Dans la matinée de dimanche dernier, un bus de la société de transport abidjanais(Sotra) a plongé du pont à Adjamé. Il y a eu 122 blessés.
Quelles sont les causes de l'accident du bus qui s'est produit dimanche à la gare Nord d'Adjamé ?
Il est prématuré de donner, en ce moment, les raisons exactes de l'accident. Cela est en train de faire l'objet d'une expertise, d'un diagnostic précis. Il prendra en compte à la fois l'état du véhicule, l'état du chauffeur, l'état de l'environnement de la route. Quant à l'état du véhicule, naturellement, il faut regarder pour essayer éventuellement de trouver une explication et une cause sur les origines mécaniques, par exemple. Il faut regarder aussi l'état du chauffeur. Cela prend en compte son état psychologique, les tests d'alcoolémie qu'il faut faire. Il faut également regarder l'état de la route parce que cela a une incidence sur l'accident qui s'est produit. L'environnement de la route, on sait bien que dans cette zone de la gare Nord, il n'y a pas mal d'usagers, de commerçants qui sont installés dans la proximité immédiate de la route ; parfois ils sont sur la route. Est-ce que tout cela d'une façon ou d'une autre a influé sur le cours de l'accident ? Ce sont toutes ces études qui sont en train d'être faites pour déterminer la cause ou les causes de l'accident. C'est pourquoi, je dis qu'il est encore prématuré de connaître la cause exacte de l'accident.
Certains machinistes, interrogés sur le lieu de l'accident, ont pointé du doigt les défaillances techniques liées au système de freinage. Selon eux, les bus connaissent aussi un problème de volants qui se bloquent régulièrement. Qu'en dites-vous ?
Ce que je puis dire concernant cela, c'est que dans la survenance d'un accident, sur le vif, naturellement, il n'y a pas mal de causes qui peuvent être dégagées sans qu'elles ne correspondent à la réalité. Pour pouvoir communiquer sur une cause exacte d'un accident, il faut qu'il y ait un minimum de précaution qui soit pris pour déterminer la cause exacte et ne pas laisser libre court à toutes ces spéculations. Des raisons peuvent être avancées soit par solidarité, soit pour disculper tel ou tel acteur. Mais, pour une entreprise dans le cadre de la survenance d'un accident, on a besoin de se rapprocher des causes qu'on peut considérer comme les plus objectives possibles.
Une enquête a-t-elle été ouverte pour situer les responsabilités?
La Sotra n'est pas la seule engagée. Il y a aussi la police, l'assureur. On ne peut donc pas donner de délai concernant les conclusions de l'enquête. Ce qui est sûr, elle est ouverte et les résultats seront connus, très bientôt.
Comment va s'organiser la prise en charge des blessés ?
Il y a exactement 122 personnes qui sont blessées. Elles ont été évacuées aux Chu (Centre hospitaliers universitaires) de Cocody et de Treichville. Comme, il est de coutume à la Sotra, toutes ces personnes ont été prises en charge en termes de transport, d'hospitalisation, de soins médicaux. Tout cela est entièrement pris en compte par la Sotra. Ce qui est déjà fait.
Quelle assurance pouvez-vous donner aux usagers de la Sotra qui peuvent être inquiétés par cet accident ?
Nous voulons réitérer les dispositions prises par la Sotra. Il s'agit de continuer la sensibilisation des machinistes en les appelant à plus de vigilance dans la conduite. Nous poursuivons les séances de recyclage des chauffeurs. Il y a l'institut Sotra qui est l'un des plus réputés en matière de formation des machinistes sur la place. Nous faisons en sorte que nos chauffeurs ne soient pas submergés par la charge de travail. Les rythmes de rotation sont les plus rapprochés. On fait en sorte que le temps de travail ne puisse pas déborder 7 heures par jour. Nous allons continuer ces séances de sensibilisation qui relèvent de notre responsabilité.
Lundi, après-midi le directeur général de la Sotra s'est rendu au chevet des blessés. Il s'agissait d'aller manifester notre compassion aux accidentés. Nous voulons rassurer les usagers quant aux dispositions prises. Notre devoir consiste à veiller à la sécurité des usagers qui sont les prunelles de nos yeux.
