Les ministres en charge de la Culture des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), étaient réunis recensement à Ouagadougou, pour examiner la situation des politiques culturelles en vue de leurs prises en compte dans les programmes de développement et ont profité de la même occasion pour faire le bilan des travaux.
Cinq ministres en charge de la culture sur les huit que compte l’Uemoa ont participé aux travaux de cette rencontre. Cela en marge de la 91e session des ministres Afrique Caraïbe Pacifique (ACP) qui c’est tenu du 17 au 22 juin dernier «Secteur transversal par excellence, la culture doit être intégrée dans tous les projets et programmes de développement, afin de leur conférer toute la chance d’impulser le changement qualitatif attendu», ont révélé les ministres. C’est pourquoi l’ensemble des pays de la sous région entendent fédérer leurs énergies afin de se hisser au rang des grandes nations créatrices, productrices et exportatrices des biens et services culturels, compétitifs au plan mondial. «Cela passe par la création de conditions et de mécanisme de financements, le soutien aux programmes et initiatives culturels, l’émulation des acteurs et opérateurs culturels ainsi que la protection des artistes et de leurs œuvres», a signifié le ministre burkinabè de la Culture du tourisme et de la communication, Philippe Savadogo. Comme le contexte international tend vers une standardisation des normes et valeurs d’inspiration occidentale, les ministres des pays membres de l’Uemoa ont élaboré un plaidoyer qu’ils ont présenté aux ministres ACP, en vue de la prise en compte de la dimension culturelle dans les programmes de développement. C’est à l’issue de ses travaux que les ministres des cinq pays participants ont échangé avec la presse. En guise de bilan, ils ont salué la disponibilité des ACP/UE et pris l’engagement d’élaborer des politiques culturelles en cohérence avec les stratégies nationales en matière de genre, de lutte contre la pauvreté, le changement climatique, mais aussi avec les conventions internationales, comme les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Maty Gbané (source Fasozine)
Cinq ministres en charge de la culture sur les huit que compte l’Uemoa ont participé aux travaux de cette rencontre. Cela en marge de la 91e session des ministres Afrique Caraïbe Pacifique (ACP) qui c’est tenu du 17 au 22 juin dernier «Secteur transversal par excellence, la culture doit être intégrée dans tous les projets et programmes de développement, afin de leur conférer toute la chance d’impulser le changement qualitatif attendu», ont révélé les ministres. C’est pourquoi l’ensemble des pays de la sous région entendent fédérer leurs énergies afin de se hisser au rang des grandes nations créatrices, productrices et exportatrices des biens et services culturels, compétitifs au plan mondial. «Cela passe par la création de conditions et de mécanisme de financements, le soutien aux programmes et initiatives culturels, l’émulation des acteurs et opérateurs culturels ainsi que la protection des artistes et de leurs œuvres», a signifié le ministre burkinabè de la Culture du tourisme et de la communication, Philippe Savadogo. Comme le contexte international tend vers une standardisation des normes et valeurs d’inspiration occidentale, les ministres des pays membres de l’Uemoa ont élaboré un plaidoyer qu’ils ont présenté aux ministres ACP, en vue de la prise en compte de la dimension culturelle dans les programmes de développement. C’est à l’issue de ses travaux que les ministres des cinq pays participants ont échangé avec la presse. En guise de bilan, ils ont salué la disponibilité des ACP/UE et pris l’engagement d’élaborer des politiques culturelles en cohérence avec les stratégies nationales en matière de genre, de lutte contre la pauvreté, le changement climatique, mais aussi avec les conventions internationales, comme les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Maty Gbané (source Fasozine)