Fini les perturbations du service public de la décharge d’Akouédo. Le gouvernement et la chefferie traditionnelle ont pu accorder leurs violons, ce dans l’exploitation de la décharge. Un protocole d’accord a été signé jeudi dernier au Palais présidentiel entre l’Etat de Côte d’Ivoire représenté par le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby et le Conseiller spécial de Laurent Gbagbo, M. Aubert Zohoré et la chefferie traditionnelle représentée par le président de la commission foncière et financière M. Sylvestre Akouani. Au regard des documents émis, un nouveau Décret a été pris portant réouverture de la décharge d’Akouédo du 1er juillet 2010 au 31 décembre 2012. Soit trente mois d’exploitation de cette décharge. A travers ce protocole, l’Etat a pris l’engagement de réduire les nuisances, de mettre en place une unité moderne de gestion des ordures, faire un appel d’offre pour la réhabilitation de décharges.A cela s’ajoute la dépollution des sites (enlèvement du reste des déchets toxiques). Ces points doivent être satisfaits dans les six prochains mois, selon le président des jeunes d’Akouédo, M. Blaise Aguedé Adja. Comme mesure d’accompagnement, le gouvernement s’est engagé à exécuter les différents points du protocole de 2007 d’ici la fin de l’année 2010. L’Etat a également décidé de purger les droits coutumiers sur les 293,2 hectares. A en croire M. Adja Blaise, séance tenante le gouvernement s’est engagé « à verser la somme de 250 millions Fcfa quinze jours après la signature du protocole ». Le montant total de ces droits coutumiers s’élevant à plus de 2 milliards Fcfa. Et un échéancier a été adopté, a précisé M. Adja Blaise, pour le paiement du reliquat. Aussi l’Etat a-t-il décidé de verser mensuellement 5 millions Fcfa au chef de village d’Akouédo durant une période de trente mois.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé