Mme Bra Kanon née Aka Véronique aux détracteurs de Thérèse Houphouët-Boigny : “C`est de petites gens, ils pensent qu`ils sont importants”

La présidente du Refamp-ci, Mme Bra Kanon née Aka Véronique a animé une conférence de presse hier en sa résidence. Elle a saisi l'occasion pour revenir sur les écrits sur Thérèse Houphouët Boigny, dans les journaux.
" Mme Houphouët est pour moi une mère. C'est une icône de la Côte d'Ivoire. maintenant, si des journaux veulent faire d'elle une petite femme de la rue, c'est leur problème. Sinon je ne comprends pas comment on peut s'amuser…aujourd'hui, il y a des gens qui se réclament de l'houphouétisme et qui ont le culot de parler d'elle dans les journaux. C'est tellement petit.
Je pense que vous êtes des journalistes, vous êtes obligés de nous informer. Mais je souhaiterais qu'à chaque fois ce que vous dites soit vrai, pour qu'on ait le courage d'acheter les journaux. J'entends des gens dire qu'ils n'osent même pas acheter certains journaux parce qu'ils racontent n'importe quoi. Ça ne vous ressemble pas. Après nos enquêtes, on a su qui était derrière (ndlr : les articles contre Mme Houphouët), mais c'est de petites gens. Sans Houphouët, ils ne sont rien. Ceux qui passent derrière "Le Nouveau Réveil" pour aller raconter leur vie, et après ils viennent dire, j'ai payé beaucoup d'argent pour ne pas qu'ils fassent sortir des choses. C'est de petites gens. Ils pensent qu'ils sont importants. C'est la même personne qui était sur mon mari en mai 2009. C'est des gens qui courent des femmes. C'est de petites gens. On l'avait eu au téléphone et quand vous allez mettre dans les journaux qu'il est petit, il va savoir qu'il est très petit. C'est des petites gens, parce qu'ils ont été Ambassadeur. Il n'avait même pas le droit de parler de Mme Houphouët, mais c'est des gens qui ont la grande gueule, qui n'ont aucune éducation. Je l'avais eu au téléphone et il était en train d'expliquer, c'est grâce à moi qu'on n'a pas écrit. Toi ? Qui es-tu par rapport à Mme Houphouët ? Elle ne s’est jamais levée pour dire je suis Mme Houphouët. Il fallait qu'on l'épouse. Si 17 ans après la mort de son mari on doit la vilipender. Dire que c'est notre maman et la vilipender dans les journaux, je crois que ce n'est pas cohérent. On ne peut pas insulter une personne et dire" notre maman nous fait honte". Qu'est ce qu'elle n'a pas fait du vivant de son mari, et qu'elle fait après sa mort qui suscite qu'on parle d'elle dans les journaux. Ce n'est pas gentil. Nous étions en train de nous poser la question, comment on peut vendre, on peut jouer une maison. On ne comprend pas ça. Si ce n'est le vice de la prétention poussée pour vendre les journaux. On ne vend pas les journaux en salissant. Si on doit sortir les cadavres qui sont dans les placards de chaque première dame, il y a des gens qui vont fuir, donc qu'ils arrêtent. Des gens qui ont servi la nation, il est de notre devoir de les respecter. Elle a donné quarante ans de sa vie, quarante ans de paix. Ça ne vous suffit pas ? "
Propos recueillis par Jules Claver Aka