Les minis cars ‘’gbaka’’ destinés au transport urbain à Abidjan, font la pluie et le beau temps dans le District. Les chauffeurs de ces véhicules n'hésitent pas à hausser le prix du transport à certaines heures, pour un même trajet.
Ces derniers temps, ce que l'on constate à Abidjan, c'est que certains mini-cars ou ‘‘Gbaka’’, aux heures de pointe, empruntent des itinéraires fantaisistes pour des gains faciles. Dans la commune de Yopougon, ce qu'il est donné de voir tous les matins est écœurant. Les ‘’Gbaka’’ en partance de la Sideci ou de Niangon, chargent en principe pour Adjamé. Mais, vu le nombre impressionnant de clients qui se ruent sur les ‘’Gbaka’’ tous les matins, les chauffeurs de ces mini-cars préfèrent décomposer. Ils chargent d'abord pour Siporex, avant de prendre de nouveaux clients pour Adjamé. Les chauffeurs de ‘’Gbaka’’ font subir toutes ces tracasseries à leurs clients, rien que pour leur imposer un double tarif. En procédant de cette façon, c'est la somme de 500 francs Cfa qu'ils font payer aux passagers au lieu des 250francs Cfa habituels. Le comble, c'est qu'au lieu de descendre leurs clients à Adjamé-Texaco comme promis, ils les « déversent » au niveau de la Renault, prétextant toujours un embouteillage vers la destination initiale. Alors qu'il n'en est rien. C'est juste pour gagner du temps. Ils se débarrassent ainsi de ces pauvres usagers qui se voient bien obligés de parcourir le reste du trajet à pied, tout en boudant. Parfois, ils sont obligés d’emprunter des « raccourcis », des voies pleines d'escaliers, pour semble-t- il, éviter de rencontrer les policiers. Avec ces « raccourcis », le ‘‘Gbaka’’ met plus de temps à arriver à destination. A l'instar de ceux de Yopougon, les usagers des ‘’Gbaka’’ de Cocody et d'Abobo subissent le même calvaire. Qu'est ce qui peut donc expliquer un tel comportement de la part des chauffeurs et apprentis de ‘’Gbaka’’ ? Certains d'entre eux justifient cette situation par les nombreux barrages des agents de force de l'ordre. Pour eux, les policiers dressent sur leurs itinéraires principaux, des barrages fantaisistes qui sont des lieux de racket. De plus, ces barrages selon eux, créent des embouteillages qui ne leur permettent pas de vite faire la recette journalière. De leur côté, les forces de l'ordre rencontrées ont réfuté cette version. Elles affirment que les chauffeurs de Gbaka décomposent les trajets pour un gain facile. « Les barrages routiers ne sont pas destinés au racket comme veulent le faire croire les chauffeurs de Gbaka. Ils servent plutôt au contrôle des pièces administratives du véhicule, et de l'identité des passagers. Remarquez bien, qu'après les heures de pointe, ils reprennent le trajet habituel », nous a confié le Sergent Serges Pacôme du 22ème Arrondissement de police. Les deux (2) parties se rejettent la responsabilité. Ce faisant, les transporteurs mettent en relief le problème de racket, parce que autant les agents des forces de l'ordre rackettent les chauffeurs, autant les chauffeurs de ‘’Gbaka’’ rackettent les usagers en imposant un double tarif aux usagers. Vivement, que les autorités compétentes se penchent sur ce problème pour mettre un terme aux souffrances des Abidjanais.
Euphrate. D
Ces derniers temps, ce que l'on constate à Abidjan, c'est que certains mini-cars ou ‘‘Gbaka’’, aux heures de pointe, empruntent des itinéraires fantaisistes pour des gains faciles. Dans la commune de Yopougon, ce qu'il est donné de voir tous les matins est écœurant. Les ‘’Gbaka’’ en partance de la Sideci ou de Niangon, chargent en principe pour Adjamé. Mais, vu le nombre impressionnant de clients qui se ruent sur les ‘’Gbaka’’ tous les matins, les chauffeurs de ces mini-cars préfèrent décomposer. Ils chargent d'abord pour Siporex, avant de prendre de nouveaux clients pour Adjamé. Les chauffeurs de ‘’Gbaka’’ font subir toutes ces tracasseries à leurs clients, rien que pour leur imposer un double tarif. En procédant de cette façon, c'est la somme de 500 francs Cfa qu'ils font payer aux passagers au lieu des 250francs Cfa habituels. Le comble, c'est qu'au lieu de descendre leurs clients à Adjamé-Texaco comme promis, ils les « déversent » au niveau de la Renault, prétextant toujours un embouteillage vers la destination initiale. Alors qu'il n'en est rien. C'est juste pour gagner du temps. Ils se débarrassent ainsi de ces pauvres usagers qui se voient bien obligés de parcourir le reste du trajet à pied, tout en boudant. Parfois, ils sont obligés d’emprunter des « raccourcis », des voies pleines d'escaliers, pour semble-t- il, éviter de rencontrer les policiers. Avec ces « raccourcis », le ‘‘Gbaka’’ met plus de temps à arriver à destination. A l'instar de ceux de Yopougon, les usagers des ‘’Gbaka’’ de Cocody et d'Abobo subissent le même calvaire. Qu'est ce qui peut donc expliquer un tel comportement de la part des chauffeurs et apprentis de ‘’Gbaka’’ ? Certains d'entre eux justifient cette situation par les nombreux barrages des agents de force de l'ordre. Pour eux, les policiers dressent sur leurs itinéraires principaux, des barrages fantaisistes qui sont des lieux de racket. De plus, ces barrages selon eux, créent des embouteillages qui ne leur permettent pas de vite faire la recette journalière. De leur côté, les forces de l'ordre rencontrées ont réfuté cette version. Elles affirment que les chauffeurs de Gbaka décomposent les trajets pour un gain facile. « Les barrages routiers ne sont pas destinés au racket comme veulent le faire croire les chauffeurs de Gbaka. Ils servent plutôt au contrôle des pièces administratives du véhicule, et de l'identité des passagers. Remarquez bien, qu'après les heures de pointe, ils reprennent le trajet habituel », nous a confié le Sergent Serges Pacôme du 22ème Arrondissement de police. Les deux (2) parties se rejettent la responsabilité. Ce faisant, les transporteurs mettent en relief le problème de racket, parce que autant les agents des forces de l'ordre rackettent les chauffeurs, autant les chauffeurs de ‘’Gbaka’’ rackettent les usagers en imposant un double tarif aux usagers. Vivement, que les autorités compétentes se penchent sur ce problème pour mettre un terme aux souffrances des Abidjanais.
Euphrate. D