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Politique Publié le jeudi 27 janvier 2011 | Le Patriote

Motus: Egarement

Laurent Gbagbo s’est trompé de pays et d’époque. L’historien qu’il prétend être s’était persuadé que l’ONU et toutes les autres organisations régionales et internationales demeuraient encore des grands machins, lourds à prendre des décisions. C’est pourquoi, pour la dernière présidentielle qu’il a perdue lamentablement face au Président Alassane Ouattara, il a tenté d’opérer un passage en force en instrumentalisant le Conseil Constitutionnel de son ami Pablo. Il voulait emprunter les voies inaugurés par le dictateur Robert Mugabe et le Kenyan Mwai Kibaki, qui ont opéré des hold-up électoraux dans leur pays respectif. Malheureusement pour lui, il avait oublié que « la Côte d’Ivoire, c’est la Côte d’Ivoire » et qu’elle n’avait rien à voir avec le Zimbabwe et le Kenya. En effet, après plus de dix années de contentieux politique, avec un coup d’Etat, une guerre et une mise en mal de l’unité nationale, les Ivoiriens voulaient véritablement une élection libre, juste, transparente et démocratique, pour sortir leur pays des palabres et des querelles politiques. C’est pourquoi, en accord avec le Premier ministre Guillaume Soro et les partenaires nationaux, la communauté sous régionale et internationale n’a pas lésiné sur les moyens et le temps pour créer les conditions de vraies élections où le vainqueur et le vaincu accepteraient le verdict des urnes. Après tant de sacrifices, personne ne pouvait accepter que quelqu’un vienne braquer et tripatouiller les résultats du vote, pour garder les rênes du pouvoir. C’est ce que n’a pas compris Laurent Gbagbo, dans sa folle entreprise de confiscation des leviers de la République. Il a essayé et à présent, il se rend compte qu’on ne peut pas ruser avec la vérité. A part le palais qu’il occupe illégalement, il est devenu un homme ordinaire, au plan politique, diplomatique et économique. A quoi sert-il de s’entêter dans l’illusion d’être aux affaires quand on ne peut pas nommer d’ambassadeurs, quand on ne détient plus les caisses de la République ? Couvert de honte et humilié face à l’échec de ses fausses proclamations et professions de foi, Laurent Gbagbo court tout droit au suicide qui attend les hommes qui ne savent pas raison garder et qui se prennent pour le centre du monde
Bakary Nimaga


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