Propos recueillis par Ouattara Moussa
Quelles sont les causes de l'accident du bus qui s'est produit dimanche à la gare Nord d'Adjamé ?
Il est prématuré de donner, en ce moment, les raisons exactes de l'accident. Cela est en train de faire l'objet d'une expertise, d'un diagnostic précis. Il prendra en compte à la fois l'état du véhicule, l'état du chauffeur, l'état de l'environnement de la route. Quant à l'état du véhicule, naturellement, il faut regarder pour essayer éventuellement de trouver une explication et une cause sur les origines mécaniques, par exemple. Il faut regarder aussi l'état du chauffeur. Cela prend en compte son état psychologique, les tests d'alcoolémie qu'il faut faire. Il faut également regarder l'état de la route parce que cela a une incidence sur l'accident qui s'est produit. L'environnement de la route, on sait bien que dans cette zone de la gare Nord, il n'y a pas mal d'usagers, de commerçants qui sont installés dans la proximité immédiate de la route ; parfois ils sont sur la route. Est-ce que tout cela d'une façon ou d'une autre a influé sur le cours de l'accident ? Ce sont toutes ces études qui sont en train d'être faites pour déterminer la cause ou les causes de l'accident. C'est pourquoi, je dis qu'il est encore prématuré de connaître la cause exacte de l'accident.
Certains machinistes, interrogés sur le lieu de l'accident, ont pointé du doigt les défaillances techniques liées au système de freinage. Selon eux, les bus connaissent aussi un problème de volants qui se bloquent régulièrement. Qu'en dites-vous ?
Ce que je puis dire concernant cela, c'est que dans la survenance d'un accident, sur le vif, naturellement, il n'y a pas mal de causes qui peuvent être dégagées sans qu'elles ne correspondent à la réalité. Pour pouvoir communiquer sur une cause exacte d'un accident, il faut qu'il y ait un minimum de précaution qui soit pris pour déterminer la cause exacte et ne pas laisser libre court à toutes ces spéculations. Des raisons peuvent être avancées soit par solidarité, soit pour disculper tel ou tel acteur. Mais, pour une entreprise dans le cadre de la survenance d'un accident, on a besoin de se rapprocher des causes qu'on peut considérer comme les plus objectives possibles.
Une enquête a-t-elle été ouverte pour situer les responsabilités?
La Sotra n'est pas la seule engagée. Il y a aussi la police, l'assureur. On ne peut donc pas donner de délai concernant les conclusions de l'enquête. Ce qui est sûr, elle est ouverte et les résultats seront connus, très bientôt.
Comment va s'organiser la prise en charge des blessés ?
Il y a exactement 122 personnes qui sont blessées. Elles ont été évacuées aux Chu (Centre hospitaliers universitaires) de Cocody et de Treichville. Comme, il est de coutume à la Sotra, toutes ces personnes ont été prises en charge en termes de transport, d'hospitalisation, de soins médicaux. Tout cela est entièrement pris en compte par la Sotra. Ce qui est déjà fait.
Quelle assurance pouvez-vous donner aux usagers de la Sotra qui peuvent être inquiétés par cet accident ?
Nous voulons réitérer les dispositions prises par la Sotra. Il s'agit de continuer la sensibilisation des machinistes en les appelant à plus de vigilance dans la conduite. Nous poursuivons les séances de recyclage des chauffeurs. Il y a l'institut Sotra qui est l'un des plus réputés en matière de formation des machinistes sur la place. Nous faisons en sorte que nos chauffeurs ne soient pas submergés par la charge de travail. Les rythmes de rotation sont les plus rapprochés. On fait en sorte que le temps de travail ne puisse pas déborder 7 heures par jour. Nous allons continuer ces séances de sensibilisation qui relèvent de notre responsabilité.
Lundi, après-midi le directeur général de la Sotra s'est rendu au chevet des blessés. Il s'agissait d'aller manifester notre compassion aux accidentés. Nous voulons rassurer les usagers quant aux dispositions prises. Notre devoir consiste à veiller à la sécurité des usagers qui sont les prunelles de nos yeux.
Propos recueillis par Ouattara Moussa