table rapidement. Non seulement il se déclare le voleur de la première mobylette de Sissoko Dialla, mais surtout, il affirme l’avoir donnée aux sieurs Kéïta Oumar et Dosso Inza allias Bez afin qu’ils la vendent. Sans perdre de temps, le lieutenant Goué et ses éléments, conduits par le voleur, font une descente au domicile des présumés receleurs. Ils ne pourront appréhender que Kéïta Oumar, Bez ayant réussi à prendre le large. Au poste de police, si Oumar affirme connaître le voleur qui est un jeune de son quartier, il nie toute implication dans ces activités. « D’ailleurs, soutient-il, Diabaté Mohamed est un récidiviste notoire qui vient d’arriver de la prison de Toumodi où il a purgé une énième peine pour vol.» Ce qui est confirmé par tous les résidents du quartier. Le lieutenant Goué découvrira ensuite que le jeune voleur suit un traitement à l’hôpital psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro depuis 2008. Sa dernière visite à ce centre remonte au 13 janvier 2010. Son présumé complice, lui, est demeuré imperturbable dans ses déclarations au commissariat du 2ème arrondissement jusqu’à ce qu’ils soient déférés à Toumodi. Le tribunal jugera s’il peut prendre en compte les accusations d’un psychopathe ou si Oumar est réellement un receleur, complice de Diabaté comme ce dernier le prétend.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro