Soko Constant est maître-assistant à l’Ufr des Sciences de l’Homme et de la Société (SHS), particulièrement au département de Sociologie. Il vient de décrocher le Prix Turgot de la meilleure publication en Finances et en Economie du développement, décerné pour la première fois à un Africain. Sa publication porte sur le thème: Modèles de microfinance en Côte d’Ivoire: origine, organisation et impact». La distinction lui sera remise à Nice en France, lors du 25ème Sommet France-Afrique. Avant son départ hier, le lauréat nous a exprimé son sentiment. «C’est un honneur pour mon pays, pour le département de Divo, dont je suis originaire et particulièrement mon village de Nebo, dans le canton Abouhiri».
C’est en 2009 que la publication du jeune maître- assistant est parue aux Editions l’Harmattan à Paris. L’auteur y porte un regard critique sur les structures de micro finances en Côte d’Ivoire, dont la gestion est un échec, selon lui. Car en lieu et place d’organismes de financement de l’initiative privée, celles-ci se sont transformées en banques.
« La Coopec a été créée en 1976 à Kouto, dans le département de Boundiali, avec pour missions de favoriser l’initiative privée. Combien d’entrepreneurs ou artisans a-t-elle installés? Elle a plutôt basculé petit à petit dans le système des banques, allant jusqu’à recevoir les virements de travailleurs», déplore le lauréat. Il préconise la création de structures de micro finance rurales ou urbaines dans les conseils généraux, arrimées à un guichet unique. En cela, l’homme s’inspire des modèles de réussite allemand et bangladais.
Le prix Turgot a été créé dans les années 1800. Son jury est composé de Français, d’Anglais et d’Américains. Les publications ne sont pas soumises à compétition. Le choix dépend plutôt d’un jury, qui, en toute souveraineté, sélectionne une publication dans le domaine de la finance et de l’économie. Le lauréat est informé par le biais de son ambassade, puis de la Présidence de la République.
Marcelline Gneproust
C’est en 2009 que la publication du jeune maître- assistant est parue aux Editions l’Harmattan à Paris. L’auteur y porte un regard critique sur les structures de micro finances en Côte d’Ivoire, dont la gestion est un échec, selon lui. Car en lieu et place d’organismes de financement de l’initiative privée, celles-ci se sont transformées en banques.
« La Coopec a été créée en 1976 à Kouto, dans le département de Boundiali, avec pour missions de favoriser l’initiative privée. Combien d’entrepreneurs ou artisans a-t-elle installés? Elle a plutôt basculé petit à petit dans le système des banques, allant jusqu’à recevoir les virements de travailleurs», déplore le lauréat. Il préconise la création de structures de micro finance rurales ou urbaines dans les conseils généraux, arrimées à un guichet unique. En cela, l’homme s’inspire des modèles de réussite allemand et bangladais.
Le prix Turgot a été créé dans les années 1800. Son jury est composé de Français, d’Anglais et d’Américains. Les publications ne sont pas soumises à compétition. Le choix dépend plutôt d’un jury, qui, en toute souveraineté, sélectionne une publication dans le domaine de la finance et de l’économie. Le lauréat est informé par le biais de son ambassade, puis de la Présidence de la République.
Marcelline Gneproust
