Tout comme certains rescapés qui ont évoqué quelques souvenirs se rapportant à l'attentat du 29 juin 2007, Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre attend impatiemment que la lumière soit faite sur cet événement.
Quels sont les souvenirs qui vous reviennent, trois ans après l'attentat dont vous avez été victime à Bouaké?
A la veille du 29 juin (ndlr : hier), ce que j'ai à dire, c'est que, les circonstances de cet attentat doivent être clarifiées afin que les victimes décédées aient le repos éternel auquel elles ont droit. En trois ans de douloureux souvenirs, nous avons noté une absence de volonté, tant au niveau de la justice ivoirienne qu'au niveau du “grand machin'' que continue d'être l'Onu. L'Onu qui, à l'époque, avait été saisie d'une requête conjointe du Premier ministre, principale cible de l'attentat et du président de la République qu'une certaine opinion s'était empressé d'accuser comme l'auteur, sans entendre quoi que ce soit. Mais, la question demeure, parce que personne ne sait avec exactitude, qui a tiré sur le Fokker 100 de la République de Côte d'Ivoire. Qui a voulu assassiner le Premier ministre et ses principaux collaborateurs, dont certains ont péri ? A quand l'indemnisation des victimes et/ou de leurs ayant-droits ? Selon des informations en notre possession, des assureurs attendent en vain certains documents pour payer leurs dus aux victimes de cet attentat. Si c'étaient d'autres passagers, croyez-vous que l'on aurait attendu tout ce temps, pour ne parler de ce triste évènement qu'à la date du 29 juin de chaque année ?
Qu'entendez-vous par d'autres passagers ?
Tout passager ! Si ce n'était pas Guillaume Soro, mais d'autres personnes ? Néanmoins, soyons réalistes ! En tant que passager, je ne plains pas mon sort d'être sorti vivant de cet attentat au lendemain duquel on aurait pu lire les titres du genre “les traîtres sont morts''. Parce que le 4 mars 2007, le Premier ministre Soro a signé l'Apo, et cela, certains ennemis de la paix n'entendent toujours pas l'accepter.
Vous avez parlé de documents que les assureurs attendent pour indemniser les victimes. De quels documents s'agit-il ?
Les assureurs ont écrit aux autorités aéroportuaires, aux propriétaires du Fokker 100 de la République de Côte d'Ivoire leur demandant de leur faire parvenir les certificats médicaux et les certificats de décès, en ce qui concerne les ayant-droits des victimes décédées, pour leur indemnisation. A ce jour, il n'y a pas eu d'avancée dans ces dossiers. Nous avons vu les courriers de relance envoyés par l'assureur qui a écrit depuis 2007 à l'armée de l'air, responsable de l'avion, pour leur demander tous ces documents qui n'ont jamais été acheminés.
MAE
Quels sont les souvenirs qui vous reviennent, trois ans après l'attentat dont vous avez été victime à Bouaké?
A la veille du 29 juin (ndlr : hier), ce que j'ai à dire, c'est que, les circonstances de cet attentat doivent être clarifiées afin que les victimes décédées aient le repos éternel auquel elles ont droit. En trois ans de douloureux souvenirs, nous avons noté une absence de volonté, tant au niveau de la justice ivoirienne qu'au niveau du “grand machin'' que continue d'être l'Onu. L'Onu qui, à l'époque, avait été saisie d'une requête conjointe du Premier ministre, principale cible de l'attentat et du président de la République qu'une certaine opinion s'était empressé d'accuser comme l'auteur, sans entendre quoi que ce soit. Mais, la question demeure, parce que personne ne sait avec exactitude, qui a tiré sur le Fokker 100 de la République de Côte d'Ivoire. Qui a voulu assassiner le Premier ministre et ses principaux collaborateurs, dont certains ont péri ? A quand l'indemnisation des victimes et/ou de leurs ayant-droits ? Selon des informations en notre possession, des assureurs attendent en vain certains documents pour payer leurs dus aux victimes de cet attentat. Si c'étaient d'autres passagers, croyez-vous que l'on aurait attendu tout ce temps, pour ne parler de ce triste évènement qu'à la date du 29 juin de chaque année ?
Qu'entendez-vous par d'autres passagers ?
Tout passager ! Si ce n'était pas Guillaume Soro, mais d'autres personnes ? Néanmoins, soyons réalistes ! En tant que passager, je ne plains pas mon sort d'être sorti vivant de cet attentat au lendemain duquel on aurait pu lire les titres du genre “les traîtres sont morts''. Parce que le 4 mars 2007, le Premier ministre Soro a signé l'Apo, et cela, certains ennemis de la paix n'entendent toujours pas l'accepter.
Vous avez parlé de documents que les assureurs attendent pour indemniser les victimes. De quels documents s'agit-il ?
Les assureurs ont écrit aux autorités aéroportuaires, aux propriétaires du Fokker 100 de la République de Côte d'Ivoire leur demandant de leur faire parvenir les certificats médicaux et les certificats de décès, en ce qui concerne les ayant-droits des victimes décédées, pour leur indemnisation. A ce jour, il n'y a pas eu d'avancée dans ces dossiers. Nous avons vu les courriers de relance envoyés par l'assureur qui a écrit depuis 2007 à l'armée de l'air, responsable de l'avion, pour leur demander tous ces documents qui n'ont jamais été acheminés.
MAE