Selon des témoignages recueillis auprès des habitants de la zone Centre, Nord, Ouest (CNO), les coupures d'électricité ont repris dans cette partie du pays. C'est samedi dernier, qu'ils ont fait cet amer constat. Lequel constat leur a fait se souvenir, à nouveau, la crainte de toute action subversive. Un fait désobligeant qu'ils avaient dénoncé, c'est l'insécurité dans laquelle ces interruptions intempestives plongent la zone. Mais, cette insécurité s'étend à tous les niveaux de la vie. Au plan social, à part qu'elles ne garantissent plus la quiétude à partir de 18h30, les « pannes » simulées d'électricité mettent en péril la vie des malades. Des hôpitaux ne parviennent plus à conserver convenablement les produits médicaux. C'est le cas dans le Denguélé où le médecin-chef du centre hospitalier de Minignan craignait que ses produits ne servent plus. Il y a aussi, la hantise d'un assaut militaire qui gagne de plus en plus les populations, dont certaines ont encore en mémoire que des coupures de courant avaient précédé des attaques armées, en novembre 2004.
B.I.
B.I.
